Commentaire de Bardamu
sur Sarkozy, l'homme qui rit de l'injustice sociale


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Bardamu 28 novembre 2009 12:22

Nous assistons à l’occasion de cette improbabe légion d’honneur à la mise en scène du triomphe de la bêtise comme de l’inculture crasse des deux protagonistes présents.

L’un serait président de ce qui reste de la France, nous dit-on, et l’autre, représentant de ce qui reste de l’humour !

Cependant, depuis quand donne-t-on une si haute récompense à un comique, surtout s’il n’est pas drôle ?
Ira-t-il jusqu’à décorer sa propre femme, ce niais de Nicolas, consacrant ainsi une exemplaire carrière de diva sans voix ?

J’ai vu son petit film, au Dany -gratuitement, en VVF !- et j’en été gêné pour lui, comme pour les Français qui ont décelé en cette chose quelque trace de talent.

Comment peut-on se croire génial jusqu’à quémander un César du meilleur film comique -puisqu’on n’a pu en avoir d’autres- après avoir pondu cette me... insignifiante ?

Pauvre Dany, pauvre France !
Enfin, ce jour-là, l’invitée d’honneur pour une légion oublieuse de cette qualité -qu’est l’honneur- était sans nul doute la médiocrité !
Pauvre si-peu-président !... pauvre si-peu-comique !

Les deux se retrouvant en une même victimisation : le président, obligé de décorer des gens qui ne l’aiment pas ; et le comique, oublié des Césars !

Il fallait voir en l’occasion sous les fastes d’une opération soigneusement préparée la simple rencontre au sommet de deux loosers, en fait !... conscients de leur peu de savoir-faire commun mais surjouant leur rôle pour faire croire le contraire.

Cependant, il faudra attendre la fin de ce discours lénifiant pour que quelque vérité autrement plus révélatrice ne soit révélée !

Eh oui ! ce fameux sentiment communautaire qui fait dire à certains internautes sur ces forums que ceux, le critiquant, seraient bien malveillants !
Mais, ces mêmes candides ne trouvent-ils pas pour le moins bizarre qu’à la moindre occasion on glisse à son propos quelques grossières allusions, visibles comme le nez au milieu de la figure.

Ainsi, les deux compères sont bien réunis par le fait de se reconnaître en une communauté, ici porteuse du talent que chacun se reconnaît avec la plus grande des modesties.
Il faut comprendre en filigrane que chacun des deux aigrefins s’est hissé au sommet vers lequel le portait un principe d’élection !
Alors, si en plus, nous dit le Nicolas, le Dany s’est converti à la religion inspirée par ses origines, là autant dire que le sujet Boon est exemplaire !

Des questions, néanmoins, me taraudent :
-Cette France de la médiocrité est-elle encore la mienne ?
-Suis-je même encore chez moi en ce pays que j’aime ?
-N’ai-je souffert en cette terre, mais aussi ne l’ai-je aimée que pour la voir ainsi bafouée quotidiennement aujourd’hui, ce par des gens qui, malgré ce qu’ils affirment, ne l’aiment guère, sauf à la voir telle une belle tirelire à casser sans vergogne ?


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