Crise de l’euro : panique, contradictions et divisions
Même si les médias français font preuve d’un remarquable silence conjugué sur le sujet, la réalité de la crise de l’euro, expression de la crise mondiale, continue à se frayer son chemin dans les faits.
Derrière ce silence inquiétant pour un pays vu comme un élément central de la zone euro, ce qui apparaît est la panique des politiques et les divisions criantes quant aux mesures à prendre.
Aberration supplémentaire : ce qui fait figure d’économistes français, déconsidérés et ridiculisés dans le monde entier, se concentre sur les problèmes de la Grèce, feignant de ne pas voir que, maintenant, la crise a largement débordé le petit cadre de la Grèce et s’attaque à l’ensemble de la zone.
La tragédie n’est pas grecque. Elle est celle de toute la zone euro et derrière elle, de toute l’Union européenne qui en est touchée de plein fouet.

Panique, divisions et contradictions
C’est une évidence majeure que de dire que la panique -pour user d’un terme modéré- a gagné les sphères les plus élevées de l’Union européenne et de la BCE.
L’annonce récente par la BEI (Banque Européenne d’Investissements) indiquant que son rôle est de financer des projets et non de couvrir des déficits publics des Etats est un signe qui ne trompe pas.
Les déclarations solennelles et les articles de presse rassurants ne font plus effet sur personne de réfléchi. Ce qui aujourd’hui est regardé par beaucoup comme une solution possible n’est que le report dans le temps d’une crise aggravé et démultiplié.
Au plus haut niveau de la zone euro et maintenant de l’Union européenne, les affrontements et contradictions sont manifestes. Cette situation est d’autant plus criante que personne n’est en mesure de définir avec clarté et un minimum de certitude une stratégie de sortie de crise apportant une solution durable. Ceci a un motif sérieux : il n’en existe pas !
Les pressions les plus fortes s’exercent pour que, rompant avec les Traités signés et acceptés, une intervention massive soit engagée afin de soutenir les Etats à l’évidence en grande difficulté.
Outre la question de la possibilité technique et juridique, dans le cadre des Traités actuels, de pouvoir s’engager dans cette voie que certains appellent « la voie fédérale », le problème essentiel est et demeure : cela suffira-t-il à endiguer la crise ou cela va-t-il, au contraire, l’aggraver en l’étendant encore plus largement ?
La zone euro et ses impasses
Il importe ici d’être clair et concret : bien évidemment, les dirigeants de l’UE et de la zone euro sont obligés de dire à leurs opinions publiques qu’ils agissent et vont agir.
La difficulté ici réside dans l’action elle-même et sa nature. Modifier les règles originelles qui ont conduit à la création de l’euro, c’est ouvrir les portes à d’autres problèmes que les concepteurs de l’euro et de la zone euro ont voulu éviter.
En d’autre termes, transformer la zone euro telle qu’elle est à ce jour en « union monétaire fédérée », c’est faire clairement faire porter sur toutes les économies et les budgets des Etats de cette zone les difficultés actuelles, mais aussi celles qui surviendront vite dans un tel cadre modifié.
En un mot, cela revient à propager la crise actuelle de quelques-uns pour le moment...aux 16 pays de la zone euro pour toujours !
Certes, ne rien faire reviendrait à attendre que la crise détruise et disloque la zone euro et achève l’euro.
Mais, agir de manière « fédérale » tend au même résultat à terme. Seuls les délais peuvent être reculés au prix de crises plus fortes et plus dramatiques, car remettre les déficits des budgets des 16 Etats de la zone euro dans la limite des 3% du PIB et ramener leurs dettes publiques en dessous de 60% est socialement explosif, pour chaque Etat, donc concrètement impossible à court terme !
En effet, un autre aspect des évènements nourrit les contradictions les plus violentes au sommet des structures européennes : la crainte- fondée- de véritables crises sociales à caractère insurrectionnel, comme cela se dessine en Grèce avec les récentes émeutes paysannes contre la fin des subventions au monde rural de ce pays.
Une « thérapie de choc », comme aiment à les appeler les économistes les plus cyniques, serait à la fois très probablement insuffisante afin de redresser durablement les déficits publics abyssaux (pour autant que ceux-ci soient sincères) et abaisser les dettes publiques, mais constitueraient des menaces terribles pour la stabilité sociale et politique même des Etats de la zone.
Gestion de crise à vue et explosions sociales en perspective
Le panorama qui s’offre aux yeux est donc celui d’une crise à étages multiples de la zone euro que la crise actuelle nourrit et développe rapidement.
Toute décision de type « fédéraliste » qui serait prise dans les jours qui viennent, quelle qu’elle soit, aurait des effets dangereux pour les 16 Etats de la zone euro, tandis qu’elle engendrerait des explosions sociales qui, pourraient, par leur intensité et/ou leur violence, annuler les effets des mesures prises, tout en étendant le rejet populaire massif de l’euro et des politiques économiques qui lui sont intrinsèquement liées.
Trois choses sont déjà acquises au niveau de la zone euro :
1- Le mythe de l’euro protecteur et salvateur, est détruit dans l’opinion publique. Plus encore, son rejet comme monnaie apporteuse de malheurs croissants pourrait s’accentuer fortement dans l’opinion publique des 16 Etats concernés -notamment en Allemagne- si une orientation « fédéraliste » sur le plan financier était mise en œuvre, transformant contre son gré ce pays en « banquier de la zone euro ».
2- La zone euro et l’Union européenne telles que bâties jusqu’à ce jour sont condamnées : il est possible de retarder encore quelques mois, voire même un an la sentence, mais elle est déjà inscrite dans les faits inévitables qui découlent des processus actuels en cours sous nos yeux.
3- Cette crise de l’euro est bien l’expression particulière de la crise mondiale qui continue son cours : de ce point de vue aussi, toute décision interne à la zone euro aura des conséquences lourdes sur la marche générale de la crise internationale, avec effet boomerang prévisible.
163 réactions
-
Gabriel 11 février 2010 10:34
1°) Cela ne peut et ne pourra jamais fonctionner tant qu’il ni aura pas une politique juridique, fiscale et sociale commune.
2°) Cela était voué à l’échec. En effet comment fonctionner à 25 lorsque on n’arrivait déjà pas à s’entendre à 10 et je ne parle pas des anglais !
3°) L’Europe monétaire a été faite uniquement pour les échanges des marchés, pour la spéculation. On voit aujourd’hui les résultats. Les marchés monétaires après avoir pillé les particuliers pillent les états et leurs institutions en créant des bulles spéculatives sur la monnaie.
4°) Pour résoudre cette crise il faut faire fonctionner la planche à billet, tirer un trait sur tout les actifs pourris, c’est ce que l’on a fait pour ces enfoirés de financiers !
5°) La banque Européenne doit être sous le contrôle des états membres. Cela évitera l’hégémonie qui est responsable de la faillite de milliers d’entreprises et de ménages suite à sa politique ultra libérale.
6°) Le FMI doit arrêter d’écraser les pays endettés par une dette colossale avec des taux d’usuriers malhonnête.
Ouvrez les yeux, ces gens là répandent la misère et prennent en otage les pays et leurs peuples en les endettant pour mieux les asphyxier financièrement afin de mieux les contrôler et créer ainsi un ordre mondial dirigé par les élites financières dont ils rêvent depuis des décennies.
-
jps 11 février 2010 11:22
Il n’a pas de crise de l’Euro. Pour preuve la parité €/$ était de 1.24 il y a un an et est de 1.39 aujourd’hui.
