Commentaire de ZEN
sur Crise de l'euro : panique, contradictions et divisions


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

ZEN ZEN 11 février 2010 19:11

Jouer sur la faillite d’un pays, le maillon le plus faible, comment apppeler ça ?
Je ne trouve pas de mots...

« ... Les inquiétudes des investisseurs, liées aux déficits record de certains pays de la zone euro – la Grèce, mais aussi l’Espagne et le Portugal –, entraînent de fortes secousses sur les marchés européens. Mais les autorités politiques et les régulateurs observent aussi d’importants mouvements spéculatifs, à même de faire vaciller la zone euro.
L’Espagne a dénoncé, lundi 8 février, des  »manœuvres troubles«  émanant de  »ceux qui sont à l’origine de cette crise, les spéculateurs financiers internationaux« .

______ »DEPUIS LES ANNÉES 1990, RIEN N’A VRAIMENT CHANGÉ« _
Cet avis est partagé par un certain nombre d’experts, qui accusent les fonds spéculatifs – les hedges funds – de profiter de l’effet d’aubaine offert par la crise de la dette grecque pour s’enrichir. Au risque d’aggraver la situation.___ »C’est auto-réalisateur : les spéculateurs parient sur la perte de l’autre et le pari même provoque la perte« , analyse l’économiste Paul Jorion. »On a le sentiment que depuis les années 1990, rien n’a vraiment changé« , renchérit l’économiste Daniel Cohen.En 1992, le milliardaire américano-hongrois George Soros avait mené une intense spéculation sur le marché des changes. Ce patron de hedge fund était parvenu à faire sortir la livre sterling du système monétaire européen. Il avait empoché un peu plus de 1 milliard de dollars, devenant  »l’homme qui a fait sauter la Banque d’Angleterre« .

Cette fois-ci, les spéculateurs misent sur l’éviction de la Grèce de la zone euro et attaquent la monnaie. Selon le Financial Times du mardi 9 février, les traders ont accumulé plus de 40 000 contrats (7,6 milliards de dollars) pariant sur la chute de l’euro.

Mais leur arme privilégiée reste le marché opaque des CDS, pour »credit default swap« , ces contrats d’assurance censés prémunir l’acheteur d’un emprunt d’Etat (ou d’une entreprise) contre le risque de non-remboursement. Plus le risque de défaut est élevé, plus l’assurance coûte cher.___
Certains hedge funds tentent de gagner beaucoup d’argent en pariant sur une explosion du prix des CDS grecs. Autrement dit, ils jouent sur la faillite de la Grèce. ... » (Le Monde)


Voir ce commentaire dans son contexte