samedi 3 octobre 2009 - par Olivier Bonnet

Le management d’Orange tue, le gouvernement complice

Nous avons retrouvé cet article qui date d’il y a deux ans, sur Le blog finance, titré France telecom : actionnaire qui rit, salarié qui pleure ? :
 
"Un peu de décence seraient tentés de dire certains salariés. Alors que France Télécom a annoncé jeudi avoir réalisé au troisième trimestre un chiffre d’affaires supérieur aux attentes des analystes - l’annonce provoquant une envolée du titre sur le marché - deux syndicats de France Télécom ont dénoncé jeudi la "dégradation" des conditions de travail des salariés. Rappelons aussi, même si l’information se fait discrète, qu’en mars 2007, des médecins du travail s’étaient d’ores et déjà inquiétés du "mal-être" existant dans les sites France Télécom de Rhône-Alpes et Auvergne. (...) Cette situation financière est de plus "insolente au regard de la dégradation continuelle des conditions de vie et de travail des salariés", poursuit-il, réclamant l’arrêt des suppressions d’emplois et l’ouverture "immédiate de négociations sur les salaires, carrières, conditions de travail". Il est vrai que pour toute autre entreprise, supprimer 22.000 postes conduiraient "nécessairement" à un plan social, mais l’opérateur historique semble vouloir faire dans la discrétion, au péril parfois de l’intégrité mentale de ses salariés. De son côté, Sud-PTT estime que l’objectif de la direction de dégager "un cash flow de 7 milliards d’euros" pour le "paiement de dividendes pour les actionnaires sera largement réalisé voire dépassé". (...) A l’issue d’une réunion d’information, jeudi 11 octobre, les syndicats de France Télécom ont jugé les mesures mises en place par leur direction pour réduire le "stress au travail" des salariés, de "trop timides et pas assez concertées. Au printemps, syndicats et salariés de l’opérateur de télécommunication se sont mobilisés à plusieurs reprises contre les conditions de travail et les fortes "pressions au départ" qu’exercerait sur une partie d’entre eux la hiérarchie du groupe. Un plan de restructuration de 22 000 suppressions de postes en trois ans (2006 à 2008) est d’ores et déjà mis en place chez l’opérateur."
 
L’intervention des médecins vers laquelle renvoie l’article est claire : "Dans leur rapport annuel sur la santé au travail, présenté en mars au comité d’établissement de la direction régionale centre-est de France Télécom, des médecins du travail s’inquiètent du "mal-être" existant dans les sites France Télécom de Rhône-Alpes et Auvergne, où s’accroissent le "stress, le couvdésarroi, les troubles anxio-dépressifs". "Nous tenions à alerter sur la gravité d’une situation qui nous inquiète", écrivent les médecins dans le document. "Le stress, le désarroi, les troubles anxio-dépressifs liés aux transformations du travail ne cessent de s’accroître chez le personnel", détaillent-ils, en évoquant des salariés qui "ont de plus en plus de mal à se reconnaître dans ce qu’ils font". (...) "Les situations de stress sont constantes, l’exigence de productivité et de performance entraîne des efforts constants pour rester dans la course." Tout y est déjà. On remarquera cette phrase : "Certes, fort heureusement, il ne s’agit pas aujourd’hui de suicides, en ce qui concerne l’opérateur télécoms (encore que cela reste tout de même à vérifier si l’on en croit quelques remontées syndicales)... mais un livre publié en 2004, intitulé La machine à broyer faisait d’ores et déjà état de conditions de travail mettant en péril l’intégrité mentale des salariés du groupe." Vous avez bien lu : La machine à broyer est sorti en 2004 ! Présentation de l’éditeur : "La série noire continue… Vendredi 11 septembre 2009, une salariée de France Télécom, âgée de 32 ans, s’est suicidée à l’issue d’une réunion, deux jours après le geste désespéré d’un autre employé et une série de suicides. Les employés sont les principales victimes de la fin du monopole des grandes entreprises publiques françaises. Afin de se préparer au marché concurrentiel, France Télécom a opéré un redéploiement interne de ses effectifs. Depuis 1990, ce sont plusieurs dizaines de milliers de salariés qui ont changé de fonction, de statut, de lieu de travail. Ces mutations contraintes se sont appuyées sur une gestion agressive des ressources humaines. Dominique Decèze, au cours d’une enquête minutieuse, montre l’étendue des dégâts et la violence délibérée avec laquelle l’entreprise s’est attaquée à son personnel. À France Télécom, le mal de vivre au travail est une réalité quantifiable : stress, dépression, maladies, suicides, fichage, mutations d’office, pressions hiérarchiques, placardisation, harcèlement. Il cite abondamment des médecins du travail, débordés par le nombre croissant d’employés en souffrance. Mais le plus bouleversant, ce sont les témoignages des intéressés eux-mêmes, pris à revers par leur DRH  : comment admettre que la «  libéralisation  » d’une entreprise puisse se faire au prix de la santé, voire de la vie de ses employés ? Dominique Décèze, auteur chez Jean-Claude Gawsewitch Editeur de Haute Tension chez EDF-GDF (2005), de Services publics, la grande braderie (2007), et de Gare au travail (novembre 2008). Il est spécialiste de santé au travail."

Dernier réquisitoire paru, Orange stressé d’Ivan du Roy : "France Télécom est devenue un géant mondial des télécommunications. L’ancienne entreprise publique est présentée comme le modèle d’une privatisation réussie, dans un secteur qui connaît une extraordinaire mutation technologique. Mais il y a un grave revers à cette médaille, beaucoup moins médiatisé que les profits records de la firme : parmi ses 100 000 salariés hexagonaux, deux sur trois se déclarent stressés. Un mal-être généralisé qui a pour symptômes la banalisation du recours aux anxiolytiques, la progression des arrêts maladie de longue durée, l’augmentation des démissions et la multiplication troublante de suicides. C’est cette réalité méconnue que dévoile ce livre, fruit d’une enquête auprès de salariés, de syndicalistes, de médecins ou d’experts en santé au travail. Et qui s’appuie également sur les travaux de l’Observatoire du stress et des mobilités forcées à France Télécom, créé à l’initiative d’organisations syndicales. Ivan du Roy y montre comment le « management par le stress » a été érigé en système par les dirigeants de l’entreprise, dans le but notamment de pousser vers la sortie des milliers de salariés. Ce management « sournois  » et « vicieux  », selon les mots des salariés, s’est progressivement déployé avec la privatisation, alors que les profits s’accroissaient. En ce sens, le cas de France Télécom est tristement exemplaire : c’est un laboratoire pour la gestion du personnel par la souffrance au travail, une expérimentation de ce qui peut se produire demain dans d’autres grandes entreprises et services publics, de La Poste à l’Éducation nationale."

Les dirigeants d’Orange, au premier rang desquels le PDG Didier Lombard, qui a confessé avoir ressenti "un petit choc" et a osé parler de "mode du suicide", sont coupables, c’est indubitable. Le péril pour les salariés de ce management par le stress était déjà dénoncé il y a cinq ans ; c’est donc qu’ils ont préféré la logique du capitalisme libéral, celle du profit, à l’application du code du travail. Lisez ce que dit la loi : "Liés aux conditions générales de travail, les risques professionnels font peser sur les salariés la menace d’une altération de leur santé qui peut se traduire par une maladie ou un accident. Il appartient à l’employeur de supprimer ou de réduire ces risques afin d’assurer la sécurité des salariés et de protéger leur santé physique et mentale." La faillite de la direction d’Orange est patente. "Plusieurs médecins du travail ont démissionné après que la direction leur a demandé de supprimer certains paragraphes faisant apparaître des maladies professionnelles", accuse Ivan du Roy dans 20 minutes. Gravissime. Tournons-nous à nouveau vers ce qu’écrit le site gouvernemental consacré à la prévention des risques professionnels : "La responsabilité pénale et/ou civile de l’employeur peut être engagée en cas de manquements à ses obligations en matière d’hygiène et de sécurité." lpwNier que ce soit le cas est intenable. Pourtant, celui qui est désigné comme le principal responsablede cette situation, le directeur exécutif d’Orange France, bras droit de Lombard, Louis Pierre Wenès, refuse de façon autiste de remettre sa stratégie en question : "On a fait parler les morts !", proteste-t-il dans L’Obs.com. "Redoute-t-il de perdre son poste après la vague de suicides ? « Je considérerais alors que je suis victime d’une monstrueuse manipulation », répond-il, glacial. Droit dans ses bottes, Wenès, 60 ans, semble plus furieux qu’embarrassé ou peiné. Pour lui, apparemment, cette affaire a été montée en épingle par les médias, instrumentalisés par les syndicats avant les élections au conseil d’administration le 15 novembre prochain. Dans son groupe, en effet, on ne se suicide pas plus qu’avant, et pas plus qu’ailleurs. En revanche, Wenès sous-estime gravement la crise que traverse sa maison. « Le climat social n’est pas si épouvantable que cela, affirme-t-il. Au cours de la période 2006-2008, 14 000 personnes ont changé de métier et près de 22 000 personnes sont parties sans que l’on ait de grèves massives dures... » Il semble ne pas comprendre que les récents suicides ont révélé un profond mal-être chez l’opérateur. (...) Après le plan Thierry Breton, qui avait déjà fait partir 20 000 salariés de 2003 à 2006, Didier Lombard en remet une couche : son plan NExT prévoit 20 000 départs supplémentaires. Et Louis-Pierre Wenès l’exécute avec les méthodes musclées dont il n’a jamais fait mystère : « Je mets la pression tout le temps, je ne laisse pas de marge de manoeuvre », explique- t-il en mai 2007 à La Tribune." Voilà donc un homme qui s’estime victime d’une cabale et assume parfaitement ses méthodes, alors même qu’elles conduisent des salariés directement au tombeau ! L’Etat va-t-il réagir ? Ce serait oublier que nous sommes gouvernés par des libéraux qui ne jurent justement que par la loi du profit et se fichent comme d’une guigne des dégâts humains. Illustration : après avoir reçu Lombard hier, l’inénarrable Christine Lagarde, ministre de l’Economie, lui a renouvelé "sa pleine et entière confiance". Le management d’Orange tue, le gouvernement complice !

