Commentaire de Michel Bonnet
sur La civilisation de la contagion


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Michel Bonnet (---.---.196.23) 22 février 2006 18:38

M. de St Cyr, En prenant connaissance de votre texte, je découvre quelques points communs dans la réflexion. jusqu’à l’âge de 45 ans je ne croyais pas en Dieu car les cérémonies catholiques du curé de village jusqu’aux évêques du Vatican, ne m’ont jamais inspiré. J’étais tout à fait d’accord avec votre analyse, jusqu’au jour où je suis tombé sur un livre « la Terre n’Est qu’Un Seul Pays » chez Lafon, histoire vécue d’un routard qui a fait le tour du monde en stop, plusieurs petites phrases comme « bientôt cet ordre de chose va disparaître, un nouvel ordre va prendre sa place ». Ma curiosité a fait que je suis allé voir dans les écrits de toutes les religions pour constater, par moi-même, que toutes ces différentes religions sont inspirées par une même source que nous appelons Dieu. Toutes ces Manifestations Abraham, Moïse, Jésus, Mahomet ont été molestées par le clergé précédent en place. Ce n’est donc plus les religions qui sont facteurs de guerres, ce sont les clergés qui en on fait un pouvoir !

Je me suis donc libéré de ces préjugés et par mon propre raisonnement je suis devenu un croyant fervent en acceptant toutes les Manifestations anciennes ainsi que le Bab 1844 à Shiraz, Iran et Bahà’u’llàh 1863 à Bagdad, Irak. Aussi depuis je ne prend jamais part aux conflits religieux comme aux conflits qui divisent, Droite - Gauche. Que chacun fasse sa démarche propre et personnel de la vérité sans se laisser envahir par des fous furieux.... ! L’on n’est pas encore sorti de l’amalgamme, des fanatiques et des véritables croyants respectant toutes les croyances et non-croyants. Cordialement.

VISION DU NOUVEAU MONDE

La vraie civilisation déploiera son étendard au cœur même du monde quand un certain nombre de ses distingués souverains à l’esprit magnanime - - brillants exemples de dévotion et de détermination - - se lèveront, lucides et résolus et pour le bien et le bonheur de l’humanité entière, afin d’instaurer la Cause de la paix universelle. Ils doivent faire de la Cause de la paix l’objet d’une consultation générale et chercher par tous les moyens en leur pouvoir à établir une union des nations du monde. Ils doivent conclure un traité ferme et établir une alliance dont les stipulations seront saines, inviolables et définitives.

Ils doivent la proclamer au monde entier et la faire sanctionner par toute la race humaine. Cette suprême et noble entreprise - - source réelle de paix et de bien-être pour le monde entier - - devra être considérée comme sacrée par tous les habitants de la terre. Toutes les forces de l’humanité doivent être mobilisées pour assurer la stabilité et la permanence de cette très grande alliance. Dans ce pacte intégral, les limites et les frontières de chaque nation devraient être clairement fixées, les principes sous-jacents aux relations inter-gouvernementales définitivement établis, et tous les accords et obligations internationaux nettement définis. De même, l’importance de l’armement de chaque gouvernement devrait être strictement délimitée car, s’il était permis à une nation quelconque d’accroître ses préparatifs de guerre et ses forces militaires, cela susciterait la suspicion chez les autres. Le principe fondamental sous-jacent à ce pacte solennel sevrait être établi de telle sorte que, si quelque gouvernement devait ultérieurement violer l’une quelconque de ces clauses, tous les gouvernements de la terre devraient se lever pour le réduire à une complète soumission ; mieux encore, la race humaine tout entière devrait prendre la résolution de l’exterminer par tous les moyens à sa disposition. Ce remède par excellence serait-il appliqué au corps malade du monde qu’il guérirait assurément de ses maux et demeurerait éternellement sain et sauf.

