Commentaire de ffi
sur Châteaux de cartes


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ffi ffi 24 août 2009 03:39

« il doit y avoir continuité du mouvement (positions et vitesses) s’il y a continuité des conditions physiques[2]. »

En effet. Selon la version officielle, il y a continuité des conditions physiques : l’immeuble est debout, subissant un incendie. Il doit donc y avoir continuité du mouvement : Eventuellement quelques lambeaux de matière enflammées, tombent sur le coté à la verticale en se détachant des parois à l’image de l’immeuble Windsor (http://www.youtube.com/watch?v=nz-WVJ0zeXE) en Espagne.

Or on constate, lors de l’effondrement des mouvements incongrus par rapport aux conditions physiques :

- des poutrelles de plusieurs dizaines de tonne vont s’encastrer dans les immeubles voisins.
- le haut de l’immeuble que l’on voit d’abord s’incliner se désintègre en plein air.
- des os humains sont retrouvés sur les toits des immeubles voisins à des centaines de mètres.

Pourtant, tout objet quand il chute, en partant d’une position statique, le fait d’une manière verticale. Donc aucune chance qu’une poutrelle en acier ne parte quasiment à l’horizontale s’encastrer dans les immeubles voisins.

Pour que le principe de moindre action soit respecté, c’est à dire pour considérer qu’il y a bien continuité des conditions de mouvement (car le mouvement est toujours continu, il suffit d’appliquer une impulsion à un corps pour qu’il change de direction), il faut donc considérer que les conditions physiques change soudainement

Un changement soudain (voir explosif) des conditions internes à l’immeuble, qui transmet une impulsion horizontale aux éléments de l’immeuble ce qui leur confère une vitesse latérale. De par cette vitesse latérale, les éléments de la structure interne, par miracle, n’offrent dès lors plus de résistance à la chute de l’ensemble qui s’affaisse tout du long.

Comme vous l’avez vous même compris, c’est bien la discontinuité des mouvements, qui informe sur la discontinuité des conditions physiques.

Pour expliquer la raison pour laquelle le principe de moindre action ne s’applique pas, en apparance, il nous faut donc invoquer une discontinuité des conditions physiques.

Conclusion :
Comme Chanteclerc, qui a fait d’instinct l’analogie avec une démolition contrôlée, vous-même, vous remarquez la discontinuité des mouvements et constatez donc une discontinuité des conditions physiques.

La formulation du principe de moindre action vous a donc permis de percevoir le problème, sous un nouvel angle - sans avoir à mettre en équation 200 000 tonnes d’acier et de béton.

Mais, comme Chanteclerc, vous restez au milieu du gué : vous percevez le problème, mais refusez d’en tirer les conclusion (vraisemblablement parce que vous prenez les autres pour des cons et vous même ne croyez pas être suffisamment intelligent).

Mais, si c’est comme une démolition contrôlée et si l’application du principe de moindre action montre qu’il y a une discontinuité des conditions physiques internes, et que des résidus d’explosifs ont été retrouvés sur le site, quelle conclusion logique peut on en tirer ?

Ce dont on a trouvé les résidus, n’aurait-il pas provoqué les conditions nécessaires au phénomène ?


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