Commentaire de Demian West
sur Moderato cantabile


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

Demian West (---.---.224.205) 11 novembre 2006 16:09

La Censure sur Internet : Demian West rédacteur de AgoraVox subit la censure par le journal dit « citoyen ».

A la suite du nouveau mode de modération mis en oeuvre sur « AgoraVox », Demian West, qui s’y était opposé dans les débats au sein de la rédaction et dans les commentaires du journal, subit depuis plus d’une semaine une censure manifestée en plusieurs modes, mais selon une seule ligne de force.

Le nouveau dispositif a été imposé par le directeur du journal : sans aucun vote ni concertation par l’ensemble de la rédaction ; et sans concertation par un vote public ou référendaire auprès des lecteurs. De la même façon, l’interdiction de l’IP de Demian West puis l’interdiction de l’IP d’un des siens amis qui avait posté un message pour le représenter, ainsi que l’exclusion de Demian West de la rédaction ont été décidées par le directeur Carlo Revelli, sans autre formule de procès ou débat. Ce néanmoins, des rédacteurs la contestent, mais ils ne sont pas entendus par la Direction du « Journal Citoyen ».

Le nouveau dispositif, qui est à l’origine de ces censures, consiste en un vote des commentaires des articles, qui occulte le commentaire après un nombre donné de votes défavorables. Et, des pouces levés ou baissés illustraient ce vote à la mode des arènes romaines, et dans un site qui prétend pourtant à l’éthique du terme « citoyen ».

Les pouces ont été remplacés par des questionnement quant à la pertinence ou à l’impertinence du commentaire. Mais le dispositif vexatoire, qui consiste à cacher le commentaire pour qu’il soit découvert par le clic du lecteur, reste en oeuvre.

Il appert, que les commentaires qui sont effacés systématiquement, et presque les derniers à subir cette forme de mise en quarantaine ou de désignation, sont ceux de Demian West. Et après, qu’il a subi et qu’il subit encore une campagne de cyberrevanche alimentée par le directeur et ses proches de la rédaction, avec toutes formulations publiques ou privées de pressions et donc, de toutes formes de harcèlement contre ce rédacteur rétif. Aussi d’autres opposants au nouveau dispositif sont-ils désignés pour subir des votes groupés, sans égard pour la pertinence de leurs propos qui sont disqualifiés parce qu’ils contestent la censure ou ce vote à la mode star’académicienne.

Par ailleurs, ce dispositif, qui était à destination de limiter les propos racistes et le trolling, a dégagé : d’une part, des fils de commentaires aux propos islamophobes qui ne sont jamais effacés ni cachés, et d’autre part, des propos systématiques et orduriers qui sont laissés en l’état. Alors que leurs vicitimes sont systématiquement brimées et leurs textes cachés.

Aujourd’hui, le terme de censure apparaît dans les commentaires de rédacteurs mêmes qui approuvaient pourtant ce dispositif. Et ils suggèrent, de fil en aiguille, que des questions devraient être mieux débattues et donc plus démocratiquement dans un « journal citoyen », qui prétend toujours à accompagner notre futur technologique et internétisé : et qui, malheureusement, emploie, aujourd’hui, des méthodes qui relèvent plus de la déception et d’un futur orwellien aux conséquences si défavorables.


Voir ce commentaire dans son contexte