mercredi 2 décembre 2009 - par sansinette

Heureux au travail !


Il fut un temps où l’on avait droit à des massages au bureau ! C’est  vrai, je l’ai testé en agence de com ! Des massages faits par un vrai kyné, avec des huiles relaxantes…on ressortait de ces séances hebdomadaires tellement zen qu’on en devenait presque mous de béatitude..et donc au final, pas très réactifs ni efficaces. Enfin le temps que le stress ne reprenne le dessus..généralement assez vite ! Mais très rapidement ces petites pauses reposantes nous ont été supprimées..dommage.


Mais il semble -heureusement pour nous- que ces attentions pour notre bien être de salarié soient de retour ! chouette ! On recommence en effet à parler d’aménagement du temps de travail et vie personnelle (le grand dada de jobetmaman), à s’inquiéter du sort des gentils salariés stressés qui dépriment à tour de bras. Et bien évidemment ce ne sont pas les nombreux suicides de France Télécom qui infirmeront mes propos.

Alors que préconisent les entreprises pour bichonner leurs équipes ?
Les entreprises qui disposent d’un « well being manager », à l’instar de Cisco, ou de Nokia, sont encore rares et les indicateurs de bien être en entreprise sont difficiles à mettre en place.
Alors, certaines proposent des stages d’expression artistique, des séminaires d’intégration pour augmenter la convivialité et resserrer les liens inter salariés, d’autres des coachs en psychologie ou encore des temps et des lieux de relaxation (salles de gym, salles de repos pour une petite sieste réparatrice ..mais faudrait pas en profiter pour buller toute la journée non mais)..

Car le grand credo qui veut que « bien dans sa tête bien dans son corps » ou l’inverse…est de plus en plus d’actualité. Les entreprises signataires de la charte de parentalité l’ont bien compris. Encore une fois un salarié bien dans sa peau est plus performant ! partant de cela, pourquoi hésiter encore à proposer quelques aménagements positifs, comme une décoration chaleureuse et propice à la réflexion, les plantes dépolluantes, des bureaux plus intimistes, un management plus humain et plus qualitatif…

 On a même vu l’ entreprise Londonienne de design onebestway proposer à ses salariés de venir dans le plus simple appareil vestimentaire le vendredi…(english touch please) et il semblerait que cela ait marché ! Vous imaginez, vous, exposer un projet à votre patron tous deux nus comme des vers… ? ah ça détend ..
 
 


20 réactions


  • foufouille foufouille 2 décembre 2009 11:56

    ca a du finir en parthouse


  • jakback jakback 2 décembre 2009 12:25

    ah ça détend . ça dépend !


  • iris 2 décembre 2009 12:41

    jamais connu ça dans ma vie professionnelle !!


  • M.Junior Junior M 2 décembre 2009 12:50

    Un esprit sain dans un corps sain. Nous avons déjà entendu cette maxime et ses dérives.


  • LE CHAT LE CHAT 2 décembre 2009 13:25

    dans la première boite où j’ai bossé , il y avait bien un frigo rempli de binouzes pour les moments de détente , ah le bon vieux temps du pas political correct ..............


  • Bardamu 2 décembre 2009 13:34

    Je soupçonne certaines personnes -ici l’auteurE !- d’être d’une naïveté sans limites !

    Est-ce un besoin irrépressible chez l’homme que de parcourir sa vie sans jamais se départir d’un statut d’esclave ?
    Ainsi, de sa naissance à sa mort, n’imaginera-t-il quelque étape de sa vie sans l’empreinte de décisions que l’on prendrait pour lui ?
    Dès lors, l’homme ne se séparera jamais de ses vade mecum, de ses listes, et autres modes d’emploi ! 

    Oui, une société qui très tôt le prendra en main, l’incitera à se préoccuper de sa santé -diktats hygiénistes à l’école-, des autres -conseils municipaux pour enfants, citoyenneté -, de l’environnement -catéchisme écolo fasciste-, de sa nourriture -les fameux cinq fruits et légumes par jour, et j’en passe, des vertes et des pas mûres, des bien castratrices, des sarkoziennes marquées au sceau de l’eugénisme -hérédité chez le délinquant-, comme des bachelotiennes bien grippées !

    Et ensuite, cela continuera de plus bel, car jamais l’homme moderne ne grandira !
    Oui, car il n’est contemporain qu’en proportion de son immaturité, d’une adolescence sans fin, de cette volonté de se faire materner ad vitam aeternam... conseiller, assister.

