Commentaire de adam.vsm
sur Fête de l'huma 2009 - les papys sont là !
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Bonjour a tous, en ayant fait une recherche rapide sur un certain moteur de recherche, bien trop célèbre pour que je puisse le citer, je suis tombé sur cet article qui me parait globalement acceptable.
Concernant l’organisation du camping, il serait toute fois nécessaire d’apporter quelques explications quand au « manque d’organisation » et au « bordel » qui en découlait.
Voici mon témoignage :
Cette année la superficie du site de la fête de l’humanité a été diminué par la commune, forum des collectivités ayant lieu en même temps que l’Huma, oblige...
La direction s’est retrouvé face a un problème au niveau de l’organisation, une estimation de la fréquentation du public pour l’année 2009, en hausse, et le besoin de préserver l’intégrité de la fête, la sécurité et l’accueil du public a poussé a la préservation de l’espace des stand au détriment de la superficie du camping.
Camping dont l’organisation fut assuré par un sous traitant, dont l’expérience viens tout juste d’être renouvelé, étant donné qu’elle eut a gérer l’espace camping il y a un an de cela, pour la première fois.
Des directives concernant l’alcoolémie au sein du camping, on obligé a l’interdiction d’introduire tout alcool.
Ce qui automatiquement induit une fouille « minutieuse » des sac a l’entrée.
Je rappel que la fete de l’humanité repose en grande partie sur le benevolat, a different niveau et different secteur (pour le medical, environ 180 benevoles, pour la securité, environ 200 et pour le chantier et soutient, les « bénévoles regie » dont je fais parti, nous ne sommes au maximum que 80).
Notre equipe avait pour mission principale d’apporter un soutient au niveau de l’acceuil orientation du public, et au vu de l’urgence et de l’affluence « record » de cette année nous avons du l’abandonner pour soutenir les différents sous traitant, notamment au camping et aux guichet.
Je reviens donc sur ce qui s’est déroulé au camping cette année.
Le systeme mis en place : fouille et placement des tentes selon un schéma bien indiqué afin de permettre d’assurer la sécurité des usager avec un accès pompier en cas de problèmes grave.
Le nombre de vigiles sous traitant : 10 en 2x 12 + 4 membres du personnel pour les guichet.
Le nombre de bénévoles regie necessaire selon les estimations avant ouverture au publice : 6 (qui devaient tourner au fur et a mesure).
Dès l’ouverture, un dysfonctionnement de la billetterie engendra près de deux heures de retard.
Une queue commence a se former : 50m/100m/200m etc...
3h après l’ouverture et ce pendant ma pause journalière, je me rend compte que les bénévoles présent sur le camping, travaillaient depuis près de 6heures sans avoir été relayé.
De là commence une grande course pour trouver des bénévoles disponible et conciliant pour remplacer leurs camarades, n’étant pas responsable des bénévoles, j’ai tout de même eu l’idée avec d’autres camarades, de créer un système de rotation qui n’était guère prévu.
Jusque là tout commençais a fonctionner correctement, le temps d’attente étant tout de même long, nous avons créé des équipes de « communication » afin de tenir, au courant, les personnes en bout de queue, des nouvelles règles, des risques concernant l’attente et nous leurs avons même proposé de se rendre a la grande scène afin de ne pas rater les concert principaux.
Pendant ce temps j’ai eu la « malchance » de me poster aux fouilles puis a la consigne, poste que j’ai du quitter precipitament, car fliquer les gens alors que moi meme aux editions precedentes je venais me saouler la gueule sur le camping, je ne pouvais le supporter d’avantage.
Tout en conseillant a mes collègues de ne pas fouiller en profondeur les sacs, de faire même semblant devant les responsables et autres professionnel de la sécurité, je me suis débrouillé pour me trouver un remplaçant.
Je suis donc retourné a un poste qui me correspondait mieux, ailleurs sur le site.
La journée passe, et en fin d’après midi, je retourne au camping afin de remplacer un bénévole, je suis affecté a la mise en place des tentes et là, je me rend compte du stress qu’engendre un placement rapide et groupé des festivalier qui semblent un peu perdu face a ces ordres donnés alors qu’ils viennent de passer de longues heures a faire la queue.
Heureusement que la majorité fut compréhensive et conciliant.
Quelques minutes plus tard, un responsable du camping m’annonce qu’il se rend a l’entrée du camping car une personne venait d’avoir un malaise.
D’un coups, il ne reste plus que des bénévoles au placement des tentes, et je dois rappeler l’état de fatigue dans lequel nous étions.
Quelques minutes plus tard, mon talkie qui n’avait de cesse de cracher des ordres a tout vas a tel ou telle personne, se tait, je ne m’en rend pas compte dans la fièvre des placement et au bout d’un moment une autre bénévole m’annonce que je dois me rendre d’urgence a l’entrée du camping.
A mi chemin, je m’aperçois que des gens commencent a placer leurs tentes sur les voies pompier, je commence a m’énerver et leurs gueule de bien vouloir aller au fond du camping ou le second est ouvert, accessible et bien entendus, quasiment vide !
Submergé devant une masse qui n’a de cesse d’augmenter, je me rend compte que les lignes de sécurité avait craqué, que les guichets furent fermés, que le silence radio s’était établi et que nous étions coupé de toute directive de la part des responsables qui furent introuvable un bon bout de temps.
