Commentaire de armand
sur La faute de Madame Berra : « Quand j'entends « cathédrales » je sors ma laïcité... »
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BP
On touche effectivement les limites du dialogue : à partir de là c’est l’intime conviction (ou l’intime souhait) de chacun.
Effectivement, je me préoccupe beaucoup moins de savoir ce que j’étais avant de naître (une précédente vie, une âme errante, ou rien) que de là où je vais. En tout cas, le vieux parabole des Vikings qui assimile la vie humaine à un oiseau qui quitte le froid de la nuit pour traverser rapidement une salle éclairée et ressortir par une autre fenêtre retrouver la même nuit, garde sa valeur. J’aurais tendance à ressentir que si dns cette nuit-là il n’y a rien, alors l’existence est une absurdité : pourquoi nous avoir donner cette conscience d’être et la capacité de contenir l’univers entier en soi pour tout éteindre ensuite ? Par contre, si la survie c’est une transformation individuelle et solitaire comme l’ont décrite nombre de religions, sans jamais retrouver ceux que l’on aime, alors le néant est peut-être préférable.
Maintenant, il y a des athées qui consultent des spirites....
Bonne nuit...