Vous constaterez que si une aussi heureuse situation devait se produire, aucun gouvernement n’aurait plus besoin d’amasser continuellement des armements, ni de se sentir obligé de toujours produire des armes nouvelles pour conquérir la race humaine. Des effectifs réduits, assurant la sécurité intérieure, la correction des fauteurs de crimes et de désordres et la prévention des désordres locaux, seraient, à eux seuls, suffisants. Des lors, la population tout entière serait en premier lieu débarrassée de la charge écrasante des dépenses actuellement imposées pour des fins militaires ; ensuite, des foules de gens cesseraient de consacrer leur temps à la découverte continuelle d’armes destructrices - - témoignages d’avidité et de soif de sang si incompatibles avec le don de la vie - - pour, plutôt, tendre leurs efforts à la production de tout ce qui peut promouvoir l’existence, la paix et le bien-être de la race humaine et devenir une cause développement et de prospérité universelle. Alors, chacune des nations du monde règnera dans l’honneur, et chaque peuple sera bercé par la quiétude et le contentement.

Quelques uns, inconscients du pouvoir latent des entreprises humaines, considèrent ceci comme hautement utopiste et même hors d’atteinte des plus grands efforts de l’homme. Cependant, tel n’est pas le cas. Au contraire, grâce à l’infaillible secours de Dieu, à l’aimante bonté de ses élus, aux entreprises sans rivales de sages et puissantes âmes et aux pensées et idées des chefs éminents de l’âge actuel, rien ne peut être considéré comme inaccessible. L’effort, l’incessant effort est requis. Rien moins qu’une indomptable détermination ne peut réussir. Plus d’une cause, considérée dans les temps révolus comme une pure vision, est présentement devenue des plus faciles et des plus praticables. Pourquoi cette Cause très grande et très élevée - - étoile du matin au firmament de la vrai civilisation et source de gloire, d’avancement, de bien-être et de succès pour l’humanité entière - - devrait-elle être considérée comme irréalisable ? Le jour viendra sûrement où sa brillante lumière illuminera l’ensemble du monde.

L’UNICITE DU GENRE HUMAIN

Qu’on ne s’y trompe pas. Le principe d’Unité de l’Humanité - - pivot autour duquel tous les enseignements de Bahà’u’llàh évoluent - - n’est pas qu’un simple accès d’émotivité ignorante ou une expression d’espoir vague et pieux. Son appel ne doit pas simplement être identifié à un réveil de l’esprit de fraternité et de la bonne volonté entre les hommes, ni ne vise-t-il uniquement à favoriser la coopération harmonieuse entre les peuples et nations individuels. Ses implications sont plus profondes, ses prétentions plus grandes que toutes celles que les Prophètes de jadis aient pu avancer. Son message ne s’applique pas seulement à l’individu mais il se soucie en premier lieu de la nature des rapports essentiels qui doivent unir tous les états et nations en tant que membres d’une seule famille humaine. Il ne constitue pas simplement l’énoncé d’un idéal mais il est inséparablement associé à une institution qui peut adéquatement incarner sa vérité, démontrer sa validité et perpétuer son influence. Il implique un changement organique dans la structure de la société actuelle, un changement tel que le monde n’en a jamais encore fait l’expérience. Il constitue un défi, à la fois hardi et universel, aux doctrines vieux-jeu des crédos nationaux - - crédos qui ont eu leurs jours et qui, dans le cours ordinaire des évènements tel que prévu et contrôlé par la Providence, doivent faire place à un nouvel évangile, fondamentalement différent de ce que le monde a déjà conçu. Il n’exige rien de moins que la reconstruction et la démilitarisation du monde civilisé dans son entier - - un monde organiquement unifié dans tous les aspects essentiels de sa vie, sa machinerie politique, ses aspirations spirituelles, son commerce et sa finance, son écriture et son langage, et pourtant infini par la diversité des caractéristiques nationales de ses unités fédérées.

Il représente la consommation de l’évolution humaine - - une évolution qui a eu ses tout débuts dans la naissance de la vie de famille, son développement subséquent dans l’accomplissement de la solidarité tribale qui, à son tour, a conduit à la constitution de l’état-cité et s’est plus tard étendu par l’institution de nations indépendantes et souveraines.

Le principe d’Unité de l’Humanité, tel que proclamé par Bahà’u’llàh, porte en lui ni plus ni moins qu’une affirmation solennelle que l’atteinte de ce stade final de son étonnante évolution n’est pas seulement nécessaire mais inévitable, que sa réalisation approche rapidement et que rien moins qu’un pouvoir né de Dieu ne peut réussir à l’établir.

Les passages qui précèdent sont tirés des écrits baha’is

Liens : Unité Sociale Planétaire http://perso.wanadoo.fr/mb19/  ; http://teusp.free.fr www.religare.org http://bahai-fr.org


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