PS  : le cas d’Orange est emblématique mais il n’est évidemment pas unique. C’est la logique libérale qui tue. Un ouvrage signé Paul Moreira et Hubert Prolongeau détaille le processus, de nombreux exemples à l’appui : Travailler à en mourir, à paraître le 14 octobre chez Flammarion.

amfPS bis : nous avons consacré coup sur coup en juillet 2007 deux billets au démontage de la tarte-à-la-crème sarkozyste de la "valeur travail", Le travail rend libre... définitivement et Le travail, source de souffrance.

 


94 réactions


  • rocla (haddock) rocla (haddock) 3 octobre 2009 11:39

    Ils auraient été heureux ceux qui ont été à Auschwitz de pouvoir choisr de partir de leur camp comme peuvent choisir de partir d’ une boîte les salariés auxquels on impose des contraintes insupportables .

    Arbeit macht frei , mais pas la connerie .


    • John Lloyds John Lloyds 3 octobre 2009 11:55

      Quand on en est à prendre Auschwitz comme référentiel, c’est que le fond des abysses n’est plus très loin. Partir, mon cher Haddock ? Mais pour aller où ? Mais oui je sais, le peuple doit s’estimer heureux de pouvoir choisir entre la peste et le choléra, quand tant d’hécatombes dues à la faim sont à déplorer. Merci mon dieu de nous avoir donné cette chance de vivre comme galériens des banques.


    • Flo Flo 3 octobre 2009 18:00

      Plus très loin ?
      Voici Haddock en train de minimiser l’innacceptable. Un vieux réflexe chez les gens comme lui.
      Le fond des abysses est atteint, le voilà qui se met à creuser.
      Une certaine partie de la droite française n’a de cesse que de repousser les limites de l’odieux.


    • Cosmic Dancer Cosmic Dancer 4 octobre 2009 12:24

      Auschwitz comme référentiel ? Pauvre John Lloyds. Ce n’est pas le Capitaine qui a choisi d’illustrer ce papier avec une photo du portail immonde qui n’a strictement rien à faire ici.


  • ZEN ZEN 3 octobre 2009 11:47

    Rocla
    Comparaison du meilleur goût..
    Dummheit über alles !


  • rocla (haddock) rocla (haddock) 3 octobre 2009 11:52

    Zen ,

    Avouez que c ’est de mauvais goût cette photo .

    Objectikeit ( smiley ) macht es auch .


  • morice morice 3 octobre 2009 11:53

    A trop presser le citron, les oranges deviennent amères...


    ps : si on pouvait empêcher Rocla de sortir ses posts odieux....

    • Diva Diva 3 octobre 2009 17:20

      Empêcher Rocla de s’exprimer ?

      Morice, voyons, auriez une conception américano-sioniste de la liberté d’expression ?

      Vous même écrivez régulièrement de véritables imbécillités, ne trouvez vous pas tout à fait normal de pouvoir le faire ?

      Et je ne manque jamais de les lire !

      Ce site ne doit son existence qu’à nos seules divergences de point de vue.

      Laissons les s’exprimer !


  • rocla (haddock) rocla (haddock) 3 octobre 2009 12:04

    C ’est une insulte aux déportés que de faire des comparaisons de ce genre .


    Le sens de la mesure n’ est pas la caractéristique des intervenants là .


    Mettre en parallèles quelques dizaines de personnes choisissant de mettre fin à leurs jours et le traitement de ceux qui ont pris le train à Drancy , enfants , femmes , pour les camps de la mort relève d’ une drôle de conception .

    Mais bon , chacun ses valeurs .


  • Bulgroz 3 octobre 2009 12:52

    La vérité commence à faire surface après la compagne d’intox organisée par Besancenot à propos de ces suicides à la veille de cette votation truquée.

    Lucidement, des voix (autorisées) s’élèvent pour dénoncer les accusations simplistes.

    Il y a chaque année 11000 suicides (16,5 pour 100 000) en France
    Le taux de suicide constaté sur un an à FT est de 16 pour 100 000/an 
    Le taux de suicide national est de 27 pour 100 000 pour les 45-50 ans

    Il n’y a donc pas de surmortalité à FT.

    L’inactivité représente le risque principal de suicide.
    Le secteur professionnel le plus touché par le suicide est le monde agricole.

    Selon Françoise Farçy, directrice de recherche à l’Inserm  :« S’il n’y a pas de surreprésentation à FT, le choix du lieu est l’expression d’un mal être qui vise à prendre la société à témoin »

    Il faut donc comparer ce taux de suicide de 16 pour 100000 de FT à d’autres entreprises équivalentes.

    Le monde du travail est il plus violent ?

    « Pas forcément, mais le soutien social, la fraternité, et la solidarité familiale, supports absolus face aux difficultés du monde, se dissolvent lentement au profit d’un individualisme triomphant. »

    « Ce n’est pas la charge de travail qui peut peser, ni les contraintes horaires, mais le fait que les salariés ont un sentiment de solitude. »

    « Pour comprendre ce qui se passe à FT, il faut prendre tous les dossiers un par un , analyser les personnalités, leur fragilité, leurs points faibles, forts. »

    Ce travail a peut être déjà été fait mais nous n’en connaissons pas les conclusions.


  • Yohan Yohan 3 octobre 2009 13:46

    J’ai n’ai pas l’impression de le monde du travail soit devenu plus violent qu’hier.
    Je préfère en tout cas l’entreprise d’aujourd’hui à celle que j’ai connu dans les années 70.
     
    Le problème, c’est que certains se sont habitués à leur petit statut douillet et ne veulent pas acter ce que la mondialisation nous coûte en emplois.
     
    Il va falloir se blinder, car la cure d’autérité est loin d’être terminée.

    Il y a des outrances autour de ces suicides, la photo des camps choisie par Bonnet me laisse perplexe. En effet, les pleureuses d’aujourd’hui sont les mêmes qui hier nous disaient que les pays riches devraient partager leurs richesses avec les pays pauvres. Les chinois étaient d’accord...eux aussi....

    La question qui vient à l’esprit : c’est de savoir qui des salariés d’aujourd’hui saura s’adapter à la nouvelle donne/partage.


    • Annie 3 octobre 2009 19:13

      @Yohan,
      Je suis d’accord avec vous lorsque vous dites que l’entreprise n’est pas devenue plus violente qu’autrefois, mais elle est devenue plus coercitive et cela d’une manière beaucoup plus insidieuse. Alors qu’il était possible autrefois non seulement d’exprimer des revendications collectives mais aussi d’avoir de véritables confrontations avec la direction, qui servaient non seulement d’exutoires aux frustrations des employés mais qui aussi influaient sur la direction de l’entreprise, le management aujourd’hui consiste à trouver un consensus par la négociation ou la consultation (des mots vides de sens dans ce contexte) au terme desquelles non seulement les salariés finissent toujours par se faire avoir, mais aussi prennent conscience de leur impuissance. En désarmorçant systématiquement les conflits par des techniques de cooptation (pas innocentes) on n’a pas enlevé aux salariés le pouvoir d’indignation, mais on les a privés du pouvoir de l’exprimer. 


