Commentaire de Alain1
sur Un nouveau médicament pourrait arrêter la propagation du VIH


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Alain1 (---.---.64.171) 2 décembre 2006 11:28

Pour mettre les points sur les i a propos du fait que le VIH satisferait aux postulats de koch, voilà ce qu’en disent les dissidents dans « la réfutation de la déclaration de Durban ».

En ce qui concerne les « exigences les plus sévères de la science », il se trouve que le VIH ne remplit aucun des postulats de Koch fixant les règles fondamentales à respecter pour faire la preuve qu’un microbe est l’agent causal d’une maladie. Ces règles furent adoptées au XIXème siècle pour mettre de l’ordre dans une situation où des chasseurs de microbes proclamaient à qui mieux mieux, mais à tort, avoir découvert des microbes causant telle ou telle maladie. Nombre des maladies en question s’avérèrent non infectieuses ; c’est le cas du scorbut, du béri-béri, de la pellagre (maladies dues à des déficiences vitaminiques) et, plus récemment, du « virus SMON » japonais... qui n’était en réalité qu’un artefact provoqué par une substance médicamenteuse bien précise, le clioquinol. Les postulats de Koch ne sont rien d’autres que l’énoncé de règles d’une logique inattaquable qui doivent être respectées pour faire la preuve qu’un microbe (virus ou autre) est l’agent causal d’une maladie donnée.

Première règle : on doit trouver le microbe en abondance chez tout patient souffrant de la maladie en cause et dans tous les tissus malades.

Deuxième règle : il faut isoler le microbe et le multiplier en laboratoire.

Troisième règle : le microbe purifié doit à son tour provoquer la maladie lorsqu’on l’inocule à un autre patient.

Et voici maintenant ce qu’il en est du VIH et de ces trois incontournables postulats :

Première règle : on doit trouver le microbe en abondance chez tout patient souffrant de la maladie en cause et dans tous les tissus malades.

Des milliers de personnes déclarées atteintes du SIDA restent obstinément séronégatives aux tests visant à mettre en évidence la présence d’anticorps au VIH (Duesberg, 1993). En outre, les tests d’anticorps sont rarement utilisés en Afrique et autres régions pauvres où sont supposées se trouver la majorité des personnes atteintes du SIDA, ce qui empêche de savoir combien de ces personnes sont séropositives. De plus, il est très possible que même les personnes trouvées séropositives à ce qu’on a déclaré être des anticorps au VIH ne soient porteuses d’aucun virus ; il n’existe en effet aucun test prétendant détecter le VIH lui-même. Tous les tests existants se contentent de rechercher des marqueurs de substitution tels que des anticorps ou des petits fragments d’ARN ou d’ADN. On fait le pari que la présence de ces sustituts prouve que le patient a été infecté par le VIH, mais cela n’a jamais été démontré en ayant recours aux indispensables techniques d’isolement.

Mieux encore : même en utilisant la technique des marqueurs au lieu de celle de l’isolement, les chercheurs en VIH ont observé qu’il existe des individus séropositifs chez qui on ne trouve aucune trace de virus dans le sang circulant et qu’il est très rare de trouver ne serait-ce que des fragments de virus dans le sérum (Michaelis & Levy, 1987). On ne trouve des « traces du virus » que chez 30% des personnes séropositives, et le plus souvent à des concentrations insignifiantes, inférieures à 10 « particules infectieuses » par millilitre (Levy, 1988). La plupart des gens croient que le test de charge virale met en évidence le vrai virus, or ce n’est pas le cas. Ce test recherche de minuscules brins d’ARN qu’on déclare être spécifiques au VIH. On applique alors une formule mathématique complexe qui génère un nombre qu’on étiquette « charge virale ». En 1993, Piatak et ses collègues ne parvinrent à « isoler » (les guillemets rappellent qu’il ne s’agit pas d’un véritable isolement au sens scientifique du terme) le virus que chez 53% des personnes dont la charge virale atteignait des centaines de milliers de particules infectieuses par ml. L’un de leurs patients avait une charge virale de 815 000 exemplaires par millilitre mais ils ne parvinrent tout de même pas à « isoler » le moindre virus actif chez lui. Ceci montre combien le diagnostic de séropositivité est contestable du point de vue scientifique et combien il serait opportun de réévaluer tout cela.

