Commentaire de poetiste
sur Interview d'Oskar Freysinger : au-delà du référendum anti-minarets une réflexion politique et philosophique beaucoup plus profonde


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poetiste poetiste 4 janvier 2010 13:16

On mérite un Oskar.

Ah ! Que voilà un homme éclairé ! Homme de progrès avec une vue synthétique des choses très édifiante. Nous avons besoin de beaucoup de Oskar Freysinger si nous voulons voir le vingt et unième siècle intelligent, spirituel.
Fi de ceux qui défendent leur îlot, ne voyant pas plus loin que leurs contours. Un gouvernement mondial est en train de s’instaurer subrepticement pour mille ans d’esclavage. D’un côté, un système monétaire incontrôlable et de l’autre un retour à des croyances surannées, moyenâgeuses.
Cherche à qui le crime de la confusion profite.
Oskar semble estimer ceux qui meurent pour leur croyance ; je voudrais lui dire que le martyre vrai est de mourir par amour de l’autre, sans distinction de croyance. Je rappelle que Charles de Foucault a été assassiné par un homme d’obédience musulmane alors que lui, a déclaré qu’il n’avait jamais fait une conversion, c’est plus large d’esprit, plus universel ça.
Se foutre en l’air avec une ceinture de bombes et tuer d’autres personnes alentour, c’est un crime politique, ça n’a rien à voir avec le martyre.
Ceci dit, cette vidéo alerte dans le bon sens. On aimerait entendre et lire plus de choses de ce niveau  sur agoravox plutôt que des phrases haineuses de personnes blessées dans leur identité tribale religieuse.
Il y a quelque chose de diabolique (diable : qui divise), dans l’esprit et le comportement des hommes mais plus que jamais, c’est la branche sur laquelle nous sommes tous assis qui est en cause.
La bête immonde avait déjà montré le bout de son nez avec un petit peintre raté à la moustache ridicule qui faisait lever la main de tout un peuple. Il est à craindre que cette bête montre plus que le bout de son nez à sa prochaine apparition.
Debout les « promis aux douleurs », selon le terme d’Aragon mais que cette promesse ne soit pas tenue cette fois. Une conscience planétaire de survie de l’humanité est à l’ordre du jour et des personnes comme Oskar Freysinger en annoncent les prémices.
Bien faible est la bonne volonté devant la vague qui déferle faite de spéculateurs sans état d’âme, de traders inconscients, de religions surgies d’un autre âge, plus proches de la superstition que de la foi dans l’homme et dans la vie.
Cherche à qui l’anachronisme profite.
Sur le devant de la scène (et de la Seine), il y a bon nombre de personnes qui s’expriment de manière unilatérale, toujours les mêmes occupants toujours les mêmes plateaux de télé. Dans une société en représentation on montre l’enveloppe pour cacher le contenu. A ne pas mettre au grand jour.
Le NET est plus interactif alors, ne faisons pas les mêmes erreurs qu’à la télé qui est devenue une entreprise d’abrutissement des masses à de rares émissions près.
C’est mondialement qu’il faut défendre la liberté, le libre arbitre de chacun, condition sine qua non d’une évolution spirituelle, intelligente (Merci Malraux).
Sauver la planète est devenu une religion incontournable. La sauver de la pollution atmosphérique mais aussi la sauver de la pollution des âmes qui est à l’origine de cette dernière.
Bravo Oskar ! Puissent les spéculateurs sauver leur âme et dans le même temps celle du monde et puissent les croyants douter de leur religion mimétique tribale et ne penser qu’à leur foi dans la vie, à leur âme propre, pas celle de leur tribu, la foule est toujours aveugle.
Si on ne met pas l’homme au centre, primordial à toutes les valeurs, « ya » pas photo, on est foutus. Si on n’a pas le souci de l’évolution de la planète, on est foutus. Si l’on ne croit pas que l’amour est un acte volontaire, c’est cuit.
Globalement, le primate mammifère omnivore intelligent n’a pas l’instinct de conservation ni l’instinct grégaire élevés jusqu’au genre humain tout entier. Le mortel serait-il inconsciemment suicidaire ? A suivre.
A.C

 
 
 


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