La raison de la poursuite de la crise est la suivante
Deux hedge funds, qui tiennent l’essentiel du marché grec des « credit default swap », CDS, ont été furieux de n’avoir reçu que 2 % du dernier emprunt grec. Ces deux hedges funds ont acquis beaucoup de CDS ne peuvent les vendre en nombre au risque de faire baisser le cours de ces derniers. Comme, un CDS n’a de valeur que s’il correspond à des emprunts. Il faut forcer la Grèce à plus emprunter. Un pays a besoin d’emprunter pour honorer ses échéances. Si l’on créait une rumeur d’insolvabilité les taux vont croître et plus les taux croient plus le déficit s’accroît et plus le pays se trouve dans la difficulté pour trouver de nouveaux crédits. C’est la spirale infernale.
Le Spread ou l’écart de taux d’intérêt entre la Grèce et l’Allemagne, est de 550 points pour les emprunts à deux ans et 370 pour ceux à dix ans. C’est énorme ! Le spread sur les emprunts et les CDS portugais et espagnol suivent aussi une pente ascendante.
Le CDS c’est l’assurance qu’un prêteur contracte pour se prémunir contre un défaut d’un État à qui il a prêté de l’argent. Ce qui signifie que le CDS correspond à un emprunt remboursable donc en cas d’insolvabilité le CDS ne vaut plus rien, sauf si cela engendre des emprunts supplémentaires à des taux prohibitifs. Il faut accroître ce besoin d’emprunt. Ainsi en créant un vent de panique les crédits accordés à la Grèce seront affectés d’un taux importants qui généreront eux-mêmes des besoins d’emprunt pour l’encourt de la dette, etc .. D’où cette spirale infernale évoquée. C’est la qu’intervient une banque pour accorder des crédits à des coûts importants. Cette banque y gagne et les hedges funs aussi car leur CDS ont pris de la valeur.
Leur but est de gagner un maximum d’argent en créant une panique !
C’est ainsi que deux hegde funds et une grande banque d’investissement américaine (qui a bénéficié du plan de sauvetage des banques US) sont à l’initiative de ce vent de panique. Afin d’accroître la panique, ils se sont mis à vendre de l’euro, suivis par des investisseurs apeurés.
Reste que l’Euros n’est pas mal loti car le déficit budgétaire est de 6 % du PIB en 2010 pour les seize pays de la zone euro. On ne peut en dire autant du Japon et des Etats-Unis qui sont à plus de 10 %.
Mais ceci prouve encore que le pouvoir financier tente de s’imposer au pouvoir politique pour dégager de très larges profits. Aux politiques de s’affirmer à présent !
Source : Jean Quatremer sur http://bruxelles.blogs.liberation.fr/
-
Philippe Vassé 11 février 2010 11:34
JPS,
Votre commentaire est très intéressant, bien que reflet dune réalité qui est à la fois déformée et vue par le petit bout des choses.
Nier la crise de l’euro dont la crise actuelle est UNE EXPRESSION FORTE est aberrant : cela revient pour un médecin à nier qu’une tumeur mortelle se développe parce qu’elle touche un petit organe tel que le nez par exemple.
Ne pas comprendre que les fondements de la crise sont mondiaux, qu’ils s’expriment dans la zone euro de manière particulière, que la sphère financière n’obéit pas aux politiques qui ont eux-mêmes détruit leurs outils de possible contrôle, revient à se mentir à soi-même.
C’est votre droit le plus strict et respectable.
Le problème que pose aussi votre commentaire est son aspect restrictif : les problèmes que vous évoquez sont déjà dépassés !
Ce sont plusieurs pays européens qui sont aujourd’hui regardés comme ayant des dettes trop grandes qui sont visés. La Grèce est donc la pointe émergée de l’iceberg que vient de heurter le Titanic « zone euro ».
Des faits seuls découlent que votre commentaire est en quelque sorte hors jeu, si je puis me permettre, car son axiome de départ est d’une fausseté criante.
Bien cordialement,
-
jps 11 février 2010 12:19
@auteur
je vous invite à utiliser les termes adéquats. la démonstration et la réalité sont apportées dans mon commentaire au risque de vous déplaire.
Bien sûr que d’autres pays sont visés. Comme en sont temps soros qui commençait à attaquer l’italie puis d’autres et c’est ainsi qu’il a fait fortune.
A nier l’évidence que l’Euro est pour l’"heure solide vous discrédite (j’ai apporté les chiffres) .
Je ne tenais pas à vous faire ombrage uniquement rectifier votre propre axiome car vous le présenté comme une vérité admise alors qu’il n’en est rien.Ce qui m’importe, c’est de démontrer l’importance du pouvoir financier face aux politiques . Ce qui n’est pas fondamentalement en contradiction avec votre article. Alors, keep cool
cordialement
-
Philippe Vassé 11 février 2010 12:52
JPS,
Votre second commentaire est instructif de l’aveuglement et de l’incohérence qui règne dans les réflexions des partisans du système qui fait faillite en direct.
La parité entre monnaies est un outil économique, voire un indicateur, qui reflète une multiplicité de facteurs qui interviennent dans la formation de cette parité.
Le fait que la parité euro-dollar (il est aussi intéressant de noter comment l’euro varie par rapport à d’autres monnaies) manifeste une baisse par paliers de l’euro, n’est pas EN SOI la crise, ou même, l’EXPRESSION CENTRALE de la crise de l’euro.
Ce qui est essentiel est le processus d’endettement massif des Etats, assorti d’une politique de désindustrialisation et d’un chômage de masse, qui sont des indicateurs fiables de la crise, de sa force et de sa profondeur !
Ainsi, le fait que les pays asiatiques commencent à se débarrasser de leurs euros manifeste simplement, pour tout économiste pensant, le fait que cette monnaie perd tout crédit, et ce au niveau mondial.
Nier une crise que le monde entier reconnaît, y compris les dirigeants de la zone euro, me paraît tout simplement irréaliste. Mais, comme il est dit auparavant, nul n’oblige personne à regarder un fait en face et à le comprendre.
Peut-être votre opinion- contrariée par les faits actuels et passés, par tous les analystes mondiaux, provient-elle du fait que vous vous refusez à reconnaître les racines vraies, profondes et durables de cette crise de l’euro et de la zone euro....
Les contradictions entre dirigeants de la zone euro dans cette crise s’exprimeront INEVITABLEMENT en Allemagne, et très probablement, par l’amorce d’une crise politique contre les gouvernants qui auront gagé l’argent du pays pour soutenir une monnaie condamnée à terme.
Puisque vous ne voyez pas que la crise est avant tout STRUCTURELLE et COLLECTIVE, il est évident que nul ne peut vous interdire d’être aveugle aux faits les plus éclatants.
Cela dit, il est vbon que vous puissiez exprimer ainsi votre point de vue car il reflète toutes les divisons, incohérences et contradictions que connaissent les dirigeants de la zone euro et leurs partisans angoissés, et ce avec raison.
Bien cordialement,
-
jps 11 février 2010 13:32
@auteur
De toute évidence un petit cours de syntaxe s’impose après la sémantique (mais je n’ai pas le temps, veuillez m’en excuser).
Vous me jugez d’être partisan de ce système. Je serai curieux de savoir ce qui vous fait penser à cela ? Une fois encore vous faites erreur par votre aveuglement. Pourquoi vouloir cataloguer ? je vous invite à lire mes articles plutôt que de juger hâtivement.
La crise est initialement financière puis elle est devenue économique et à présent politique. Le pouvoir financier profite de la faiblesse des politiques telle était, entre autres, ma démonstration dans mon premier commentaire
Vous affirmez : « les pays asiatiques commencent à se débarrasser de leurs euros » quelle est votre source ???
Vous écrivez : « Peut-être votre opinion » mais comme je l’ai démontré vous vous fourvoyez au sujet de mes opinions. Par ailleurs, dans mes commentaires, sur ce sujet, je n’ai pas fait état de mes opinions mais je relatais des faits et rien que des faits. De plus vous vous contredisez puisque vous écrivez par la suite « Cela dit, il est vbon que vous puissiez exprimer ainsi votre point de vue ». Un peu de cohérence, s’il vous plait
Par ailleurs, je n’ai jamais nié le fait que la crise était structurelle. Tenteriez vous de faire dévier le débat car vous n’y êtes pas à votre aise. Je n’ose y croire.
les remarques sont un peu vives mais ne doutez pas de la sincérité de leur cordial caractère.
