Commentaire de Fergus
sur De l'orthographe comme instrument d'égalité
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C’est effectivement ce qui m’est venu à l’esprit au premier abord. Mais, réflexion faite, l’utilisation des correcteurs n’interdirait pas, comme l’a souligné De Closets, l’accompagnement didactique. Je crois qu’il serait utile de mener une expérience de ce type avant de tirer des conclusions définitives dans un sens ou dans l’autre.
Quant aux élèves mauvais en orthographe, ils se divisent en deux camps :
- ceux qui, malgré des efforts réels et continus, ne parviennent pas maîtriser cette discipline (j’en connais qui sont ingénieurs ou biologistes) ;
- ceux qui n’en ont « rien à battre ».
Je ne crois pas que ces deux catégories puissent être plus pénalisées par l’usage des correcteurs, un usage qui devient d’ailleurs très vite une évidence pour la première catégorie lorsqu’elle aborde des études de troisième cycle.