  • Yohan Yohan 3 octobre 2009 14:20

    J’ai pas dit que je les approuve. Mais pourquoi croyez vous qu’elles soient à l’oeuvre ?. pas seulement, comme vous croyez, pour enrichir les actionnaires, mais parce que France Telecom a perdu son monopole. C’est aussi simple que ça...


  • rocla (haddock) rocla (haddock) 3 octobre 2009 15:50

    Eniemme article eau-de-boudinique rejoignant la bonde d’ évacuation pour s’ écouler dans la rivière des eaux usées se dirigeant vers la station d’ épuration .


    • Flo Flo 3 octobre 2009 18:02

      Eniemme commentaire eau-de-boudinique rejoignant la bonde d’ évacuation pour s’ écouler dans la rivière des eaux usées se dirigeant vers la station d’ épuration .
      (citation fautes d’orthographe incluses).


    • rocla (haddock) rocla (haddock) 3 octobre 2009 18:11

      Flo nec mergitur ,

      J ’ é souvant remarquer ici que certains ne fésais pas de fautes mais disais de vrées conneries .

      Je vous invite à être moins con ( ne ) pour la nième fois ...


    • Flo Flo 3 octobre 2009 18:14

      Je vous invite à vous efforcer de vous exprimer correctement, ça vous changera.


  • herbe herbe 3 octobre 2009 15:52

    Une autre référence pour enfoncer le clou :
    Christophe DEJOURS et Florence BEGUE
    Suicide et travail : que faire ?

    Vu sur un forum orange ( !) :

    http://forum.orange.fr/liremessages.php?idsection=1673&thread=2297063

    Ils ne sont pas assez nombreux d’ailleurs à la fin de l’article il y a un véritable appel aux « couillus » :

    "C’est pourquoi j’interpelle tous mes confrères pour qu’ils participent à une réflexion sur ces actes auto- et/ou hétéro-agressifs défiant notre clinique psychiatrique classique.

    J’interpelle également toutes les autres disciplines et tous les chercheurs pour tirer une sonnette d’alarme.

    Sans pensée collective on meurt à petit feu et j’ai bien peur malheureusement que déjà notre système néolibéral n’ait amputé cette merveilleuse capacité du psychisme de communiquer, comprendre et agir"


  • maxime vivas maxime vivas 3 octobre 2009 16:22

    Je ne vais pas encombrer ce blog, seulement vous inviter à lire ce que j’ai écrit sur le site

    http://www.legrandsoir.info/Hier-j-ai-surpris-France-Telecom-semant-des-graines-de-suicide.html

    L’article est un peu long car il raconte un vécu avec des exemples terribles.

    Je suis écrivain, ancien ergonome à France Télécom, et j’apporte mon témoignage de ce que j’ai vu et de ce qu’il aurait suffit de laisser faire pour que, sans renoncer à ses gains de productivité, cette entreprise aille de l’avant sans désespérer son personnel.

    Bien entendu, je n’apporte pas LA recette. Je dis seulement qu’un outil de management moderne et harmonieux a été méprisé et cassé. La suite était prévisible.


  • Peepo 3 octobre 2009 16:54

    La photo des portes d’un camp de concentration est tout à fait appropriée.

    A FT, j’y ai travaillé et connu des Kapos, je me souviens aussi de ce directeur qui n’accepta de considérer les ventilateurs qu’après que les ordinateurs, sous la chaleur, commencèrent à tomber en panne... Il a eu de la promo celui là.
     
    Je me souviens de ces fonctionnaires forcés à la Televente, ils n’avaient pas le droit de refuser paraît-il, les syndicats étaient évasifs...de ces jeunes émoulus d’on ne sait où qui les encadraient et étaient forts pour toujours trouver une défaillance dans leur discours, jamais assez vendeur. Et peu importe s’il ne s’agissait que de l’appel d’un client trouvant sa facture trop élevée, etc. Je ne les ai jamais vu prendre le combiné et montrer l’exemple mais sinon j’ai vu des crises de larmes, de tétanie... 
    On va pas parler des CDD renouvelés à l’envie, oublier ces abonnement wanadoo vendus à des mamies sans ordinateur ou ces services sur les lignes de personnes ne parlant pas suffisament le Français pour s’en défendre. J’ai vu des gens sombrer. Pas le suicide, l’alcoolisme plutôt.
    ça c’est pour les centres d’appels. Ailleurs j’y ai aussi vu le harcèlement, les médecins du travail qui ferment les yeux, les promotions copinage, les syndicats complaisants ou ça y ressemble. Parce que les tracts ou la journée de ponction sur salaire, ça va un moment...
    J’ai vu aussi ce 6ème étage avec ces gens au placard, qui n’ont rien à faire de leur journée, qui pour certains ne s’en interdiront pas moins de lire le journal, parce qu’ils ont des valeurs. Ils n’ont pas été élevés comme ça. Alors ils font semblant.... Semblant de quoi  ? Petit à petit, ils oublient. Ils attendent... La retraite. Pas que ça change, ils n’y croient plus... Mais il faut vous dire, Monsieur, que le meilleur s’y trouve aussi au 6ème... c’est une issue possible quand on veut rester un minimum « clean » pour parler comme vous. De toute façon on a pas le choix, il y a la femme, la famille, les voisins et la crise, « l’ailleurs c’est pareil »... Mais tous au 6ème ne le voient pas comme ça.

    Ah oui, j’ai vu votre numéro vert sur « l’Intranoo » pour appeler à l’aide si ça va pas bien. C’est bizarre mais j’ai pas confiance. Remarquez ça conviendrait peut-être à mon pote XXXXX, lui il ne s’y fait pas, au placard.

    Mais comptez pas trop qu’il vous appelle à l’aide. Surtout si ça peut vous faire sauter.


  • kitamissa kitamissa 3 octobre 2009 19:16

    je suis quand même surpris qu’avec ce battage autour de ce qui se passe à France Télécom ,qu’aucun membre du personnel vienne donner son avis ,et son vécu quotidien au sein de cette entreprise « si meutriére »..
    tous les article que l’on a pu lire jusqu’à maintenant sur établis sur des « ont dit que !... »

    je l’ai écrit à maintes reprises et ne suis pas le seul à le constater .....

    France télécom s’est ouvert à la concurrence sur un projet du gouvernement Jospin ( oui...vous savez le Marxiste ..qui voulait le bien du peuple !...) l’état est un des actionnaires minoritaire,les actionnaires peuvent être vous ou moi,si vous achetez des actions et vous estimez« qu’elles feront des petits ».....
     
    et le PDG est placé par un conseil d’administration,donc peut être viré si les actions se cassent la geule ...

    d’autre part France Télécom est devenue une entreprise privée,donc plus de manne providentielle avec les impôts du pékin moyen,mais avec ses propres moyens,

    alors il faut se mettre à bosser,parce que dans le privé,si on bosse pas,et bien on est sur le carreau,il faut et faire des recettes,du bénéfice,et calculer la marge et pour les salaires,et pour l’investissement ,et pour le fonctionnement de l’entreprise,et pour payer les actionnaires,parce que si il n’y a plus d’actionnaires,il n’y a plus d’entreprise...voilà...

    et les braves anciens fonctionnaires qui guettaient la pendule annonçant la sortie à 17 heures,et qui commencaient à se laver les mains et à glander à partir de 15h30 se sont vus soudain obligés de bosser pour garder leur place,parce que là...finie la rigolade,faut gratter pour gagner sa croûte !....

    et là,y’en a qui sont surpris,et qui ne supportent pas ! c’est terrible c’est certain,mais va falloir s"y faire parce que ça ne reviendras plus jamais comme avant !


    • herbe herbe 3 octobre 2009 19:43

      Je suppose que vous avez pris la peine de lire cet article, le commentaire juste ci dessus par exemple  ?

      Et puis vous écoutez et regardez quel type de chaine ?

      Faites gaffe parce que vous risquez de donner d’autres idées à certains membres du personnel devant une telle surdité et/ou aveuglement ...Ils n’auront simplement qu’à lire les droits de l’homme ( qui contient des solutions à beaucoup de problèmes classiques liés à l’inhumanité à l’oeuvre ...)

      C’est aussi en parti ces dénis tant de fois exprimés qui expliquent tant de choses ...