-
plancherDesVaches 11 février 2010 13:48
Et pour faire plaisir à cet auteur qui rêve d’un éclatement de l’Euro :
http://contreinfo.info/breve.php3?id_breve=8716
"Les USA vont connaitre leur crise grecque - la dette US est un refuge aussi « sûr » que l’était Pearl Harbor en 1941 (Nyall Ferguson, FT, reco du jour)" -
Philippe Vassé 11 février 2010 13:56
JPS,
Merci de votre nouveau commentaire, bien que sa cohésion soit de plus en plus difficile à saisir.
Dans vos précédents commentaires, je n’avais vu aucun fait, rien qui soit un élément, seulement des assertions. Donc des opinions personnelles fort légitimes.
Sur ce qui se passe en Asie concernant l’euro, je vous invite à lire la presse financière internationale et particulièrement asiatique....
A Taïwan, qui est un des pays les plus dotés en capitaux, l’euro n’a plus la confiance de ce qu’on appelle les marchés. Et je n’aurais pas la cruauté de relever ce qu’en pense la presse en Chine.
Soyez assuré que je n’ai lu aucun article signé de votre main et qu’il me paraît sans intérêt de débattre sur vos opinons propres, que je respecte. Ce qui est essentiel est l’information réelle, l’analyse sensée, choses qui peuvent éclairer les actions et décisions pratiques des citoyens, voire des dirigeants des Etats et/ou des décideurs économiques.
Quant aux crises en zone euro, il semble que vous alliez un peu vite : la crise en zone euro vient de débuter, elle VA se transformer en crise économique (cela est une évidence), puis en crise politique.
Ceci dit, ne confondons pas les étapes et les processus : la crise politique va éclater lorsque l’Allemagne sera placée au centre des contradictions effroyables de la zone euro, mais sans avoir la puissance et le statut des Etats-Unis au niveau mondial.
Bien cordialement,
-
Philippe Vassé 11 février 2010 14:01
Plancher Des Vaches,
Voilà une comparaison avec les Etats-Unis propre à faire rire largement. Mais pas en zone euro où les opinions de certains ne peuvent servir de rien dans la crise en cours.
Merci encore de cette brève incursion dans un domaine où certains média peu compétents se croient dotés de savoirs et de compréhension qu’ils n’ont (malheureusement) pas.
Quant au « rêve » que vous évoquez ; c’est plutôt un cauchemar réel qui commence...Un cauchemar gigantesque qui touche 325 millions de personnes.
Bien cordialement,
-
Mycroft 11 février 2010 15:49
C’est le problème avec les littéraires, on leur donne des argument factuels et logique, et ils perdent le fil...
Blague mis à part, monsieur vassé, vous semblez vous focaliser sur l’euros (3 articles sur notre monaie, qui disent à peu près la même chose), alors qu’on est bien face à une crise qui dépasse largement le cadre de l’euros.
L’endettement des états ne touche pas que la zone euros, loin de là. Ce ne seront pas les seuls états à faire faillite dans un proche avenir. La dette des USA est considérable, comparable, à l’heure actuelle, à celle des PIIGS. De même pour l’Angleterre. Et si on considère la dette réelle, c’est à dire la dette publique + dette privée, la situation est encore plus catastrophique. Au final, l’Allemagne, grand frêre de la zone euros, s’en sort mieux que beaucoup de pays hors zone euros (Angleterre et USA notamment).
C’est justement en renforçant les liens avec l’Allemagne, quitte à les autoriser à faire de l’ingérence, qu’on peut s’en sortir. Et l’euros, plus qu’un poid morts dans notre système, serait, dans cette optique, un lien avec la boué allemande, qui elle, semble plus loin que nous le sommes du naufrage.
C’est l’ensemble de l’occident qui est en train de sombrer, puisque basé sur un modèle complètement absurde, qui fait que l’état n’est plus maître chez lui, et que la volonté du peuple n’est plus première par rapport à celle des riches. Le système asiatique, quand à lui, risque de suivre, faute de clients. Il pourra peut être s’en sortir grace au développement du marché interieur. S’il fais ce choix. En chine, ce n’est pas partie pour. Rien, dans vos déclaration, ne montre que le problème n’est catastrophique que sur la zone euros, ou que c’est même un problème en lien avec le concepte de zone euros. Tout juste pouvons nous admettre que l’impossibilité de jouer sur la planche à billet est un soucis, mais en contrepartie, ce n’est pas un fait irrevocable, les lois de la zone euros peuvent être changé, on peut établir une véritable constitution mettant la BCE sous le controle du vote populaire directe, ce qui permettra à la zone euros de faire jeu égale, au niveau financier, avec les pays ayant le pouvoir de battre monaie.
Vous parlez de fait, mais vous laissez de coter les fait, donnés par les intervenants, qui prouvent que vos interprétation sont très partial. Vous semblez aussi avoir des problème à comprendre que vos conclusions sont loin d’être les seules envisageable. Car vous présentez au final peu de fait, et beaucoup d’interprétation. Vous êtes de plus coutumier du fait, il est particulièrement pénible de discuter avec vous.
-
jps 11 février 2010 16:04
@auteur
merci de votre invitation à lire la presse financière internationale . C’est déjà fait et aucune trace de votre allégation
est-ce ainsi que vous bottez en touche ?
je réitère ma demande qu’elle est votre source ! -
Philippe Vassé 11 février 2010 18:31
Mycroft,
Je vous sais gré de votre sympathique cours qui est effectivement très intéressant.
D’autant que ce que vous expliquez recoupe exactement ce que dit l’article, en en développant certains points, notamment en rattachant cette crise de l’euro avec la crise mondiale.
Que dit l’article en résumé ? La même chose que vous en termes simples et clairs, sauf qu’il ne se projette pas dans des hypothèses pour l’heure hors sujet et ne compare pas les problèmes incomparables ( à savoir la nature de la dette américaine et celles des Etats de la zone euro).
Il est vrai que le fait de mettre en lien l’article excellent et assez informatif du Wall Street Journal, d’un niveau incomparablement plus documenté et large dans son analyse des faits que les articles sur le sujet parus en France, permet aussi de contribuer à la réflexion collective.
Il vous appartient donc de prendre les informations brutes et ensuite de les comprendre.
Quant aux hypothèses des uns et des autres, effectivement, elles relèvent de libres débats sur lesquels ne pas avoir la prétention d’arbitrer est la première règle d’humilité et sens des réalités.
Bien cordialement,
-
Croa 11 février 2010 19:09
Gabriel veut « faire fonctionner la planche à billet ! »
Hélas, nos représentants, vendus depuis longtemps à la haute finance, ont verrouillés cette possibilité par le scélérat Article 104 du traité de MaastrichtEn ce qui concerne la France, notre finance était de toute façon vendue aux banques depuis 1973 (Pompidou.) Comme par hasard dès 1975 le chômage décollait ainsi que les dettes éternelles.
Seule solution : Reprendre en main notre monnaie après révision des statuts de la BCE et effacement des dettes, lesquelles correspondent de toute façon à une vaste escroquerie puisque nous avons laissé des institutions privées parasites créer ex-nihilo une monnaie de singe. (La source de la crise est là.) -
DESPERADO 11 février 2010 19:39The new world order needs a new world curency !
Je le dis en anglais parce que la démarche l’est.
Mais ne vous inquiétez on va allez piquer le pognon des perses. -
Mouchemesse 12 février 2010 01:07
Cher Mr Vassé,
Personne ne doute de vos compétences en tant que président de l’ADECA (qui se sont notamment exprimées lors de la fameuse crise du « festival folklorique de 1998 »), mais pour ce qui est de conjecturer sur le futur de l’économie mondiale, vous manquez de crédibilité...
