Commentaire de Monica
sur Plasticité du cerveau et résilience humaine


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Monica Monica 12 novembre 2009 20:13

Cher Melchior,

Les processus permettant l’adaptation du cerveau à l’invasion tumorale relèvent de la plasticité et de la connectivité, qui mettent en jeu des activités biochimiques très complexes.

Au fur et à mesure que la tumeur grossit dans la zone, la fonction qui y était activée et qui y devient silencieuse se déplace : soit dans les zones adjacentes (déplacement périlésionnel), soit carrément dans les zones équivalentes de l’autre hémisphère (déplacement inter-hémisphérique). Pour le cerveau, le déplacement vers l’autre hémisphère est plus coûteux.

Pour réaliser ce déplacement, le cerveau utilise les faisceaux qui existent, reliant telle et telle zone. Ces faisceaux ont été mis en évidence dernièrement grâce à une technique d’imagerie qui s’appelle « le tracking de fibres ». On peut en mesurer concrètement l’existence au cours de l’intervention, lorsque, à la faveur de l’exérèse qui libère le cerveau, le chirurgien observe online une réorganisation.


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