Commentaire de DEALBATA
sur La machine à créativité, interview de Stephen Thaler
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Si les théories implicites sont celles que David Bohm à pu développer avec sa vision d’un ordre implicite et d’un univers holographique et qu’elles recouvrent ses concepts là, il me semble qu’il y a une amorce de compréhension de ce que pourrait être la réalité, enfin celle qu’on peut décrire avec des mots et donc des idées et qui restent infiniment limités. (Qui passe, bien entendu, par une sortie de paradigme de la science actuelle)
« D’abord, l’allégorie relative au voyage vers Gaya, allusion vraissemblable à une théorie contemporaine qui laisse entrevoir une notion de la solidarité qui se tiendrait au confluent d’approches systémiques et métaphysiques »
J’essaie de traduire : Si le voyage vers Gaya peut être considéré comme un retour vers un état d’être primordial et dont la solidarité pourrait-être la réidentification à l’unicité de l’être (donc dissipation de la multiplicité), j’y souscris volontiers d’autant plus que l’allusion au mythe de l’androgyne (l’oeuf primordial) est un des signes actuellement visible qui donne une idée à quelle étape nous nous situons dans ce « voyage » de retour. Un autre signe qui renforce le sentiment que le voyage du retour est commencé : Le début de l’humanité a commencé par un passage du nomadisme à la sédentarité, actuellement nous pouvons observer le mouvement inverse. Tous ces symboles sont autant d’indicateurs que notre monde retourne à son état initial. Attention, pas de méprise, il ne s’agit pas pour moi d’y voir une quelconque transformation matérialiste de l’univers, ce retour est uniquement d’ordre mental mais c’est aussi avec celui-ci que nous projetons et percevons l’univers (cet univers ce dissipera donc avec la disparition du mental pour ne laisser plus que l’état d’être que nous avons quitté illusoirement au début de l’humanité)
Cet accord, dont vous avez justement décrit les différentes formes d’expressions, est ce que j’ai essayé humblement d’expliquer : C’est la résorption de la manifestation dans son principe (l’Etre) qui n’est pas l’Infini puisque la réalité n’admet pas de définition et l’être en est déjà une. « L’accord » est donc la fusion ou plutôt la réintégration de toutes les expressions vers la source originelle. La Poésie ou la prose sont comme des marqueurs de l’être qu’il se donne à lui-même pour se retrouver dans l’illusion de l’existence.