-
R.L. 12 février 2010 12:42
« ...l’article excellent et assez informatif du Wall Street Journal,... »
Ce support des criminels en col blanc de la phynance écrit ce qu’il veut que vous sachiez et croyez !
Mais cessons maintenant de parler finance et financiers !
Si nous étions en démocratie, depuis longtemps les politiques, lorsqu’ils sont élus sans que cela ne soit dû à l’épaisseur de leur budget de campagne, auraient dû sanctionner les responsables, réformer drastiquement les règles financières.
Or, non seulement ils ne l’ont pas fait mais n’ont eu de cesse de déréguler, laisser faire, fermer les yeux devant les illégalités et irrégularités de leurs bailleurs de fonds... en attendant de les rejoindre (pour les plus importants...).
De grâce, mettons en prison les auteurs des SIV, du Repo Market, des Transactions à haute fréquence et des Better Alternative Trading System avec leurs flash notes et leurs darks pools.
Le reste n’est que troll.
Pourquoi ne pas nommer Goldman Sachs comme la banque qui spécule contre un pays mal notée par les agences de cotation qui notaient AAA+ des produits toxiques ?J’en viens en me dire qu’on a ce qu’on mérite à se laisser dicter par des criminels et leurs relais politiques...
-
-
BABAYAYA 11 février 2010 10:47
@ l’auteur :
Bonjour, je ne remet absolument pas en doute les points que vous soulevez/constatez, en revanche me vient à l’esprit que tous ces artisles (sur avox) et même ceux de journalistes tout azimuth constatent les fait,
en effet tout va s’écrouler c’est la fin, etc...
quelqu’un aurait il enfin une solution ou un semblant de solution pour résoudre le problème ?
parce qu’a part se regarder le nombril on fait pas grand chose pour enfin solutionner la chose,
voilà le triste constat que je fais...
je ne suis pas économistepour un sous, c’est le cas de le dire, je suis dans la construction, et justemment dans mon métier quand on est face à des problèmes de cette ampleur on s’attache à résoudre la crise avant de savoir qui est responsable et pourquoi....
c’est une chose que je ne comprends pas, aucun des politiques ou économistes ne cherche à la résoudre apparemment comme si elle les arrangeait bien cette crise...
cordialement à vous.-
Philippe Vassé 11 février 2010 11:15
Babayaya,
Votre commentaire est empli de bon sens qui correspond en effet à l’expérience quotidienne de chaque personne sensée, dans le bâtiment comme dans toute activité humaine.
Comme l’article le dit, il n’existe, dans le cadre économique actuel, AUCUNE SOLUTION DURABLE ET STABLE qui sout applicable par personne.
Pour reprendre votre très juste comparaison entre économie actuelle et le travail dans le bâtiment : si vous rénovez une maison, elle est unique, ses problèmes peuvent être identifiés et vous avez les compétences avérées afin de les résoudre afin que la maison soit stable, durable et habitable pour ses futurs occupants.
Là, il s’agit d’Etats différents, avec des intérêts souvent divergents, voire antagoniques, au total 16 pays, engagés dans des processus qui échappent à leur contrôle et ne peuvent pas être donc maîtrisés.
La différence de contexte saute donc aux yeux.
Pire encore, ces 16 Etats ont créé des règles qui les empêchent de lutter efficacement en commun contre les CAUSES PREMIERES de leurs problèmes, l’indépendance totale des marchés financiers, qu’on peut ici appeler de « spéculateurs » ne suivant que leurs propres intérêts à court terme, et non l’intérêt public.
La logique voudrait que des solutions, au moins une, soit possible et durable, mais tel n’est pas le cas ici, car les processus en cours sont à la fois incontrôlables, mais aussi mondiaux en arrière-plan.
Maintenant, si l’on s’en réfère à l’Histoire de l’humanité, les crises trouvent toujours leurs solutions par des brusques modifications fondamentales des évènements qui proviennent des peuples eux-mêmes, lesquels interviennent dans le cours des choses lorsque justement les dirigeants anciens n’ont plus de solution propre afin d’assurer le développement de la société concernée, et plus généralement, de la civilisation en général.
Ceci dit, de solution dans le cadre actuel, hors l’explosion de la zone euro et une crise sans fin, elle-même partie de la crise mondiale qui est STRUCTURELLE, il n’en existe malheureusement pas.
Tout au plus des cautères sur une jambe de bois, comme cela est en cours à Bruxelles.
Bien cordialement,
-
BABAYAYA 11 février 2010 11:23
Merci de cette explication...
bon bien on en arrive doucement à ce qui m’inquiètais le plus...
le système tel qu’il est va finir par s’effondrer de sa belle mort...
et comme cela le fut dans l’histoire, l’europe « unie », va de nouveau se désunir...
ce coup d’essai pacifique aura fait long feu...
la prochaine fois, s’il faut faire une europe unie, ce serait plus intelligent de la baser sur les « hommes » (sans mysoginie aucune, je précise) que sur le fric... -
Philippe Vassé 11 février 2010 12:56
Babayaya,
Vous avez bien en effet compris la racine du problème : l’UE actuelle n’est pas bâtie sur l’intérêt des peuples, mais sur celui, pour faire court, des « spéculateurs » de la sphère financière déréglementée.
Sur de telles bases, il était inévitable que le château de cartes s’écroule. Ce qui se déroule en direct et va se poursuivre avec des secousses et crises convulsives successives jusqu’à la fin.
Bien cordialement,
-
Croa 11 février 2010 19:16
« comme si elle les arrangeait bien cette crise... »
Cette crise ne les arrange pas mais on voit mal nos « élites » s’en prendre à leurs maîtres ! -
Terran 11 février 2010 20:50des élites comme l’autre connard de vert DCB qui se permet de dire « ta gueule » au parlement.
Vlà ce qu’ils ont élu les lâches français... -
Merlin 11 février 2010 22:32
Une grande partie de désarroi actuel des peuples dans ce monde est le constat d’évidence : Les états nation ne les protègent plus, le pouvoir politique nombrilique ne fait que des mesurettes électoralistes.
Pour une grande part (même si c’est complexe) la finance a vampirisé le pouvoir politique et utilisant la dette comme arme de destruction massive. Le peuple endetté est équivalent à un esclave dont la liberté est devenue virtuelle. (tu rembourse pas on te prend tout). De plus nous payons 40% d’impôt en d’intérêt aux banques à cause d’un article que personne ne connais (article 104 de maastricht) qui nous à coûté 1500 Milliard !! depuis 1972Il y a collusion entre la finance et le pouvoir politique (lobbying ….). De droite comme de gauche plus aucun système politique n’est indépendant de la finance ; et de facto est incapable de lui faire appliquer des règles (taxe sur les banques avorté, paradis fiscaux, Vol fiscale, bonus, retraite chapeaux, spéculation sur les monnaies, CDS, hedges funds...)
Il faudrait que le pouvoir retourne au peuple, pendant au moins un certain temps afin de nettoyer le système avec des règles strict sur la finance. On pourrait imaginer un Gouvernement par Internet où tout les Français vote pour des textes de lois comme pour un référendum. Plus de politiciens, de parlement, les votes des Français sont directement appliqués.
-
Philippe Vassé 14 février 2010 11:32
Chantecler,
Votre commentaire est d’une grande pertinence, dans son fond et sa forme.
Rétrospectivement, certes, il est maintenant aisé de constater que le dérèglementation financière et la politique fiscale de l’UE et de la zone euro n’avaient comme objectif que de favoriser la pure spéculation financière.
