Commentaire de jean-michel Bélouve
sur Thierry Lancino : un immense compositeur français triomphe à Pleyel
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L’IRCAM, et le compositeur Boulez (je fais un distingo avec l’extraordinaire chef d’orchestre), n’ont pu prospérer que par les subsides de l’Etat, c’est à dire des contribuables, qui, eux, ne comprenaient rien à cette musique qui prenait un plaisir pervers à agresser une culture forgée par cinq ans ans de musique. Un cénacle de théoriciens et de créateurs musicaux ont eu l’ambition de rééduquer l’oreille humaine à des règles arbitraires, celle des douze notes anti-harmoniques du décacophonisme, pardon du dodécaphonisme. Il en a été de même avec la peinture, la sculpture, le nouveau roman de Robbe Grillet. Une génération entière a vécu des subsides publics en professant des dogmes que le public était incapable de comprendre et d’aimer. Cela participait à une tentative de destruction de la culture, au nom d’idéologies peu recommandables. L’art qui se coupe du public n’a plus la légitimité qui lui permet de se prévaloir du nom d’art. Le vrai talent consiste à assimiler toute les découvertes du temps présent, pour créer des oeuvres qui agissent sur les émotions du plus grand nombre.