Commentaire de Catherine Coste
sur Flagrant déni de mort ?!


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

Catherine Coste Catherine Coste 25 septembre 2009 10:47

Merci pour cet intéressant message. Effectivement, aucune loi ne pourra jamais remplacer la compassion. Sur le point de la volonté « post-mortem » du concubin d’alors :
Grégoire Moutel, adjoint du laboratoire de la faculté de médecine Descartes à Paris, cité dans l’Express : « On peut penser qu’il y a eu un déficit d’information. Fabienne et Dominique Justel ne savaient pas qu’à la mort de ce dernier, sa veuve ne pourrait pas récupérer les paillettes en vue d’une insémination. Le couple avait pourtant clairement exposé son projet parental et le corps médical savait que Dominique Justel n’avait plus que quelques mois à vivre. Cette loi soulève plusieurs questions, notamment sur la disparité de la réglementation européenne. En Belgique ou en Espagne, le transfert est possible même après la mort du père. S’ils avaient su, les époux auraient très certainement stocké les paillettes de sperme dans un autre pays. »

Comment faire en sorte que le « droit à l’enfant » ne s’impose pas au détriment des « droits de l’enfant » ? La loi a certainement un rôle à jouer là-dedans.
Mais il est des cas particuliers, comme celui du couple Justel, vis-à-vis desquels je n’ai pas de leçon à donner. Toutefois : difficile de répondre à la question : le conjoint d’alors voulait-il un enfant post-mortem ?


Voir ce commentaire dans son contexte