    • Yohan Yohan 3 octobre 2009 21:13

      On n’est pas tous fait du même bois, faut croire. J’ai quitté des entreprises du jour au lendemain parce qu’on me faisait chier plus que de normal. Une fois, j’ai même renversé un bureau de rage et je n’ai jamais regretté de l’avoir fait. J’ai toujours préféré assumer les risques que de baisser mon froc. Ce qui tue les gens c’est le silence et la lâcheté. Ce qui a changé peut-être par rapport à hier, c’est le retour en force du silence, la peur du chômage, sans doute.


    • kitamissa kitamissa 3 octobre 2009 23:06

      salut Yohan..

      là,tu as tout dit,les gens n’osent pas se rebifer par crainte et manque de c........eh oui,y’a les crédits et la baraque à finir de raquer !.....
      eh bien,comme toi,ça m’est arrivé de me tirer quand ça commencait à me gonfler,et puis la vie continue,on recherche du taf et puis c’est tout !

      et puis un jour,alors que je bossais dans une grosse entreprise de TP ( Razel) il y a eu compression de personnel dans un secteur,et j’ai fait partie de la charette alors que je m’étais défoncé à mort dans mon boulot ..

      eh bien c’est à la suite de cet évènement que j’ai décidé d’être mon propre patron,au moins si je faisais des conneries,je serai le seul responsable !

      et puis ça a marché,et même pas mal marché du tout !


    • Enola Gay Revival Enola Gay Revival 3 octobre 2009 23:08

      Yohan, on est tous des hommes pareils

      > plus ou moins nus sous le soleil.


  • kitamissa kitamissa 3 octobre 2009 20:26

    lorsque je lis un commentaire qui commence par « la photo des portes d’un camp de concentration est tout à fait appropriée ... » en général je m’arrête là !

    parce que là franchement ,c’est caricatural,il y a peut être du vrai ,mais j’attends des vérités plus pondérées et plus claires .....

    ce ne doit pas être le seul de FT,il y a bien des cadres qui lisent Avox ? ou même du personnel subalterne ? mais j’attends plusieurs avis ,et après on recoupe pour faire le tri du vrai et de l’éxagèration !.....

    sinon ce que regarde à la boite à images ...... eh bien ....Arte en général ,ou bien Thalassa ,ou bien encore des Racines et des Ailes ,sans oublier les bons films !....

    ça se cantonne à çà !.....

    ah ouais,j’oubliais...quand on ne se sent pas bien dans une boite,on se barre,si si,on a encore ce droit là en France !


    • herbe herbe 3 octobre 2009 21:02

      Ah alors vous êtes passé tout près de la cinq avec un « C dans l’air » qui a traité le sujet.

      je reconnais que la photo est outrancière mais sachez que la réponse à une outrance est souvent une autre outrance.

      Sinon On trouve de bon articles qui traitent du sujet sur Internet, Maxime vivas en a proposé un juste au dessus.

      C’est vrai que la réalité est complexe sur le sujet « victime vs bourreau », il y a plein de choses à prendre en compte comme le déni, la peur de l’nconnu, le syndrome de Stockholm etc.

      Et cette fameuse prison intérieure exposée ici : http://www.agoravox.fr/actualites/citoyennete/article/trop-sages-42441
       peut expliquer en partie pourquoi on ne profite pas du droit de se barrer même si on ne se sent pas bien ...


    • Olivier Bonnet Olivier Bonnet 3 octobre 2009 21:07

      @ kitamissa : "France télécom s’est ouvert à la concurrence sur un projet du gouvernement
      Jospin ( oui...vous savez le Marxiste)«  : vous parlez de celui qui s’est présenté à la présidentielle en précisant »mon programme n’est pas socialiste«  ? De toute façon, que ce soit ces sociaux-traîtres ou pas, rien à battre, quel est le rapport ? Jospin et DSK ont privatisé à tour de bras, voilà pourquoi ils ne sont pas de gauche. Mais quand on a dit ça, en quoi a-t-on fait avancer le débat ? Vous parlez de »on dit que", mais c’est oublier qu’il y a deux livres qui dissèquent le phénomène d’un management inhumain qui menace la santé mentale des salariés. Dont un qui date de 2004. Alos vos conneries sur les fonctionnaires qui sont feignants, lamentables clichés de café du commerce de droite à deux balles, gardez-les vous.


  • Yohan Yohan 3 octobre 2009 21:20

    Désolé monsieur Bonnet. Vous avez un discours de faux cul/
    Ce n’est un secret pour personne. Les fonctionnaires ne sont certes pas des feignants ni des nuls, mais leur rythme de travail est nettement moins prenant que dans le privé. Ayez au moins l’honnêtete de la reconnaître


    • taktak 5 octobre 2009 08:55

      Ah bon ?

      Je suis pas au courant.
      Idées reçues que les fonctionnaires travaillent moins, que le rythme est moins prenant, dont se gargarisent bien des « managers » du privés.

      Pour suivre des opérations dans le secteur du BTP, en étant fonctionnaires, on travaille au même rythme que le privé, souvant en étant moins nombreux.

      A ce compte, je peux propager aussi les idées reçues qu’on a dans le public sur le privé, à savoir le manque de professionalisme et l’absence de tout scrupule ou même de bon sens.
      Idées reçues trouvant leur fondement dans de solides et désagréables expériences dans notre collaboration. Pourtant, je reste convaincues que les gens qui travaillent dans ces entreprises ne sont pas moins compétents que dans le public, ni moins travailleurs. Je sais par contre qu’ils ne poursuivent pas les mêmes buts.

      Bref, ni plus ni moins, privé et public ne peuvent avoir le même fonctionnement puisqu’ils n’ont pas les mêmes objectifs.

      En revanche, au vu de votre ton agressif et peu ouvert, vous ne démontrez pas une capacité d’ouverture, de reflexion et de recul pourtant si importante dans le milieu du BTP pour faire avancer aux mieux pour tout le monde les opérations.


  • kitamissa kitamissa 3 octobre 2009 21:59

    mais dites moi Bonnet ....

    mes lamentables« clichés de café du commerce de droite » comme vous dites si bien,ils ont autant de valeur que vos clichés de comptoir de chez Dédé ,bar, pmu et annexe du PCF ...
    on est en démocratie que je sache ,et même si mes posts vous défrisent parce qu’ils ne cirent pas vos pompes souffrez au moins qu’au nom de la liberté d’expression,on puisse donner un avis ...

    j’ai des idées libérales certes ,mais je n’ai jamais commandé à quiconque de garder ses idées pour lui ,même si elles ne sont pas les miennes !


    • Olivier Bonnet Olivier Bonnet 4 octobre 2009 00:37

      Franchement, quand on balance une telle connerie que ce cliché que les fonctionnaires sont tous des feignants, qui est si évidemment imbécile, je comprends qu’on se vexe dès lors qu’on vous le fait remarquer. Il y a de tout chez les fonctionnaires, comme partout ailleurs. Et vous êtes un âne de prétendre le contraire, sans une once de subtilité : sinon, vous n’émettriez pas un jugement à l’emporte-pièce de la sorte, binaire, manichéen... Tout le contraire d’intelligent. Mais l’intelligence, disait Coluche, on croit toujours qu’on en a assez, puisque c’est avec elle qu’on juge !


    • kitamissa kitamissa 4 octobre 2009 09:19

      bon..pour en terminer ...Mr Bonnet ...

      je n’ai jamais mis tous les fonctionnaires dans le même sac,bien evidemment qu’il y a des gens ayant une conscience professionnelle.....mais il y a pas mal de baltringues également qui ont choisi la fonction publique pour la planque ,j’en ai dans ma famille,et dans des corps d’état différents,donc j’en parle en connaissance de cause....bref !

      alors comme ça,celui qui n’épouserait pas vos idées serait un crétin ? ça me rappelle quelqu’un d’autre sur Avox qui tient le même raisonnement .....

      si vous croyez être le détenteur unique de l’intelligence sur ce forum,vous manquez par contre de modestie .....

      je vous laisse là,mariner dans votre jus avec votre prétendue intelligence puisque vous semblez si satisfait de vous même !

      je ne vous en veux même pas,je vous plains !


  • BA 3 octobre 2009 22:14

    Quand le PDG de France Télécom voulait mettre fin à la « pêche aux moules ».

    Une vidéo mise en ligne par le site Mediapart montre Didier Lombard mettant la pression sur ses équipes, le 20 janvier dernier. Ceux des salariés qui « ne sont pas à Paris, qui pensent que la pêche aux moules c’est merveilleux... eh bien c’est fini », lance-t-il notamment, alors que la série des suicides a déjà commencé.

