Commentaire de eric
sur Eric Woerth, le classisme et le « politiquement correct »


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eric 9 février 2010 18:54

Arrêtez vos effets de manche. Si vous croyiez sincèrement ne serais ce qu’une part de ce que vous écrivez, vous ne seriez pas derrière votre écran mais dans la maquis avec votre kalach ou alors de quoi parle-t-on. Quel homme digne de ce nom resterait à agiter des idées, quand on « suce le sang du peuple, que les suicide succèdent au chômage et aux inégalités, que la moitié de la planète mourrait de faim, que la haine légitime serait partout » ?

Si vous avez ne serait ce qu’une part de sincérité, d’autres voies que la matraque s’ouvrent-t-à vous. En faisant le choix de cette dernière vous faites d’ailleurs la preuve d’un incurable romantisme car c’est bien la moins efficace des trois. Vous prétendez d’ailleurs vous même habituellement que les plus grosses matraques ne sont pas dans votre camp. D’autre part, je constate que vous appellez à prendre les matraques plus que vous ne les prenez réellement vous même. Vous voulez « mobilliser la haine ».

On ne peux également écarter d’office la voie démocratique parce que depuis un gros sciécles qu’elles existent, vos idées n’ont presque jamais réussie à s’imposer que par la force cela ne signifie pas nécessairement qu’à la faveur d’une crise conjoncturelle vous ne puissiez entretenir un vague espoir. Voir troisième Reich ou Chavez. Cependant, tous les mouvements dont vous faites parti ont fait le choix délibéré de se vouloir « représentatif » ( de quoi de qui ) sans jamais s’exposer au vote citoyen au motif que le peuple est trop con pour les comprendre.

Mais c’est bien la troisième voie qui serait la plus prometteuse si vous aviez une once de sincérité.
Vous m’accorderez je suppose, que les bourgeois et autres capitalistes ne sont pas profondément pus fort ou plus intelligents que vous. Que monter un business demande des compétences qui sont assez largement de l’ordre de la règle de trois. Qu’en un temps ou les service et le tertiaire représentent l’essentiel du PIB, la question du capital initial ne se pose plus. MAc s’est crée dans un garage avec une poignée de dollars. Si vous étiez sincère vous créeriez des boîtes. Comme vous êtres très intelligent, elles ne pourraient que mieux marcher que celles de vos concurrents capitalistes. Comme vous seriez juste avec vos employés et vos clients, elle fonctionneraient mieux. Vous écraseriez sans difficulté vos concurrents moins bien intentionnés.
Créant des emplois, agrandissant le gâteau au lieu de simplement partager l’existant, ruinant par vos qualité et votre exemple les méchants, vous transformeriez le système de façon positive et irreversible.

Dans un version accessoire de l’esprit d’entreprise au sens large, vous pourriez créer en balieue, des écoles alternative, des syndicats, de l’entre aide scolaire, que sais-je.

Entre ces trois voies, vous n’en choisissez aucune. Aucune qui impliquerait une action, une confrontation de soi même à la réalité et au résultat de l’action.

Orienter la mobilisation de la haine des autres....

Ne voyez vous pas que cette incapacité à agir et la racine de votre ressentiment ? Que c’est parce que vous vous imaginez que les « autres », les capitaliste, les bourgeois, les ministres, vous jugent sur ce que vous faites que vous vous sentez méprisé ?

Il n’en est rien

L’essentiel de notre population du capitaliste au banlieusard, en passant par le ministre des finance, est composée de brave gens de bonne volonté, aussi raisonnablement égoïste qu’on peut l’être, prêt à aider et à changer si il le faut.

Il ne vous méprisent pas pour votre inaction chronique, parce qu’ils savent comme tous les gens normaux, que l’acceptation de sa propre médiocrité est le secret du bonheur au quotidien. Ils se réjouiraient si vos actes en vous épanouissant personnellement apportaient quelque chose à la société, même modestement.

Vos discours extrémistes alliés à votre impuissance à agir dans quel que domaine autre que l’agit prop stérile dénotent à mon avis d’une crainte du jugement. Je pense que si votre égo était moins à fleur de peau, vous pourriez avoir des démarches plus constructives pour tous le monde.

Enfin, je vous met en garde, ce n’est pas vous qui « viendrez le chercher » dans toutes les révolutions, les intellectuels fumeux font appel aux bas fond, aux marges pshychiatrocriminelles pour exécuter les basses oeuvres, et finissent par passer à la trappe, confère Trotsky et Staline. Au moment de passer à l’action, ceux qui n’ont jamais rien fait sont éliminé par les vraiment concrètement méchants et actif.


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