Commentaire de Georges Yang
sur De l'orthographe comme instrument d'égalité
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Tout le monde ou presque fait des fautes en écrivant, mais il y a faute et faute.
Oublier un s par inadvertance à un pluriel, douter entre chariot et charrette n’est pas rédhibitoire, même s’il n’y a pas de quoi le glorifier.
Par contre écrire en un sabir ne tenant pas compte des racines des mots, des règles élémentaires d’accord, de conjugaison, sans oublier les barbarismes, catégorise immédiatement l’individu.
Les :
J’ai un problème, j’ai bien peur que je t’aime
Malgré que
Je l’ai eu fait
Je ne pense pas qu’il est parti
Je ne l’est pas dit
Sans parler des fautes grossières sur des mots simples et sans oublier les fautes commises sur la négation, si fréquentes chez Sarkozy, qui transforment l’écrit en parole de bistro
Rien à voir avec l’argot, langue à part, pouvant très bien s’intégrer dans le langage de personnages de romans.
Quant aux néologismes, s’ils sont créatifs, pourquoi pas à condition de ne pas remplacer un mot qui existe, on a tous en tête la bravitude de Royal !