    Le 20 janvier dernier, la pression était déjà palpable chez France Telecom, comme en témoigne une vidéo, dénichée vendredi 2 octobre par le site internet Mediapart, qui y consacre un article. Alors qu’il remet devant ses équipes les Orange Labs Awards (des trophées de l’entreprise récompensant les meilleures innovations technologiques), Didier Lombard, le patron d’Orange France Télécom qui fait aujourd’hui la une des médias depuis la série de suicides de salariés de France Télécom, s’adresse en ces termes à ses salariés : « On sait pas bien ce qui va se passer. Il va falloir qu’on s’adapte à la réalité qui va se présenter vers nous avec une rapidité encore plus grande. »


    Et de lancer, comme un avertissement : « Ceux qui pensent qu’ils vont pouvoir continuer à être sur leur sillon et pas s’en faire tranquille, se trompent. »

    Ce n’est pas tout : ceux des salariés de France Télécom qui « ne sont pas à Paris, qui pensent que la pêche aux moules c’est merveilleux... eh bien c’est fini », ajoute Didier Lombard.

    Une petite phrase qu’il explicite : « Même s’ils resteront aussi nombreux, il y aura autant de crédits, autant d’activités, il va falloir qu’on s’adapte aux sujets tels qu’ils sont sur la table aujourd’hui, et pas ceux qu’on a rêvés il y a vingt ans. »


    Un porte-parole de la direction d’Orange, contacté par Mediapart vendredi, a cherché à nuancer ces déclarations du PDG de France Télécom, tenues lors de cette réunion privée, et dont les images n’étaient pas destinées à la diffusion en dehors du groupe : « C’est un homme qui s’adresse à des chercheurs du centre de recherche de Lannion, dont lui-même est issu », a-t-il expliqué. Il s’agissait « d’une blague entre camarades de Polytechnique. La pêche aux moules est une allusion à la Bretagne, il ne s’agissait pas de stigmatiser les fonctionnaires ».


    Reste que la diffusion de cette vidéo ne va pas arranger les affaires de Didier Lombard, en pleine polémique sur le stress au travail et les restructurations brutales de France Télécom. Sur les 24 suicides recensés depuis 18 mois dans l’entreprise, un technicien de ce centre de recherches et de développement de Lannion s’est donné la mort dans la nuit du 29 au 30 août, rappelle Mediapart.

    http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/social/20091003.OBS3432/quand_le_ pdg_de_france_telecom_voulait_mettre_fin_a_la_.html?idfx=RSS_notr&xtor=RSS-17

    Cette vidéo est un scandale insupportable.

    Comme le dit cet article, il y a eu 24 suicides en 18 mois chez France Télécom.

    Maintenant, nous devons résilier nos abonnements Orange / France Télécom.

    Maintenant, nous devons demander la démission de cette ordure.


    • Olivier Bonnet Olivier Bonnet 4 octobre 2009 00:39

      Mais puisque kitamissa et tous les abrutis dans son genre vous expliquent que les fonctionnaires sont tous des feignants !


    • Yohan Yohan 4 octobre 2009 10:39

      Bravo pour la méthode. Tu vas résilier ton abonnement France Telecom et que crois-tu qu’il va se passer si tout le monde fait comme tu dis ?


  • kitamissa kitamissa 4 octobre 2009 09:22

    quand on attaque quelqu’un avec des arguments aussi minables,c’est qu’on n’a plus rien à dire !
    regardez vous bien dans une glace avant de traiter les autres de ce que vous êtes vous même !


    • Olivier Bonnet Olivier Bonnet 4 octobre 2009 09:32

      Ce qui est minable, c’est ça : ’"alors il faut se mettre à bosser,parce que dans le privé,si on bosse pas,et bien on est sur le carreau,il faut et faire des recettes,du bénéfice,et calculer la marge et pour les salaires,et pour l’investissement ,et pour le fonctionnement de l’entreprise,et pour payer les actionnaires,parce que si il n’y a plus d’actionnaires,il n’y a plus d’entreprise...voilà...

      et les braves anciens fonctionnaires qui guettaient la pendule annonçant la sortie à 17 heures,et qui commencaient à se laver les mains et à glander à partir de 15h30 se sont vus soudain obligés de bosser pour garder leur place,parce que là...finie la rigolade,faut gratter pour gagner sa croûte !....

      et là,y’en a qui sont surpris,et qui ne supportent pas ! c’est terrible c’est certain,mais va falloir s"y faire parce que ça ne reviendras plus jamais comme avant !"


  • ZEN ZEN 4 octobre 2009 09:45

    On se calme ! smiley

    J’ai même rencontré des cadres du privé qui ne se fatiguent pas beaucoup (dans ma famille aussi) et des « fonctionnaires » (ce mot est horrible !) souvent épuisés
    C’est dans l’armée que j’ai rencontré le plus de tire-au-flanc
    Comme quoi rien n’est simple...
    Pendant que l’on se querelle de manière infantile avec des slogans éculés entre catégories sociales , par jalousie et étroitesse d’esprit, nos bons maïtres nous mènent en bateau
    Diviser pour régner, qu’ils disaient...


  • kitamissa kitamissa 4 octobre 2009 10:30

    ce qui est minable c’est ce panneau d’entrée de camp de concentration pour illustrer vos arguments !

    vos amalgammes dénotent bien de votre mentalité !

    je ne vous salue pas Bonnet !


  • Yohan Yohan 4 octobre 2009 10:42

    Moi non plus


  • Yohan Yohan 4 octobre 2009 10:52

    D’ailleurs, c’est à se demander s’ils ont une cervelle ces gens bien pensants qui défendent coûte que coûte les fonctionnaires. Il y en a même un plus haut qui prétend soutenir les salariés de France telecom et qui n’a rien trouvé de mieux que d’appeler les abonnés à résilier leur abonnement à FT. Evidemment, l’argent pousse sous les pavés...


    • Yohan Yohan 4 octobre 2009 11:17

      Salu Ranta, merci
      Les gens comme Bonnet aiment à distribuer les bons et les mauvais points du haut de leur suffisance. Il suffit de voir sa bio pour comprendre.


    • Olivier Bonnet Olivier Bonnet 4 octobre 2009 11:29

      Et les trolls se déchaînent ! Il est donc tout à fait normal, puisque les fonctionnaires sont de feignants qui n’en rament pas une, que «  »Dans leur rapport annuel sur la santé au travail, présenté en mars au comité d’établissement de la direction régionale centre-est de France Télécom, des médecins du travail s’inquiètent du « mal-être » existant dans les sites France Télécom de Rhône-Alpes et Auvergne, où s’accroissent le « stress, le désarroi, les troubles anxio-dépressifs ». « Nous tenions à alerter sur la gravité d’une situation qui nous inquiète », écrivent les médecins dans le document. « Le stress, le désarroi, les troubles anxio-dépressifs liés aux transformations du travail ne cessent de s’accroître chez le personnel », détaillent-ils, en évoquant des salariés qui « ont de plus en plus de mal à se reconnaître dans ce qu’ils font ». (...) « Les situations de stress sont constantes, l’exigence de productivité et de performance entraîne des efforts constants pour rester dans la course. » Tout y est déjà. On remarquera cette phrase : "Certes, fort heureusement, il ne s’agit pas aujourd’hui de suicides, en ce qui concerne l’opérateur télécoms (encore que cela reste tout de même à vérifier si l’on en croit quelques remontées syndicales)... mais un livre publié en 2004, intitulé La machine à broyer faisait d’ores et déjà état de conditions de travail mettant en péril l’intégrité mentale des salariés du groupe.« Vous avez bien lu : La machine à broyer est sorti en 2004 ! » Et qu’a-t-on fait ? Orange a continué à accumuler des bénéfices énormes et ce management qui s’attaque à l’intégrité mentale des salariés a perduré. Est-ce ainsi que Ranta, Yohan, kitamissa et les autres voient les choses ? « Tant pis pour leurs gueules à ces salauds de fonctionnaires » ? Ce n’est plus une question politique, juste de valeur humaine. Et distribuer bons et mauvais points n’est même pas utile : ceux qui sont dans le camp du « chacun pour sa gueule » peuvent-ils se regarder dans la glace ? Si oui, ils n’ont juste aucun sens moral. Et m’accuser d’être « bien-pensant » est un bien piètre déni de leur honteuse attitude.


    • italiasempre 4 octobre 2009 12:00

      Kitamissa -comme Yohan et Ranta d’ailleurs- n’a jamais affirmé que tous les fonctionnaires étaient des faignasses. 