Les citoyens des pays membres étaient ainsi victimes deux fois :
-au « tirage » : par la suppression massive des services publics essentiels et nécessaires à leur vie quotidienne ainsi que la baisse de leur qualité et niveau de vie ;
- au « grattage » : par les dettes publiques à rembourser avec des intérêts de plus en plus élevés afin de remplir les caisses des spéculateurs !Sur le fond, vous avez raison : les rustines, quand elles sont utilisées, ne résolvent rien et aggravent tout.
Bien sûr, l’objectif d’une Europe politique des peuples et des citoyens libres, démocratique et stable, est antagonique, ou, plus précisément, inconciliable, avec les structures actuelles qui n’ont pour seul but que permettre la spéculation au profit d’une minorité décroissante contre une majorité en augmentation, tout en affaiblissant le substrat économique des pays concernés, menaçant emplois et qualité de vie pour le futur, tout en désorganisant au passage toute la vie sociale des populations.
Ceux qui, avec cette crise et ses aléas, ne verront pas les véritables objectifs actuels de la zone euro et de l’UE avec ses critères destructeurs des économies réelles au profit de la seule sphère financière incontrôlée car les Etats ainsi unis ont abandonné toute souveraineté sur leurs politiques économique, monétaire, financière et social, ne pourront plus avoir de crédibilité publique.
Bien cordialement,
-
-
Vilain petit canard 11 février 2010 10:58
Content de vous relire, Philippe.
Merci pour cet exercice de mise en perspective de nos problèmes. C’est vrai que je trouvais moi aussi curieux de n’entendre parler que de la Grèce (qui comme chacun sait chez les élites chez nous, n’est un pays que très vaguement occidental, suspect et pas très honnête, entré par piston au sein de la prestigieuse Europe).
D’ailleurs, tout le monde ici s’entend à rappeler que la Grèce a menti que ses déficits et ses comptes publics, ça c’est vachement mal. Comme quoi on vit dans un feuilleton américain (mentir, c’est très très mal), et pas dans la réalité. Ilest bien connu que les grands « capitaines d’industrie’ » n’ont jamais menti sur leur comptes, comme EADS et Lagardère l’incompétent, ou Meissier et Vivendi (qui lui, vient de se faire gauler), ou nos banques chéries (qui détiennent, comme c’est curieux, la dette grecque). Quant à nos Etats, il sne mentent jamais sur leurs déficits, surtout notre glorieux Président qui remoralise le capitalisme après avoir fait péter notre dette de + 100% en deux ans sous Balladur.
D’ailleurs, nos Etats sont beaucoup plus vertueux que l’Etat grec, notoirement incompétent et corrompu, comme je l’entendais ce matin sur France Inter. C’est pas comme en France, n’est-ce-pas... Clearstream, la financement occulte des partis, les marchés de copinage comme la pub de France Télévisons, ou les autoroutes, ou les casinos en ligne, hein, c’est pas chez nous que ça arriverait...
Bref, la Grèce, c’est le nouveau méchant, celui par qui le malheur arrive. L’Amérique, qui nous avait exporté sa crise (qui d’ailleurs, jusqu’à il y a peu, n’était pas une crise européenne) , en est blanchie d’avance : et nous qui n’avions rien vu, pauvres naïfs que nous sommes ! La Grèce, vipère lubrique et basanée, lovée au sein de la protection bienveillante de l’Europe forte de son Euro fort, était tout occupée à saper la confiance des marchés et des investisseurs, en cassant son service public comme le demandait le bienveillant FMI, et à nous foutre dans la merde.
Bref aussi, la Grèce sera stigmatisée, tout ce bordel, c’est uniquement et exclusivement la faute à la Grèce, brûlons-là en place de Grève. En plus ils sont même pas vraiment européens, ils sont voisins des Turcs.
Le fait que je sois moi-même d’origine grecque (mais très partiellement, je vous assure) n’a rien à voir avec cette diatribe. D’ailleurs, je ne me rappelle même plus le nom de mon grand-père, et je n’ai plus aucun rapport avec cette partie de la famille.
-
Philippe Vassé 11 février 2010 11:53
Vilain Petit Canard,
Merci de votre commentaire. Et de son côté ironique sympathique.
La Grèce est un pays que j’aime aussi beaucoup, bien que, jeune, sa langue antique m’ait donné quelques maux de tête très scolaires.
L’hypocrisie des défenseurs de la politique de la BCE, y compris avec quelques critiques, sur la Grèce est en effet sidérant.
Le déficit français est en voie de rattraper celui des Hellènes sans que les gouvernants français s’en alarment ou baissent, pour le diminuer, leurs salaires exorbitants qui vont bientôt paraître provocateurs.
Les « économistes » français qui stigmatisent la Grèce, bien que faisant rire leurs confrères du monde entier, ne savent pas apparemment lire, même le Wall Street Journal« , qui leur explique pourquoi la Grèce est la »proie« la plus vulnérable, mais seulement la première des proies en zone euro.
http://online.wsj.com/article/SB10001424052748704182004575055292744721172.h tml
Il sera bon aussi de rappeler, comme les économistes asiatiques, que l’économie grèce a été vidée de ses possibilités par la politique menée par l’UE.
Mais, cela, le peuple grec risque fort de le rappeler à Bruxelles et Strasbourg, en ne se contentant pas de brûler les drapeaux de l’UE, mais en cherchant à échapper à cette »prison des économies et des peuples", afin de les soumettre, pieds et poings liés, à l’appétit des marchés financiers déréglementés....
Bien cordialement,
-
Antoine Diederick 11 février 2010 12:56
oui, si les allemands interviennent ce sera pour protéger leurs banques qui détiennent de la dette grecque si je comprends bien....
tout le monde se tient par la barbichette
-
Vilain petit canard 12 février 2010 08:47
Philippe, quand vous dites que la Grèce n’est pas la proie la plus vulnérable, mais seulement la première des proies, je suis tout à fait d’accord avec vous. Nous sommes les suivants sur la liste.
Antoine : oui, ça va péter en Grèce, on a eu un avant-goût l’an dernier, et ça va faire traînée de poudre...
-
-
Philippe Vassé 11 février 2010 10:59
Gabriel,
Votre commentaire me semble porter en lui-même des contradictions inconciliables les unes avec les autres.
Le point 1 qui semble souhaiter une « politique juridique, fiscale et sociale unique » (oui, mais laquelle exactement ?) contredit, faute de clarté, les points suivants, notamment le 3 qui est d’une grande justesse sur le fond des faits.
S’il s’agit de fédéraliser des règles et des politiques qui mènent des centaines de millions de citoyens à la misère et donc à la révolte, l’intérêt de cette « harmonisation » ne paraît pas évidente.
Vos autres remarques sont certes légitimes, mais elles sont en totale contradiction avec les critères du Traité de Maastricht qui agit ici comme un CARCAN étrangleur des Etats membres de la zone euro.
Il paraît évident que l’on ne peut pas changer radicalement de politique économique, monétaire et sociale, sans rompre avec les outils, Traités et obligations qui en découlent qui ont conduit aux problèmes structurels lourds actuels.
Il ne s’agit pas donc d’ouvrir les yeux des citoyens de la zone euro (ce qui se passe a déjà fait de ce point un fait acquis), mais de porter le débat public sur lE FOND DES CHOSES.
Affirmer des « on doit » et des « il faut » est certes l’expression d’objectifs légitimes et dignes d’attention.
Mais, le problème essentiel est dans le présent cas de passer de l’expression orale ou écrite de ces souhaits à sa concrétisation dans les faits réels, en clair d’établir un pont entre les réalités vivantes d’aujourd’hui et ce qui est nécessaire pour demain dans l’intérêt public de plus de 325 millions de personnes humaines.
