Commentaire de Bardamu
sur Heureux au travail !
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Je soupçonne certaines personnes -ici l’auteurE !- d’être d’une naïveté sans limites !
Est-ce un besoin irrépressible chez l’homme que de parcourir sa vie sans jamais se départir d’un statut d’esclave ?
Ainsi, de sa naissance à sa mort, n’imaginera-t-il quelque étape de sa vie sans l’empreinte de décisions que l’on prendrait pour lui ?
Dès lors, l’homme ne se séparera jamais de ses vade mecum, de ses listes, et autres modes d’emploi !
Oui, une société qui très tôt le prendra en main, l’incitera à se préoccuper de sa santé -diktats hygiénistes à l’école-, des autres -conseils municipaux pour enfants, citoyenneté -, de l’environnement -catéchisme écolo fasciste-, de sa nourriture -les fameux cinq fruits et légumes par jour, et j’en passe, des vertes et des pas mûres, des bien castratrices, des sarkoziennes marquées au sceau de l’eugénisme -hérédité chez le délinquant-, comme des bachelotiennes bien grippées !
Et ensuite, cela continuera de plus bel, car jamais l’homme moderne ne grandira !
Oui, car il n’est contemporain qu’en proportion de son immaturité, d’une adolescence sans fin, de cette volonté de se faire materner ad vitam aeternam... conseiller, assister.
On vit par procuration de nos jours !... sous perfusion télévisée !
Et notre auteurE en redemande !
Libre chez elle, elle veut rejoindre la horde hagarde des travailleurs asservis !
La liberté, comme les grands espaces est, chez certains, vecteur de vertiges, de phobies, de peurs incontrôlées !
Ah ! esclave nietzschéen qui n’a pas même besoin de fouet pour ramper !... tout puissant, prétendument maître de sa vie, quand jamais, ô grand jamais, ne se passe un moment sans qu’il ne la subisse, cette chienne d’existence sans nom !
Oui, tous ces loisirs pour qu’il se taise, s’illusionne de pouvoir faire des choix, le gaillard !
Disney n’est là que pour t’encu... mon garçon !... et il semble bien que tu adores te faire Mickey !
Oui, vous y serez bien, si bien, à votre travail !... pour la simple raison que vous... ne le quitterez plus !
Triste vie !
Petit, si petit article !
Homme, homme, où es-tu ?