@ Rera : vous ne saisissez décidément pas tout le cynisme, et toute la désolation qui sont les piliers branlants de ma bafouille.

Tous les chiffres que vous donnez, nous les connaissons. Nous savons cela.

Et je maintiens, oui, que pour mieux combattre un homme, il faut reconnaître ses qualités. Si vous les niez, vous perdrez. Nous perdrons tous. Déjà qu’il nous reste si peu.

Je ne dis pas qu’il ne faut pas critiquer le chef de l’État. Vous avez mal lu, monsieur. C’est tout le contraire.

Ne voyez-vous pas ce qui est train de se tricoter, Rera ? Ne voyez-vous pas que je suis inquiet ? Alors, sans doute, je présume, c’est la façon de le présenter qui vous fait monter sur vos ergots. Je ne vous suivrai pas sur ce terrain. Ce serait vain.

D’autres avant moi ont dit l’essentiel en citant Étienne de la Boétie. Et là, je crois, tout est dit.

Pour finir, non, je ne prends pas les français pour des gogols (à la limite pour des descendants de Gaule, c’est pas pareil - souriez, c’est de l’humour, je le précise, tant avec vous, je crois, il faut y mettre des avertisseurs et autres klaxons) mais pour un peuple d’endormis. Et je suis poli. 1er de l’an oblige. Sinon, je serais bien plus violent ..

Je vais vous dire, Rera. Nicolas Sarkozy est un chef de guerre. C’est effrayant, non ?

Bonne année, Rera. Bonne chance, surtout ..