A mon humble sens, cela passe par la compréhension claire des processus et des évènements, condition préalable à toute décision ou action de nature collective ( celle des Etats, des citoyens, des collectivités de citoyens et d’Etats)
Bien cordialement,
-
Gabriel 11 février 2010 11:44
D’accord avec vous Philippe mais l’expression de l’engagement citoyen au travers de son vote est bafouée (Voir traité de Lisbonne) Quant à porter le débat je le fait au travers de la société civile par le biais d’associations. Quant à utiliser les principes démocratiques avec des voleurs et des tricheurs prêts à tout pour la sauvegarde et la croissance de leurs privilèges cela me laisse de plus en plus dubitatif voir carrément septique.
Amicalement
-
Philippe Vassé 11 février 2010 12:26
Gabriel,
Votre second commentaire est explicite car il évoque l’engagement citoyen sur l’avenir de la société humaine et cela me semble aujourd’hui essentiel.
Continuez dans ce sens avec un esprit libre et les yeux ouverts sur les réalités du monde.
Bien amicalement,
-
Terran 11 février 2010 20:58Une société humaine !!!
hahahaha !!
Un cheptel d’esclaves du système monariste britanique oui !!
C’est pas la même chose.
Les articles pour enfumer la réalité se multiplient volontier sur Avox, ça et les articles sur les vert.
Vlà le moyen age qui revient au galop, et sus aux déchêts nucléaire dirent-ils !!!
Alors qu’il n’y a aucuns dechêts, juste de la matière fissile qui se recréer et redonne de l’énergie, avec super phoenix.
Analyser l’economie sans parler une seconde de l’énergie, ça ressemble à rien, mais à rien du tout.
Le vecteur qui catalyse l’économie, c’est l’énergie, et sa densité.
C’est une évidence.
La bourse a jamais créer de richesses physique à ce que je sache.
Juste du pognon.
Vous voulez une société de services ?
Alors parler pas d’énergie !
En même temps ; y’en a qui parlent de supprimer l’argent...
C’est dire le niveau de compréhension qui règne...
Ils me gavent tous ces pseudo escronomistes...
Ne pas parler d’énergie quand on parle d’économie, c’est comme chier en ayant oublier d’enlever son slip...
-
-
Lisa SION 2 11 février 2010 11:01
Bonjour PV, « Cette crise de l’euro est bien l’expression particulière de la crise mondiale qui continue son cours » Quand l’euro monte d’un point, c’est la catastrophe, quand il baisse d’un point, c’est la catastrophe !
a mon humble avis, il faut congédier les conseillers de vos conseillers, et cesser d’écouter ces voyants essssperts qui crient quand la caravane passe.
Petit retour sur le phénomène de la pandémie qui s’attaque maintenant à nos comptes en banques.
Décus de devoir quitter le territoire pour délocaliser plus loin, c’est çà dire fabriquer pour 2X moins cher un produit 3X moins fiable, les principaux marchés secoués par la crise de l’ancien n°1 de l’automobile étasunienne et de la pharmacopée chimique ont du quitter la France dès 2008.
Ces investisseurs / spéculateurs qui perdent gros dans l’affaire se retournent sur Toyota et le marché médical français pour répandre leurs fausses rumeurs à la baisse, entièrement indexée sur leur moral de tôle ondulée.Tout comme Saddam qui a quitté le Koweit en foutant le feu à la région, ils sont tentés de jeter leurs dernières cartouches sur les puissants pays qui ne les retiennent pas. Ces pays ne sont en effet pas innocents dans leur histoire, puisque à y regarder de plus près, ils sont tous, ou îlotiers, l’Angleterre, ou semi comme la Grèce l’Italie et l’Espagne, ou côtiers, et doivent à leur positions géographiques privilégiées d’être à l’origine de toutes les pires colonisations mondiales. Ils sont tous détenteurs de part sociales dans les flottes commerciales qui sillonnent les mers de tout le globe terrestre, et ont beaucoup à perdre de la fin du trafic international permanent et du protectionnisme à venir gros comme une montagne de dettes.
Mais sinon, à part ça, chez moi tout va pour le mieux.
-
Philippe Vassé 11 février 2010 11:22
Lisa Sion 2,
Merci de votre commentaire bien que son sens me paraisse assez confus.
Le rapport entre délocalisations et indépendance totale de la sphère financière n’étant pas clair dans votre texte, je ne sais qu’en dire.
Peut-être souhaitiez-vous exprimer le fait que les délocalisations sont mauvaises pour la qualité des produits (et que les déboires de Toyota, mais aussi d’Airbus) sont la preuve de cela.
Bien cordialement,
-
Lisa SION 2 12 février 2010 00:26
Philippe,
Les petits pays d’Europe accablés de dettes pourraient suivre l’exemple de l’Argentine et ignorer leurs dettes. Cela reporterait le fardeau sur les pays créanciers et le problème pourrait être résolu grâce à un simple changement des règles comptables.
La ruine financière totale, autrefois un problème réservé aux pays en développement, frappe maintenant l’Europe. Le FMI impose ses « mesures d’austérité » aux pays périphériques de l’UE, la Grèce, l’Islande et la Lettonie étant les plus touchées. Mais ce ne sont pas nos habituels solliciteurs du tiers monde. Historiquement, l’Islande a été colonisée par les Vikings qui envahirent avec succès la Grande-Bretagne. Les tribus lettones repoussèrent même les Vikings. Les Grecs, quant à eux, conquirent tout l’Empire perse. S’il y a des pays qui peuvent tenir tête au FMI, ce sont bien ces robustes guerriers.
Source : http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=17522
-
-
ZEN 11 février 2010 11:10
Bonjour Philippe
Oui, la tragédie n’est pas seulement grecque, bien d’accord
J’ai trouvé hier une petite synthèse dans CI ,introduisant une analyse de P.Krugman
Elle me semble bien résumer le problème :--"Si c’est aujourd’hui la Grèce et au-delà les pays faibles de l’eurozone qui tiennent le devant de la scène, leur cas n’est qu’une illustration parmi d’autres des difficultés partagées par l’ensemble des pays dits développés.
Les finances des USA, du Japon, de la Grande Bretagne sont dans une situation à peine moins déplorable et la Grèce ne doit son triste privilège qu’au fait qu’elle est la proie la plus facile dans un troupeau d’éclopés.
La masse de capitaux flottants censée représenter la richesse du monde cherche avant tout à se protéger en ces temps troublés, mais les réflexes prédateurs sont toujours là. Au moindre signe de faiblesse, excités par l’odeur du sang (c’est le vocabulaire en usage dans les salles de marché), les traders parient à la baisse et amplifient les désordres du monde, en une spirale destructrice. L’Europe n’est pas absoute pour autant, loin s’en faut.
Depuis trop longtemps, elle vit dans un état de somnambulisme, entre incantations incessantes à ses principes fondateurs, sa vocation universaliste, et un déni de réalité. Pourvue des attributs d’une institution politique rassemblant les peuples, elle n’en assume aucune responsabilité sur le plan social ou économique, nos dirigeants ayant choisi en une coupable facilité de s’en remettre à l’intervention de la main invisible.."(CI)-
Philippe Vassé 11 février 2010 11:43
Zen,
Le point de vue que livre P Krugman est très instructif. Ses constats sur l’état du monde et la sphère financière poursuivant ses propres buts sont évidents et indiscutables.
Par contre, sur l’UE et la zone euro, son discours est assez hypocrite et trompeur. Les concepteurs de la zone euro ont établi la BCE et ses règles en toute connaissance de cause et ne s’en sont pas remis à personne pour abandonner tout outil de contrôle dans les sphères financière et monétaire. Ils l’ont sciemment décidé.
L’euro n’a que cette fonction : favoriser la spéculation des « prédateurs » sur l’économie des pays membres et sur les budgets des Etats.
Ces dirigeants n’ont pas été frappés de somnambulisme, ils étaient éveillés et ils ont agi avec méthode et soin afin de donner aux « prédateurs » toute latitude pour agir à leur guise.
Et maintenant, ils vont faire semblant de soigner un pays agressé alors que tous les autres commencent à saigner, ce qui va attirer des requins en nombre, pour reprendre l’image marine donnée.