N’ayant d’autre choix que d’abdiquer, j’abandonne ma gueulante, coupe ma radio et rejoins les bungalow ou sont « réfugié » les autres bénévoles.Vraiment perdu, nous décidons de fermer les consignes et « d’abandonner » le camping étant donné que nous ne pouvions rien faire.
Pres de 400 personnes pénétrèrent de force sur le camping sans payer, et donc sans recevoir de bracelet d’accès, détail très important pour la suite des évènements.
Le camping fut fermé et plus personnes, hormis celles qui avaient un badge d’accès ou bracelet, ne fut autorisé a rentrer.
Une fois les bungalows fermé, nous nous sommes dispersé, et j’ai foncé a notre régie pour rendre le talkie de la société responsable du camping et ai vainement tenté de trouver un responsable de la sécurité afin de prévenir une catastrophe.
Grâce aux autres bénévoles nous avons pu avoir l’aval des responsables de l’Huma pour laisser les festivalier qui n’avait pas eu accès au camping, de pouvoir poser leurs tentes ou il le souhaitaient dans la fête, évènement sans précédant dans la fête de l’Huma.
Quelques heures plus tard, de retour au camping pour apprécier l’évolution de la situation, nous nous rendons comptes que rien n’avait changé et qu’un problème qui paraissait mineur au départ, pris une ampleur alarmante : des festivalier qui forcèrent les lignes de sécurité pour s’installer dans le camping, tentaient de rentrer sans bracelet après avoir assisté aux concerts...
Les vigiles étaient débordés, a bout de nerf, et nous avions encore une fois, pris l’initiative de jouer le rôle de médiateur.
Cette journée fut la plus longue de ma semaine de travail et je peux avouer que je fus dégouté du manque de compréhension de ces personnes qui ne respectaient pas les règles, avaient forcé les lignes de sécurité, s’étaient installé illégalement et par la même occasion mirent en danger la sécurité de tout le camping.
Au bout d’une heure d’information, nous étions a bout de force et nous avons lâché l’affaire pour nous retrancher dans notre espace afin de se relaxer et de vaquer a nos occupations.
Prenant la situation par le coté humoristique, nous n’avions de cesse d’annoncer la mort de l’Huma, de sa fête, de la victoire de l’individualisme qui nous éclatât a la figure durant cet après midi...la pire des choses qui aurait pu arriver sur le camping fut un incendie...idée qui nous fut inspiré par le tir de fusée qui furent introduite sur le camping.
Plus tard dans la nuit, apres de nombreux verres avec quelques collegues, nous nous dirigeames vers le camping histoire d’aller recueillir quelques avis sur ce debut de fete et a notre grand etonnement, une fois arrivé sur le camping, nous sommes bousculé par une dizaine de personnes qui pour la plupart portaient des extincteurs et se dirigeaient vers le fond du camping coté droit....
Rapidement, nous pouvions distinguer un début d’incendie sur le terrain qui jouxtait le camping et qui ne faisait pas parti de la fête de l’Huma...
Un temps sec, un gazon abondant, un vent favorable tout fut propice a l’extension de ce feu de broussailles.
Heureusement que le vent n’était pas en direction du camping, et comme nous l’avions prévu le feu fut déclenche par une fusée.
Une fois les pompiers arrivé sur place, les personnes qui avaient récupérés des extincteur, les rapportèrent, hormis un plaisantins qui s’amusa a le vider sur la tente de ses copains...
Cet après midi là, le manque de civilité de la part de certains festivalier et une sous estimation du personnel nécessaire au fonctionnement du camping furent les facteurs principaux de ce rattage au niveau du camping.
Toute fois, je tiens a preciser que grace au dispositif instauré cette année et qui fut l’aboutissement de conclusion tirées de l’edition precedante, la société sous traitante a fait un travail remarquable étant donné que le nombre d’agression physique a considérablement diminué, que les 40% de volume total d’alcool qui ne fut pas introduits sur le camping permis en partie, qu’aucun drame n’eut lieu sur le camping et qu’il ne fallut organiser qu’une seule évacuation sanitaire cette année, que le nombre de « plaintes » pour vols a diminué de près de 30% par rapport a l’édition précédente et qu’une cellule objet trouvé, nouvellement créé sur le camping, fut assez efficace.
Je tiens a rappeler que sur tout les bénévoles régie, il n’y a qu’un seul adhèrent au parti, et très peu de sympathisant, que nous nous sommes engagé a « aider » l’organisation de cette fête, qui reste un monstre d’organisation ( 1 mois de montage, et a l’heure actuelle, le démontage n’est pas finis) et que ce manque d’organisation que beaucoup désignent du doigts est une insulte a tout les organisateurs et acteurs de cette fête.
Sans me vanter, pour ma part, je trouve que notre travail fut remarquable, que lorsque vous vous engager pour être bénévoles, vous n’avez pas plus de 5h de travail journalier de prévu et que vous pouvez refuser de travailler d’avantage, chose qui eu lieu l’année dernière et qui cette année ne se renouvela pas car beaucoup prirent conscience que le sacrifice d’une édition vaut bien mieux que tout les Manu Chao, Keziah Jones, Le Forestier etc...
Cordialement votre,
Adam.