      Malheureusement nuancer ne fait pas partie des priorités de Mr Bonnet, lire exactement ce que son lecteur écrit et non pas l’intérpreter comme il l’entend, non plus.

      Mr Bonnet est -sûrement- un excellent journaliste, il serait souhaitable qu’il apprenne les bases les plus élémentaires de la conversation humaine.

  • jaja jaja 4 octobre 2009 11:15

    A chaque problème sa solution ! En ce qui concerne France Télécom sa renationalisation s’impose d’urgence...

    Nous devons empêcher la privatisation de la Poste. Nos enfants et petits-enfants ne doivent pas avoir comme seule perspective que de bosser comme des esclaves et payés au lance-pierre dans le monde pourri des entreprises dont les seuls profiteurs sont les actionnaires. (Les seuls authentiques fainéants)....

    N’en déplaise à ceux qui ont une vocation de garde-chiourmes...


  • Yohan Yohan 4 octobre 2009 11:38

    Dis Bonnet ? pour un gars qui se réclame d’être journaliste. Il me semble que tu as laissé ta déontologie au vestiaire. Procéder par amalgame et mensonges, c’est plutôt stalinien comme méthode non ?. Où a tu pêché la phrase "Tant pis pour leurs gueules à ces salauds de fonctionnaires ». A ma connaissance, il n’y a que toi qui t’es permis de l’écrire.
    Si tu n’as que l’outrance pour argumentation, change de métier


    • Olivier Bonnet Olivier Bonnet 4 octobre 2009 11:48

      Je caricature à peine : c’est bien ce qui suinte de vos commentaires.


    • Cosmic Dancer Cosmic Dancer 4 octobre 2009 12:34

      Non, Bonnet, ce n’est pas « ce qui suinte » de leurs commentaires. Mais plutôt ce qui émane des vôtres. Et puis faites gaffe, d’aucuns se complaisent souvent à rappeler sur ce site, puisqu’ils ont lu Les Bienveillantes, que le goût lexical pour le registre liquide dénote un penchant pour ce dont vous affublez vos contradicteurs, à l’instar d’un autre rédacteur génial et de tous connus sur ce site, ça commence par F.


  • Yohan Yohan 4 octobre 2009 12:01

    Trop facile.
    Moi ce que je dis c’est qu’en temps de crise tout le monde devrait être logé à la même enseigne et partager les sacrifices à faire. Je ne vois pas pourquoi France Telecom devrait échapper aux réalités de la concurrence mondiale. Qui vient plaindre ici les routiers, les pêcheurs, les ouviers du textile, toutes ces petites gens du privé qui perdent leur emploi. C’est toujours la même litanie,de compassion il n’y en a pour pour les profs, les EDF, les SNCF, brefs des gens qui ont la sécurité de l’emploi et une retraite quasi chapeau . Et quand on émet la moindre ligne sur eux, on est immédiatement caricaturé. J’en ai plus que marre de cette dictature de la pensée.
    Ceux qui souffrent le plus dans les entreprises, on n’en parle jamais.


    • jaja jaja 4 octobre 2009 12:26

      "Qui vient plaindre ici les routiers, les pêcheurs, les ouviers du textile, toutes ces petites gens du privé qui perdent leur emploi"

      Que je sache Molex, Caterpillar, Freestyle, Rexam, Continental etc. sont des boites privées.... Vous qui les plaignez tant avez-vous bougé vos fesses pour les soutenir.... comme nous l’avons fait, nous, jusqu’au tribunal de merde qui s’est permis de juger Xavier Mathieu de Continental, alors que les prédateurs patronaux n’étaient pas inquiétés le moins du monde par cette justice de classe...

      Vous dites vraiment n’importe quoi. L’espoir c’est que privé comme public se soulèvent ensemble contre l’oligarchie dirigeante. Les diviser n’est que dans l’intérêt de la racaille patronale...

      C’est à cette unité que nous travaillons contre les tentatives de division qui ont pour seul but de s’attaquer à tel ou tel secteur isolé donc affaibli....


    • Cosmic Dancer Cosmic Dancer 4 octobre 2009 12:39

      Quel est ce « nous » au nom duquel vous parlez, Jaja ?
      Vous dites « travailler contre les divisions », c’est tout à votre honneur, mais si vous entendez faire advenir la concorde, ce n’est certainement pas avec autant d’agressivité que vous y parviendrez.

      Ni non plus sur la base dichotomique de gentils travailleurs versus salauds de patrons.


    • jaja jaja 4 octobre 2009 12:50

      @ Cosmic : La concorde dont je rêve est celle entre les travailleurs, les chômeurs et tous les exploités de ce pays et d’ailleurs....

      La frontière, la ligne de démarcation entre « eux » et « nous » est justement l’appartenance de classe. Ceux qui se gobergent, les patrons du CAC 40 et ceux qui les soutiennent, sont nos ennemis irréductibles.

      Entre « eux et »nous« c’est une question de rapport de force, actuellement hélas en leur faveur.

      A »nous" d’inverser cette tendance et de faire en sorte d’avancer vers la voie qui débouchera sur l’égalité sociale et la démocratie directe...


    • Yohan Yohan 4 octobre 2009 12:55

      Jojo,
      Qu’est-ce que tu connais de mes actions ? Beaucoup de ces boites sont victimes de la crise, d’autres de patrons voyou. D’accord pour se battre pour empêcher les destructions d’emploi quand c’est possible, mais pas en se contentant de brûler des pneus sur le parking. D’ailleurs, si les salariés sont convaincus de pouvoir sauver leur entreprise et qu’on se trouve dans une situation de patron voyou, je préconise de les transformer en SCOP sur décison de justice , une occasion de responsabiliser tout le monde. Ensuite on se met au boulot...


    • Cosmic Dancer Cosmic Dancer 4 octobre 2009 12:59

      Je crains, Jaja, que ce vœu pieu ne soit idéaliste non au sens d’un rêve de nature assez chrétienne, mais au sens où il fait fi et de la nature humaine et du fonctionnement des groupes humains. En outre, je crains qu’il ne ressemble à un totalitarisme déjà expérimenté dans l’histoire, et douloureusement, puisque vous savez certainement que les plus grands dictateurs ont toujours promis de renverser « les élites » au profit du « petit peuple » et des « opprimés ».
      Et dans ce rêve, il y a toujours des apparatchiks.

      Pour ce qui me concerne, il m’est indifférent que certains soient extrêmement riches. Je ne leur envie rien, sauf peut-être quelques vacances bien méritées sur quelque île paradisiaque.

      Il me chagrine en revanche que nombreux soient extrêmement pauvres.

      Mais je ne pense pas qu’en dépouillant les uns, on aide les autres.

      Autrement dit, je ne suis pas révolutionnaire.


    • Cosmic Dancer Cosmic Dancer 4 octobre 2009 13:01

      Super, Yohan. Quand écris-tu sur l’une de ces expériences de création de SCOP ? J’aimerais lire un tel témoignage.


    • Yohan Yohan 4 octobre 2009 13:14

      cosmic,
      Nous sommes passés en SCOP cette année. Ce qui change, c’est que quand les comptes tanguent, tout le monde se sent concerné, puisque chacun est en quelque sorte un patron en %.
      Je peux te dire que les employés d’hier ne sont pas les plus généreux quand il s’agit de fixer le salaire du petit nouveau..D’où ma méfiance pour les discours « généreux » des Bonnet, Jojo et consors. L’homme est un loup potentiel quel que soit son CSP. 


    • ZEN ZEN 4 octobre 2009 13:29

      « Il me chagrine en revanche que nombreux soient extrêmement pauvres. »

      Oh ! c’est chou...
      On dirait une dame patronnesse su 19°s


    • Cosmic Dancer Cosmic Dancer 4 octobre 2009 13:44

      Il fallait bien que le vieux nez du copier-coller tente un trait d’esprit poussif pour maintenir en forme ce qu’il lui reste de neurone.


    • ZEN ZEN 4 octobre 2009 14:12

      Le vieux NEZ vous salue bien..


    • Cosmic Dancer Cosmic Dancer 4 octobre 2009 14:19

      Vous eûssiez, je le sais, préféré qu’à hauts cris je m’indignasse, brandissant tel un justicier glaive mon généreux courroux, et en guise de blanche patte la très chrétienne vertu d’un cœur à saigner pour les malheureux, victimes innocentes expiant nos péchés égoïstes, et que d’un ardent geste je dénonçasse l’Immonde, la Bête de la fin des temps et ses tentacules criminelles, voire que je m’immolasse sur l’autel de la noblesse d’âme grâce au vocabulaire approprié. Qui de nous deux est patronnesse ?


