Commentaire de masuyer
sur Le management d'Orange tue, le gouvernement complice


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masuyer masuyer 7 octobre 2009 06:33

Bien que n’ayant pas été comme vous un brillant sujet de l’école de la République ayant réussi mon seul mérite à m’élever dans l’échelle social au-dessus de la place assignée à mon père dans notre très hiérarchisée société française (et à vrai dire m’en battant les steacks), il me semble que ce n’est pas tout à fait ce que vous avez dit.

Reprenons la citation dans son ensemble :

"Pour ce qui me concerne, il m’est indifférent que certains soient extrêmement riches. Je ne leur envie rien, sauf peut-être quelques vacances bien méritées sur quelque île paradisiaque.

Il me chagrine en revanche que nombreux soient extrêmement pauvres.

Mais je ne pense pas qu’en dépouillant les uns, on aide les autres.« 


Sauf erreur de ma part, en toute logique, dans la dernière phrase, les uns renvoient à ceux cités dans la première phrase, donc les extrêmement riches, quand les autres sont donc les extrêmement pauvres.

Ainsi votre raisonnement se comprend ainsi : ce n’est pas en dépouillant les riches qu’on aide les pauvres.

Il n’est pas neutre d’employer ici le terme »dépouiller" Ainsi dans une réthorique à la mode depuis quelques décennies maintenant tout mécanisme de redistribution.sociale est présenté comme un vol de ceux qui ont réussis (des brillants) au profit de ceux qui ont ratés (les feignasses).

La demande de justice sociale est présentée comme un désir de revanche sociale.

Or il ne peut y avoir d’extrêmement riches sans qu’il existe des cohortes d’extrêmement pauvres.

Si vous restez dans une échelle mettons de 1 à 7, le plus favorisé sera riche certes, et le moins favorisé sera pauvre mais aucun ne le sera extrêmement. Cette échelle étant nettement supérieure, comment ne pas vous chagriner ? smiley


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