    On vit par procuration de nos jours !... sous perfusion télévisée !
    Et notre auteurE en redemande !
    Libre chez elle, elle veut rejoindre la horde hagarde des travailleurs asservis !
    La liberté, comme les grands espaces est, chez certains, vecteur de vertiges, de phobies, de peurs incontrôlées ! 

    Ah ! esclave nietzschéen qui n’a pas même besoin de fouet pour ramper !... tout puissant, prétendument maître de sa vie, quand jamais, ô grand jamais, ne se passe un moment sans qu’il ne la subisse, cette chienne d’existence sans nom !
    Oui, tous ces loisirs pour qu’il se taise, s’illusionne de pouvoir faire des choix, le gaillard !

    Disney n’est là que pour t’encu... mon garçon !... et il semble bien que tu adores te faire Mickey !
    Oui, vous y serez bien, si bien, à votre travail !... pour la simple raison que vous... ne le quitterez plus !
    Triste vie !
    Petit, si petit article !
    Homme, homme, où es-tu ?


  • sansinette sansinette 2 décembre 2009 15:21

    Libre à vous Bardamu de bosser plus pour vous faire rogner plus ! Moi je trouve normal que l’Homme ait besoin de se sentir bien pour être performant, et je ne vois pas en quoi demander quelques aménagements de confort est naïf ou avilissant. ! Sans doute êtes vous de ceux qui pensent que le travail c’est la Liberté..en quelque sorte oui..mais, et vous le dites vous même, on y est jusqu’au cou dans le travail ..alors autant le rendre le plus supportable possible. Et c’est du gagnant -gagnant tant pour l’entreprise que pour le salarié ; je ne vois pas où est le problème.
    Alors peur moi ? peur de quoi.. ? je vous plains car vous m’avez l’air un tantinet déprimé vous !


    • Bardamu 2 décembre 2009 17:11

      Là, il me semble que j’ai ferré un sacré beau poisson !

      Savez-vous lire ?... car, en mes écrits, y a-t-il un seul mot, je dis bien un seul, en faveur du travail tel que la modernité l’aborde ?
      Je dis justement l’opposé !

      Sinon, c’est bien plutôt votre extase qui est inquiétante, votre erreur quant aux vraies valeurs en ce monde.
      Les connaissant, ces valeurs, je suis quant à moi, à l’image de Nietzsche, messager de joie, et créateur.
      Ne bondissez pas, je m’amuse !

      Votre vie-même sent la mort, la déprime, et seule votre insouciance, votre inconscience vous sauve !... là, j’exagère un peu, car je taquine !
      La différence entre vous et moi ?... celle entre la vie -moi- et son semblant -vous !... je fais un peu fort, ici !

      Mais il est encore temps, ne désespérez pas (style pompier, avec lyrisme à la clé) !... lisez, apprenez, observez et vivez ! -et riez surtout, car vous semblez ignorer le rire, le vrai, cinglant, comme éclatant (ne dit-on pas des éclats de rire ?).

      Bon, je tacle vilain, mais j’aime ça !... le tartufe m’amuse !... et ça ne peut que vous faire du bien !
      Sinon, évitez d’écrire des bêtises, tout de même, à l’avenir !... ça peut lasser le quidam !

      Salut la belle !


  • MICHEL GERMAIN jacques Roux 2 décembre 2009 16:36

    Ne serions nous pas plutôt (non pas le chien) dans une société où ceux qui ont un emploi stressent par peur de le perdre et les autres de n’en avoir pas ? 

    La performance, pour faire quoi ? Fabriquer des emballages, des gadgets, rédiger des rapports juridiques, financiers, des bagnoles pour aller fabriquer 8heures par jour des emballages, des rapports juridiques... Tout ça pour juste rester en vie et user sa performance humaine, sa force de vie qui pourrait tant servir aux siens, aux autres, à soi. 

    Le dix neuvième siècle accordait le massage de l’époque qui était le jour de repos pour récupèrer sa force de production, la force de travail. Le vingtième, dans certaines boites, le massage assis qui rend heureux, dans d’autres les antidépresseurs ...le vingt et unième n’accorde plus rien du tout que le choix éventuel qui s’offrira à tous d’arrêter tout, d’un coup, de cesser de fabriquer du futile et de se masser les uns les autres aprés une longue heure de travail par mois...