    • ZEN ZEN 4 octobre 2009 14:24

      OK Chantecler
      La dame patronesse fait dans la morale bourgeoise ou petite-bourgeoise
      A-t-elle déjà pris le métro pour rencontrer de vrais gens ?


    • Cosmic Dancer Cosmic Dancer 4 octobre 2009 14:25

      D’accord avec votre diatribe contre l’économie virtuelle et les traders fous.


    • Olivier Bonnet Olivier Bonnet 4 octobre 2009 14:25

      Qui ne dit mot consent et oui, la richesse obscène des uns passe par l’exploitation des autres. Vous pouvez vous cacher derrière votre petit doigt autant que vous voudrez, c’est un fait.


    • Cosmic Dancer Cosmic Dancer 4 octobre 2009 14:26

      Non bobo comme Père Zen qui prend le vélo, je prends le métro, ce qui me permet de lire, contrairement à lui qui n’y entend goutte.


    • ZEN ZEN 4 octobre 2009 14:34

      Non,Grand- Mère CD
      Je fus aussi parisien de nombreuses années
      Métro, vélo...
      Délicieuse commère et concierge avec ses plus-que -parfait...


    • Cosmic Dancer Cosmic Dancer 4 octobre 2009 14:38

      Oh, vous fûtes une commère délicieuse et une concierge plus-que-parfaite ! Ca ne m’étonne guère. J’utilise quant à moi le subjonctif que la grammaire impose en certaines circonstances. Un respect de la langue que je dois sûrement à ma jeunesse.
      Votre vie, votre avis, m’indiffèrent, Père Poltron.


    • ZEN ZEN 4 octobre 2009 16:16

      « Votre vie, votre avis, m’indiffèrent, Père Poltron »

      Mamie Cosmic, on ne dirait pas..
      qu’est ce qui vous fait revenir à la charge, pistolets au poing ?
      Narcissisme ? smiley


    • masuyer masuyer 6 octobre 2009 22:14

      Cosmic,

      Pour ce qui me concerne, il m’est indifférent que certains soient extrêmement riches.

      Il me chagrine en revanche que nombreux soient extrêmement pauvres.

      Hélas, un peu de réflexion vous aurait permis de noter que l’un ne va pas sans l’autre, la richesse matérielle n’étant pas une valeur absolue mais relative.

      Vous ne vous êtes pas ému de la déclaration de Yohan :

      Moi ce que je dis c’est qu’en temps de crise tout le monde devrait être logé à la même enseigne et partager les sacrifices à faire. Je ne vois pas pourquoi France Telecom devrait échapper aux réalités de la concurrence mondiale. Qui vient plaindre ici les routiers, les pêcheurs, les ouviers du textile, toutes ces petites gens du privé qui perdent leur emploi.

      Qui reviens à dire que la dégradation des conditions de travail de ceux qui étaient encore un peu protégés devrait rendre plus supportable aux autres l’exploitation qu’ils subissent.

      C’est le problème d’une « gauche laïque » se retrouvant dans les valeurs démocrates chrétiennes d’un Bayrou.  smiley

      Personnellement je ne suis pas sur que la dégradation des conditions de travail des fonctionnaires ou assimilés permettent l’amélioration des miennes, entrpreneur individuel vendant ma force de travail aux scieries et aux exploitants forestiers à des prix très nettement inférieurs que ceux pratiqués il y a dix ans. Mais bon peut-être devrais-je me réjouir de leur déchéance et me sentir ainsi mieux considéré ?


    • Cosmic Dancer Cosmic Dancer 6 octobre 2009 22:29

      "Qui reviens à dire que la dégradation des conditions de travail de ceux qui étaient encore un peu protégés devrait rendre plus supportable aux autres l’exploitation qu’ils subissent."

      C’est précisément ce que je dis, mais je constate que vous ne comprenez rien, comme toujours. Je dis, procédons par image, que déhabiller Paul pour habiller Jacques n’est pas une solution smiley

      Ciao.


    • masuyer masuyer 7 octobre 2009 06:33

      Bien que n’ayant pas été comme vous un brillant sujet de l’école de la République ayant réussi mon seul mérite à m’élever dans l’échelle social au-dessus de la place assignée à mon père dans notre très hiérarchisée société française (et à vrai dire m’en battant les steacks), il me semble que ce n’est pas tout à fait ce que vous avez dit.

      Reprenons la citation dans son ensemble :

      "Pour ce qui me concerne, il m’est indifférent que certains soient extrêmement riches. Je ne leur envie rien, sauf peut-être quelques vacances bien méritées sur quelque île paradisiaque.

      Il me chagrine en revanche que nombreux soient extrêmement pauvres.

      Mais je ne pense pas qu’en dépouillant les uns, on aide les autres.« 


      Sauf erreur de ma part, en toute logique, dans la dernière phrase, les uns renvoient à ceux cités dans la première phrase, donc les extrêmement riches, quand les autres sont donc les extrêmement pauvres.

      Ainsi votre raisonnement se comprend ainsi : ce n’est pas en dépouillant les riches qu’on aide les pauvres.

      Il n’est pas neutre d’employer ici le terme »dépouiller" Ainsi dans une réthorique à la mode depuis quelques décennies maintenant tout mécanisme de redistribution.sociale est présenté comme un vol de ceux qui ont réussis (des brillants) au profit de ceux qui ont ratés (les feignasses).

      La demande de justice sociale est présentée comme un désir de revanche sociale.

      Or il ne peut y avoir d’extrêmement riches sans qu’il existe des cohortes d’extrêmement pauvres.

      Si vous restez dans une échelle mettons de 1 à 7, le plus favorisé sera riche certes, et le moins favorisé sera pauvre mais aucun ne le sera extrêmement. Cette échelle étant nettement supérieure, comment ne pas vous chagriner ? smiley


    • Olivier Bonnet Olivier Bonnet 7 octobre 2009 07:45

      @ Masuyer : votre démonstration est impeccable et Cosmic dancer se révèle tartuffe lorsqu’il nie qu’on peut soulager le sort des plus pauvres en ponctionnant les très riches, ce qui ne devrait même pas se discuter !


  • Cosmic Dancer Cosmic Dancer 4 octobre 2009 12:20

    Ce n’est pas la privatisation qui tue. Quid des professeurs, des gendarmes, des personnels hospitaliers sous pression, suicidés ?
    Le « management » à la française, aussi bien dans le public que dans le privé, implique, par sa tendance néfaste à la cooptation et une vision tronquée du travail dans laquelle le mouvement est quasi impossible - ascenceur social bloqué, mais également parcours obligé, embauches au diplôme non aux compétences, vie professionnelle étriquée pour les travailleurs, terreur due au système de retraite - que l’incompétence ait le pouvoir décisionnel, et ce tout autant du côté des managers, responsables, directions et autres titres honorifiques et salaires afférents, mais aussi du côté des syndicalistes professionnels, bien souvent.

    M. Bonnet se réveille parce que tous les confrères ont mis en lumière les drames de FT-Orange. Pourtant, voilà bien longtemps que le monde du travail, totalement aliénant, détruit des vies. Seulement, dans le public aussi. C’est ce dont parlent Yohan, Kitamissa, Capitaine, Italia, Ranta.

    Et c’est ce qui leur vaut de se faire courtoisement envoyer bouler comme de vulgaires trolls.


    • Yohan Yohan 4 octobre 2009 12:38

      Cosmic

      « ascenceur social bloqué, mais également parcours obligé, embauches au diplôme non aux compétences, vie professionnelle étriquée pour les travailleurs, terreur due au système de retraite - que l’incompétence ait le pouvoir décisionnel, et ce tout autant du côté des managers, responsables, directions et autres titres honorifiques et salaires afférents, mais aussi du côté des syndicalistes professionnels, bien souvent. »

      Là tout a tout dit.

      Le problème est là, c’est le modèle d’une société française dirigée des élites et des castes qui prend l’eau face au changement. Mais eux surnagent et continuent à décider pour ceux qui coulent.


    • jaja jaja 4 octobre 2009 13:00

      A propos des « syndicalistes professionnels » ils sont dénoncés par ceux-là même qui se battent.