Bien amicalement,
-
-
Lucien Denfer 11 février 2010 12:07
Article intéressant qui fait le constat de la situation économique dangereuse de la zone euro.
Mais quelles sont les solutions ? Que préconisez-vous ?
Faut-il revenir aux monnaies nationales avec tout ce que cela implique ?
Faut-il redonner aux états la faculté de créer leur monnaie et court-circuiter les vampires ?
Faut-il abandonner le rêve d’un bloc européen qui se propose de rassembler des états que tout divise ?
Faut-il laisser faire et se serrer la ceinture en prévision d’une décennie noire de misère ?
Messieurs les économistes...
-
Antoine Diederick 11 février 2010 12:27
une des solutions a long terme serait de ne plus mettre les pays européens en concurrence économique mais d’intégrer la politique économique — la politique du plan en somme — ce qui ne pourrait plaire aux libéraux.
Pour cette politique du plan, c’est un raccourci, une image commode que j’utilise....
-
Philippe Vassé 11 février 2010 12:30
Lucien Denfer,
Sur les interrogations, fort légitimes et naturelles que vous avez émises, et pour ce qui concerne justement cet aspect, je me permets, afin de ne pas me répéter, de vous renvoyer à la première réponse faite à Babayaya, qui synthétise les choses de la manière la moins subjective possible.
Il n’est malheureusement pas de solution-miracle à une situation aussi mondiale dans son fond réel, complexe et contradictoire.
Bien cordialement,
-
Terran 11 février 2010 21:01« Il n’est malheureusement pas de solution-miracle à une situation aussi mondiale dans son fond réel, complexe et contradictoire. »
Dit-il le lâche !!!
Vous connaissez pas Larouche ?
C’est tellement mieux d’enfumer le monde en oubliant sciamment de parler d’énergies...
ils me font gerber les escronomistes et les escrologistes...
Des vrai patriotes, pouvez en être sur !
-
-
Antoine Diederick 11 février 2010 12:18
Bonjour Philippe Vassé,
Votre précédent article se voit vérifié par les faits....ainsi que les propos de Zen sur la réticence allemande pour le sauvetage de la Grèce...
La zone euro est-elle une zone monétaire optimale
Ce qui se passe est lié au différentiel économique entre les régions européennes qui provoquent des chocs asymétriques.
Rien que la réunification allemande aurait couté des points de croissance à l’économie française et belge aussi, quoique nous sommes plus lié au modèle allemand qu’en France.
Et donc la crise grecque va nous couter aussi maintenant.
Sur les calculs des PIB des pays européens , il y aurait bcp à dire....
Donc, viendra le moment de chercher à unifier les politiques économiques et là : nouveau casse-tête chinois.
Sur le management , la gouvernance grecque , bcp de questions aussi....on parle de fraude de toutes sortes, à la tva entre autres ( à vérifier).
La BEI , n’aurait pas vocation à soutenir un état européen défaillant.....
C’est sans doute dans le cadre de la coopération européenne que des solutions seraient trouvées.
-
Philippe Vassé 11 février 2010 12:35
Antoine Diederick,
Il est une chose que la la vie enseigne, c’est que suivre les faits en les intégrant dans leurs processus réels, objectifs, permet en toutes choses de prévoir et donc éventuellement d’agir.
Les faits sont têtus et ils donnent raison à eux-mêmes, à leur propre déroulement logique.
Ce qui est édifiant est l’aveuglement des partisans d’un système qui fait faillite sous leurs yeux et dont ils nient avec un fanatisme déraisonnable la réalité.
Bien cordialement,
-
Antoine Diederick 11 février 2010 12:44
Sur Wikipédia, voir BelaBalassa
Cela c’est pour la théorie, pour la réalité et l’application c’est autre chose....et moins simple qu’il n’y parait.
Si je mets ce lien, c’est que cela doit nous interpeller de voir à quel point la construction européenne peut parfois avoir apparemment un aspect fictionnel.
-
Antoine Diederick 11 février 2010 12:46
à Philippe Vassé,
Oui, je viens de lire votre réponse, c’est que je dis autrement avec le post sur Bela Balassa.
Bien à vous.
-
Philippe Vassé 11 février 2010 13:09
Antoine Diederick,
Un petit point de détail sur les créanciers de la dette publique grecque : ce ne sont pas les banques allemandes qui en détiennent le plus, CE SONT LES BANQUES FRANCAISES.
Ceci explique pourquoi papandréou était à Paris hier. En cas de banqueroute grecque, ce serait les banques françaises qui seraient les plus touchées.... !!!!
http://online.wsj.com/article/SB10001424052748704182004575055292744721172.h tml
Lesquelles banques ne se sont pas vantées de ces « actifs » solides entre tous (avec ironie) qu’elles détiennent.
Conclusion : l’Allemagne va se porter garant aussi et surtout pour les banques françaises. Cela va certainement réjouir l’opinion publique au-delà ru Rhin.
Bien cordialemeny,
-
BABAYAYA 11 février 2010 13:33
Sympa la symbolique de l’ourobouros.....
le serpent qui se mange la queue..... -
bobbygre 11 février 2010 16:44
A part ça on nous parle de la disparition du Dollar depuis déjà des mois
Depuis l’été 2009 en fait. Mais zetes pas au courant ? Les Etats ont versé des centaines de milliards dans les banques pour que ça tienne un peu plus longtemps. C’est comme si la tour de Pise menaçait de s’effondrer et que pour l’en empêcher, on rajoutait trois ou quatre étages encore plus bancales.
« Jusqu’ici tout va bien.... Mais le plus important n’est pas la chute, c’est l’atterrissage. »
-
Philippe Vassé 11 février 2010 13:17
Alchimie,
Les media français en général ont, depuis le début de la crise, été d’une quiétude instructive : ils se réveillent depuis la visite en France de Monsieur Papandréou ! C’est une bonne chose, quoique tardive.
Quant à la qualité de l’information et à sa véracité, on est encore loin du Wall Street Journal, de la presse allemande ou même taïwanaise sur le sujet - à des milliers de kilomètres.
Mais, cela en soi n’est que la fumée des choses.
Vous avez raison sur votre conclusion avec juste une contradiction : la dette est la dette, cela est indéniable.
Avec l’euro, la dette de chaque pays de la zone euro est dorénavant l’affaire et le problème des 16 pays, donc facteur de crise collective sans possibilité pour l’heure d’échappatoire.
A cette remarque, essentielle près, vous avez parfaitement raison.
Bien cordialement,
-
Antoine Diederick 11 février 2010 13:27
Quant à la qualité de l’information et à sa véracité, on est encore loin du Wall Street Journal, de la presse allemande ou même taïwanaise sur le sujet - à des milliers de kilomètres.
là c’est clair....
-
Simon 11 février 2010 13:27
+1 pour cet article (que j’ai lu en diagonale) car il aborde un sujet pas assez traité, et sur lequel les medias font silence.
-
logan 11 février 2010 13:28
Oualal quelle tentative de propagande ... Voilà donc que « la solidarité » qu’il nomme « fédéraliste » entrainerait une crise plus grave ... Belle tentative mais non ... Personnellement je ne suis pas d’accord.
Il n’y a crise que parce qu’il y a système en crise. Et il n’y a système en crise, que parce que les structures qui composent ce système sont mauvaises.
Parmi cette structure, la monnaie commune et la solidarité qui peut découler d’une monnaie commune ne sont évidemment vraiment pas les « mauvaises parties » de cette structure mais au contraire les seules bonnes parties ...
Les structures néfastes sont plus à aller chercher dans les pouvoirs octroyés à des agents privés au mépris de toute démocratie, dans l’unique intérêt de ces agents privés, elles sont là les vrais causes de toutes les crises qui nous touchent, l’idée d’une monnaie commune, en soi, n’est franchement pas le problème bien au contraire.