En fin de compte, si une personne vivant dans un pays occidental (c’est-à-dire où on a les moyens de se payer des tests sanguins) souffre de l’une ou l’autre des 29 maladies considérées comme typiques du SIDA et présente des symptômes identiques à ceux du SIDA, elle ne sera pourtant pas considérée comme atteinte du SIDA si elle n’est pas séropositive puisque, dans ces pays, il ne peut pas y avoir SIDA sans séropositivité. Ceci donne lieu à une corrélation artificielle et parfaitement ridicule par laquelle la définition du SIDA exige une séropositivité, ce qui est ensuite utilisé comme prétendue démonstration que le VIH est la cause du SIDA. Dit autrement, la « science » orthodoxe s’appuie sur le « raisonnement » suivant : 1) il n’y a SIDA que s’il y a séropositivité, celle-ci étant censée prouver l’infection par le VIH, 2) donc il y a toujours VIH lorsqu’il y a SIDA et 3) cette corrélation (parfaite par construction) montre que le VIH est l’agent causal du SIDA...

Deuxième règle : il faut isoler le microbe et le multiplier en laboratoire.

L’isolement du VIH n’a jamais été réalisé par qui que ce soit. Eleni Papadopulos-Eleopulos et ses collègues nous rappellent que l’isolement d’un virus exige la réalisation de photographies au microscope électronique de particules virale purifiées, ce qui n’a jamais été fait pour le VIH (Papadopulos, 1998). Non pas qu’on n’ait pas essayé de le faire, mais toujours sans succès ainsi que le décrit Étienne de Harven, l’un des pioniers de la technique de microscopie électronique pour identifier les rétrovirus (de Harven, 1998). Le découvreur du VIH, Luc Montagnier, a lui-même reconnu qu’il n’était pas parvenu à isoler le virus (Tahi, 1997).

Les articles traitant du VIH utilisent le mot « isolement » non pas dans le sens exigé par les postulats de Koch mais pour désigner la détection de marqueurs de substitution, par exemple des protéines déclarées spécifiques au VIH. Cette perversion du vocabulaire fait croire que le VIH a été « isolé » alors que cela n’a jamais été fait. Pour ce qui est des protéines utilisées comme marqueurs de substitution, on les a déclarées « spécifiques du VIH » alors qu’on les retrouve chez l’homme et les animaux séronégatifs. Par exemple, les anticorps à la p24, l’une des protéines couramment utilisées comme marqueurs de substitution servant de base à la déclaration d’isolement, est présente chez 14% des donneurs de sang séronégatifs et en bonne santé (Genesca et al, 1989), chez 41% des personnes séronégatives mais atteintes de sclérose en plaques et chez 13% des personnes séronégatives mais souffrant de verrues généralisées (Ranki et al, 1988 ; Papadopulos et al, 1993).

Troisième règle : le microbe purifié doit à son tour provoquer la maladie lorsqu’on l’inocule à un autre patient.

Aux Etats-Unis, aucun personnel paramédical ni technicien ou chirurgien urgentiste n’a contracté le SIDA à l’occasion de son travail (CDC, 1999). Sur un total de 733 374 cas de SIDA répertoriés aux U.S.A. depuis l’origine jusqu’à 1999, 25 seulement sont considérés comme ayant été contractés à l’occasion de l’exercice d’une profession, et encore (comme on l’a déjà indiqué) cette explication n’a-t-elle été retenue que parce qu’on n’en a pas trouvé de meilleure (CDC, 1999). Au Canada, sur un total de 16 235 cas de SIDA répertoriés, 3 seulement ont été déclarés contractés à l’occasion de la profession mais, là aussi, sur la base d’indices indirects (CCDR, 1992 ; LCDC, 1998). Rapprochez ces chiffres des quelque 1 million de blessures par piqures d’aiguille qui se produisent chaque année chez le personnel médical aux Etats-Unis, qui donnent lieu à environ 1 000 cas d’hépatite. Ceci signifie qu’en 18 années d’ère du SIDA, le personnel médical de ce pays a été contaminé 18 000 fois par le virus de l’hépatite et seulement 25 fois par celui du SIDA, alors que tous deux sont censés se trouver dans le sang. Décidément, ce VIH est un virus bien étrange !


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