      Écoutez ce qu’en disent ces ouvriers en lutte Place de la Concorde à Paris sur cette vidéo. Les choses sont peut-être en train de changer, le rapport de force de s’inverser...

      http://www.dailymotion.com/relevance/search/besancenot+continental/video/x9ojm0_les-conti-place-vendome-240609_news


  • kitamissa kitamissa 4 octobre 2009 13:32

    « les ouvriers en lutte » ..« .et le rapport de force.. »..

    que des poncifs de la pensée formatée par la bien pensance de la sphére de Besancenot
     
    manque plus que « vipères lubriques » « buveurs de sang » « les Zomes Zé les femmes de ce pays.... »

    ça c’était du temps de Marchais,et de MG Buffet !

    allez camarade,vas -y fissa ! il ne manque plus que toi Place de la Concorde !..... smiley  smiley


    • Olivier Bonnet Olivier Bonnet 4 octobre 2009 14:18

      @ kitamissa de la-droite-bien-pensante : Les riches sont-ils moins riches aujourd’hui ? Non, plus encore. Les exploités le sont-ils moins ? Non, davantage ! Alors ce qui est démodé, c’est plutôt vous qui prétendez que les choses ont changé et que le marxisme serait démodé alors que les inégalités n’ont jamais été aussi indécentes. Prétendez le contraire !


    • kitamissa kitamissa 4 octobre 2009 18:46

      je ne pretends rien Bonnet ....

      ce que je sais,c’est que son avenir on le fait soi même,on on réussit,ou on se vautre,mais il faut savoir prendre des risques .....

      j’ai été salarié moi aussi,comme beaucoup j’ai commencé dans ma 15eme année en 1957 ....
      et puis petit à petit j’ai compris que ce n’était pas les petits copains ou ceux de bons conseils qui m’aideraient à me sortir d’un avenir de merde ,alors j’ai bossé,et toujours et tout le temps,pour changer de condition,ça a demandé des années,mais ça a payé ...

      jamais syndiqué ! jamais rechigné pour faire des heures,rarement de congés payés ....

      j’ai fondé mon entreprise,j’ai eu jusqu’à 65 personnes en personnel ,j’ai toujours donné une chance à celui qui me demandait du boulot ,parce que je sais ce que c’est que d’en baver !

      alors la lutte des classes vous savez !.......ça c’est pour faire plaisir aux gogos qui avalent tout ce que leur disent ceux qui promettent un avenir radieux et le grand soir .....

      quelles classes ,pourquoi,vous êtes jaloux vous ? il y en a qui ont du fric ? et alors ? quand ils cassent leur pipe,ils vont dans le même trou que les autres ! et ils n’emportent rien avec eux !

      qu’est ce que c’est que cette connerie la lutte des classes ?

      tenez,regardez le nombre de prolos qui rêvent de gagner à l’euro Million .....ben voilà,un billet pour accéder au Nirvana !

      pour 2€,vous pouvez changer de classe ! qu’est ce que vous attendez ? si vous êtes l’heureux veinard,vous ne viendrez même plus écrire vos âneries sur Avox ,ben oui,nous on est la populace,on ne mélange pas les torchons et les serviettes voyons !


    • rocla (haddock) rocla (haddock) 4 octobre 2009 19:17

      Ami Maxim ,

      La phrase «  lutte des classes » a été inventée par des types dont l’ intérêt était de diviser pour régner .

      Reprise par des types essayant de manier le stylo à défaut d’ avoir manié la truelle .

      N’ ayant rien réussi dans leur petite vie ils sont pris entre le marteau et l’ enclume , la tête sur le billot leur servant de support pour leurs phrases creuses .

       Pas cap de créer des entreprises , cap de critiquer les boîtes qui leur donnent du boulot qu’ il ne sont même pas en mesure de refuser quand ça leur convient pas .



      La phrase lutte des classes est la même que «  suicide chez les salriés  », un ingrédient dans leur soupe à la grimace .

      J’ ai travaillé dans des grandes boîtes , quand un de nous avait des problèmes les autres le soutenaient . Il y avait un esprit d’ entraide mutuelle . 












  • kitamissa kitamissa 4 octobre 2009 13:55

    bon....

    merci aux amis et amies présents sur ce forum ,il y a un vide grenier et j’adore chiner !....

    aux « ennemis » smiley smiley je leur souhaite bonne bourre,pour vous défouler,venez dans ma bonne ville de Fontainebleau bourgeoise à souhait ,vous pouvez vous défouler chez le concessionnaire Jaguar ,là où les capitalistes viennent faire leurs emplettes ...
    il y a quelques Rolls et des Ferraris également ,venez nombreux avec vos cockails Molotov ,

    euhhhhh...ah ouais ,des bijouteries de luxe ( Breitling,Rolex,Vacheron Constantin,Oméga.....) et plein de beaux trucs qui brillent......,là une brique ne suffira pas pour briser la vitrine ,il faut du solide,mais je fais confiance à l’ingéniosité des camarades en lutte ...
    pour finir,il faut que je vous confie un secret ,les femmes de bourgeois sont en général de belles créatures ,nourries au caviar,blondes ou brunes,sexy dans leurs tailleurs Prada,la jupe remontée haut dans leurs 4x4 Cayenne,et en général pas farouches du tout !...

    allez y servez vous c’est ma tournée !.... smiley

    laissez m’en quand même un peu !.....

    à plus camarades !... smiley


    • rocla (haddock) rocla (haddock) 4 octobre 2009 14:44

      Oula..là ...


    • rocla (haddock) rocla (haddock) 4 octobre 2009 14:53

      Je reviens au début .

      Certaines personnes manquent de décence .


      Mettre en illustration une porte d’ entrée de camp de concentration des année 1945 pour parler de conditions de travail en 2009 est simplement un manque complet de discernement .

      Il faut être un concentré d’ imbécilité pour faire des choses pareilles .

      C ’est neus-neus sans frontières .

      Le bal de la banqueroute des idées .

      Vous Bonnet et certains autres , vous êtes mal paramétrés .

      Va falloir vous réinitialiser .


    • kitamissa kitamissa 4 octobre 2009 19:11

      pffffff......

      la lutte des classe ? et puis la suite qu’on se marre ?


    • rocla (haddock) rocla (haddock) 4 octobre 2009 19:24

      Pas de pot Chantecler

      J’ reviens du marché aux puces , j’ ai ach’té un arrosoir à trois balles là .

      On a pas fini .

      Passer de blagues à deux balles à blagues à trois balles , belle promotion , non ?

      J’ attendsles félicitations du jury  smiley)


  • rocla (haddock) rocla (haddock) 4 octobre 2009 17:22

    J’ ai été réinitialisé direct à l’ âge de 14 ans dans le fournil à deux heures du mat .

    12 heures par jour , 6 jours sur sept .

    Me faites pas rire j’ ai des gerçures aux lèvres , avec vos comparaisons foireuses de camps d’ exterminations avec un boulot à 35 heures .

    Ménagez-vous Chantecler , la vie est belle , essayez de vivre longtemps .


     


  • kitamissa kitamissa 4 octobre 2009 19:16

    salut Capitaine...

    bah ,c’est des aigris !

    quand on parle de boulot,ça dérange.....

    .qu’est ce que tu veux,à force d’entendre les mêmes promesses de la répartition égale des biens et des richesse sans rien foutre ( rien que ça !),y’en a qui prennent leurs désirs pour des réalités !


  • rocla (haddock) rocla (haddock) 4 octobre 2009 19:21

    Ils rèvent du petit pépère du peuple .

    L’ homme de faire des millions de morts .


    • jaja jaja 4 octobre 2009 20:09

      Quel mépris de la part de ces deux ex petits patrons. La boulange et le bâtiment je crois...J’imagine tout ce que leurs pauvres salariés ont dû subir...

      Et dire que Rocla méprise en permanence ceux qui n’ont « pas été capables » de monter leur boîte. Comme si tous rêvaient de devenir des exploiteurs en ce bas monde... Rocla ou Maxim en modèles auto-proclamés...

      Bien entendu ils continueront à prodiguer à tous leurs bons conseils pleins de bon sens. Quelle rigolade...


  • rocla (haddock) rocla (haddock) 4 octobre 2009 20:24

    Mais quels ânes ces Jajas et compagnie , ils vont se prostituer dans des boîtes qui les font gerber , qu’ avez-vous donc en lieu et place de couilles ?

    En même temps qu’ ils critiquent ils y passent leur vie .

    Remarquez je comprends vos frustrations ...

    Montez donc vos unités de production à votre image , neus-neus ambulants ...


  • frédéric lyon 7 octobre 2009 07:28

    Pauvre salariés de France Télécom qui se suicident à tour de bras. Ils sont quand même beaucoup plus fragiles que les salariés de Bouygues, de Free, ou d’Alice.


    C’est inquiétant pour la survie de France Télécom qui doit malheureusement faire face à une concurrence déchaînée et déloyale, de la part de sociétés privés disposant d’un personnel en acier trempé.


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