    Non je plaisante on peut pas se passer de vendre des portables et des alarmes...


    • Bardamu 2 décembre 2009 17:54

      On est bien d’accord !
      Seule divergence : pour vous Plutot, pour moi Mickey !
      Mais il semble que certain(e)s naïf(ve)s ne devinent guère, quant à eux (elles), ce futur radieux que l’on nous prépare !... asservissement dans la joie ! Diktat du perfectionnisme ! Tolérance zéro de l’erreur, avec une entreprise maternelle, prête à vous broyer les coui.... au moindre dérapage !

      Ah ! je t’en-filerai des massages, à ce prix-là !... même thaïlandais, ou sous forme de branli-branlo à l’espagnole, je n’en veux pas moi !

      Que les temps sont lourds, mais lourds !.... avec l’obligation faite -ici par l’auteurE- de s’extasier, au motif d’un caddie à remplir en fin de semaine, ou de délires télévisés parodiant le bonheur !

      Certains sont bien peu exigeants quant à la qualité de leur vie !... dommage, si l’on n’en a qu’une !

      Salut !


  • Marc Bruxman 2 décembre 2009 18:48

    Franchement je préfére la version « nouvelle économie » avec ses soirées en boite jusqu’à 6 Heures du mat, un p’tit peu de sommeil et retour au taf. Pas très reposant mais fun ! Vachement plus qu’un truc bobo. Même si c’était aussi une utopie.

    Cela dit, il y avait aussi un sauna chez spray.fr c’était fun aussi. Mais bon tout ca grâce à l’argent de mamie qui avait mis de l’argent dans des actions europ@web sur les conseils de son postier ca ne pouvait pas durer bien longtemps sous cette forme.

    Cela dit meme maintenant la convivialité ne s’est pas perdue dans toutes les boite, notamment dans l’innovation ca reste plutôt cool dans pas mal d’entre elles... Mais pas de syndicats ou autres trucs pour casser les noisettes. Et il est vrai que le slavework y est soustraité et donc qu’on n’a pas vraiment de contact avec les soutes...


  • Internaute Internaute 2 décembre 2009 20:04

    Le bien être au travail doit découler de l’organisation quotidienne de l’entreprise et n’ont pas de l’application d’adjuvants éphémères comme des réunions à poil ou la nomination de directeurs avec des titres exotiques. Le français est-il si pauvre que vous ne puissiez pas l’utiliser ?

    Pour ce qui est des bureaux, les stations de travail à l’américaine, trés prisées en Angleterre, sont le meilleur moyen de faire monter le stress. Pour être efficaces, les employés ont au contraire besoin d’intimité et de ne pas se sentir contrôlés en permanence. Aprés la disparition des bureaux cloisonnés, aprés les stations de travail où l’on est comme des poules en batterie, Renault a inventé la table temporaire. On n’a même plus un tiroir où ranger ses affaires. On est en perpétuel mouvement.


    • Bardamu 2 décembre 2009 21:01

      J’adhère !

      Théâtralisation de la misère humaine que cela !
      Un homme qui ne s’appartient plus, chosifié, télécommandé.
      Dans une société de consommation, l’humain se devait d’être consommé, de se vendre, de paraître !
      Prochaine étape : le faux-self -déjà bien amorcée !... l’ére des faux-semblants, de la duplicité, du cynisme généralisé... du Nihil, en bref !
      Heureusement, malgré les souhaits de quelques extasié (e)s, le système est bel et bien voué à s’écrouler !... j’attends cette implosion avec impatience !


  • zadig 3 décembre 2009 07:40

    A l’auteur

    Un « petit » bravo pour cet article d’une naîveté touchante.

    Mais surtout un très grand bravo pour ces trois bébés.
    Je vous imagine en maman douce et attentionnée.

    Vous avez raison de faire le plein d’optimisme avant la fin du congé.


  • Yaka Yaka 3 décembre 2009 09:28

    Bonjour,

    il est vrai que l’on peut améliorer l’efficacité en améliorant le bien-être jusqu’à un certain point.

    Mais demander toujours plus de performances finit toujours par miner les employés. Et ce ne sont pas des expériences sensorielles (voir sa secrétaire nue, massages zen etc.) qui arrangeront durablement les choses.
    Tout comme le bonheur dans la vie ne tient pas aux biens que l’on possède, le bonheur au travail ne peut dépendre de ces « pauses »


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