L’euro ne serait pas attaqué si nous n’avions pas délibérément transformé l’euro en monnaie spéculative, nous pourrions à tout moment changer de système et interdire la spéculation sur notre monnaie, ce serait même une décision plutôt saltutaire !
La grèce ne serait pas en crise, si nous n’avions pas donné aux agences de notation privées le pouvoir de décider arbitrairement ( et sans fondement vu qu’aucun état jusqu’à présent n’a été coupable de défauts de paiment ) de la capacité de remboursement des dettes publics des états.
Le système européen ne serait pas en crise si nous n’avions pas institué une banque centrale européenne indépendante des états et donc indépendante de la volonté générale des citoyens. La BCE pourrait à l’image de la FED venir au secours des états en difficulté en acceptant d’acquérir directement des titres publics sans leur faire payer le moindre intérêt et il n’y aurait tout simplement AUCUNE crise ni en grèce ni ailleurs ...
-
Philippe Vassé 11 février 2010 13:42
Logan,
Votre commentaire est très pertinent, même s’il est construit sur des SI successifs qui finissent par lui ôter tout lien avec la réalité.
Evidemment, les problèmes se poseraient très différemment si l’euro n’était effectivement pas une monnaie faite pour favoriser la spéculation contre elle, ce que l’article explique.
Evidemment, si l’économie de marché, avec sa sphère financière déconnectée des réalités, l crise actuelle n’existerait pas.
Tous ces SI sont virtuels et la réalité,elle, est celle que nous vivons et dont il est sans objet de vouloir s’extraire avec des SI....
Prenons votre texte à l’endroit, en partant non de chimères basées sur des SI, mais des faits :
- la crise n’a pas pour origine les agences de notation, sa racine- pour faire court- étant dans la sphère financière et les dettes publique accumulées (souvent, et pas seulement en Grèce, avec des comptabilités fausses et/ou falsifiées.
- Les grands créanciers de la dette publique grecque, pour ne prendre que celle qui vous occupe- sont les banques privées françaises ( qui donc tendent à spéculer en vue de leurs propres profits).
- l’euro étant ce qu’il est -vous l’admettez avec clarté- la zone euro va droit dans le mur.
Les SI ne sont ci qu’inutiles spéculations sans intérêt, ce qui compte est d’agir sur la réalité ou, pour d’autres, de ne pas agir pour ne pas la changer.
Bien cordialement,
-
logan 11 février 2010 14:03
Il n’y a aucun SI dans ce que j’ai expliqué
J’ai expliqué en quoi votre conclusion est totalement abusive et grossière
Vous déclarez TOUTE mesure fédéraliste comme forcément aggravante, stigmatisant ainsi toute solution de type fédéraliste, alors qu’évidement il existe tout type de solution fédéraliste, comme dans n’importe quel domaine en politique, des solutions de gauche des solutions de droite, des solutions socialistes, des solutions libérales ou conservatrices, tout dépend du but que l’on veut atteindre, en l’occurence ce que j’explique ce sont des solutions qu’il faudrait mettre en place et qui résoudraient le problème, et elles sont TOUTES fédéralistes
Le but recherché par ces solutions est l’intérêt général des citoyens, là où les solutions fédéralistes qui seront certainement employées par les dirigeants européens chercheront elles à conserver le système actuel intact et à permettre aux banques privés de se sucrer au passage
Votre article est donc au mieux incomplet, au pire faux, vous vous trompez tout simplement de cible, et ne pointez pas du doigt les vrais problèmes, les vrais risques
-
Antoine Diederick 11 février 2010 14:10
a Logan
Quel seraient pour vous les vrais risques et problèmes , selon vous ?
N’avez - vous pas l’impression que nous y sommes en plein, dans les vrais risques et problèmes ?
Je ne veux pas défendre l’auteur qui est bien habilité à le faire par lui-même, mais tout de même, il y a tourmente et cela ne seraient pas vrais risques et problèmes ?
-
Philippe Vassé 11 février 2010 14:17
Logan,
Avez-vous noté que nous sommes dans la réalité et qu’une solution fédéraliste mène droit à une explosion encore plus violente de la zone euro et de l’UE ?
Si vous avez suivi les faits réels, et non les SI que vous invoquez, vous aurez compris que, sur cette orientation dite « fédéraliste », les problèmes ne peuvent que s’aggraver.
Mais, c’est votre droit le plus légitime de chercher une solution dans les SI sans tenir compte des réalités de l’économie actuelle, qui est ce qu’elle est tant que personne n’intervient pour changer les paramètres.
Quant à déclarer des faits publics FAUX comme vous l’écrivez, il semble que vous devriez prendre le temps de regarder avec plus de calme les processus en cours avant de contredire les faits avec des SI et des dénégations des réalités. Le déni de réalité est toujours dangereux pour son auteur car il l’auto-isole.
Bien cordialement,
-
logan 11 février 2010 14:24
Le vrai problème il est dans la soumission de nos états à des intérêts privés, cela a toujours été cela le problème, depuis la nuit des temps et ça continue de l’être aujourd’hui, ici en l’occurence, notre système européen est soumis aux intérêts privés de diverses manières, les plus flagrantes étant la dépendance à des agences de notation privées, l’indépendance de la BCE vis à vis des états ( et donc au même titre des citoyens ), le sauvetage des banques privées sans contreparties, l’intervention obligatoire des banques privées dans les relations BCE / état etc ... etc ... etc ...
C’est surtout cela le problème et c’est à ce niveau là qu’il faut agir, il faut redémocratiser tout ce système monétaire, nos ainés, je ne sais pas pourquoi, on abandonné ces questions monétaires à des politiciens/experts proches des banques et de la finance et voilà le résultat. -
logan 11 février 2010 14:26
non le problème n’est pas dans des considérations fédéralistes / non fédéralistes vraiment
vous ètes à côté de la plaque réellementcessez de faire comme si je parlais de choses irréelles, ce dont je parle ce sont des solutions à mettre en oeuvre, et c’est bien réel
-
Croa 11 février 2010 19:40
Tout à Fait !
Logan a raison contrairement à l’auteur adepte d’économie « autorisée ». Non ce ne sont pas des « chimères » ! Je reformule donc :
Le système européen ne serait pas en crise si nous n’avions pas institué une banque centrale européenne dépendante de la finance privée. Les états ayant donc abandonné leurs prérogatives de frappe de la monnaie et leurs devoirs de régulation de celle-ci en fonction de l’intérêt public en suivant la volonté générale des citoyens. Sans ces forfaitures la BCE pourrait à l’image de la FED venir au secours des états en difficulté en acceptant d’acquérir directement des titres publics sans leur faire payer le moindre intérêt et il n’y aurait tout simplement AUCUNE crise ni en Grèce ni ailleurs ...
Est-ce plus clair ainsi ? -
Terran 11 février 2010 21:03Croa, vous avz pas remarquez qu’ils ne prettent aucune atte,ntion a nos propos ?
Avox me censure et il n’y a que des articles qui vont dans le sens de la lacheté.
Vous pensez que c’est un hasard ? -
Croa 11 février 2010 23:48
à Terran,
Oui, j’ai eu aussi un article refusé.
Mais bon il y a vraiment de tout sur AgoraVox, même du mauvais ! Essaye encore !
En ce qui concerne les commentaires, ceux-ci sont évidemment moins lu que le texte introductif.
Il faut dire que beaucoup d’intervenants abusent car des discussions hors sujet peuvent parasiter le débat. Celui-ci semble correct pour le moment. -
Ernester 12 février 2010 00:21
Croa,
parfaitement résumé et entièrement d’accord.
Devant l’incurie de nos gouvernants, nous n’avons pas d’autre choix que d’envisager l’avenir sans la monnaie euro.
Et donc que de devenir producteur des biens nécessaires à notre existence.
-
Terran 12 février 2010 00:34Exact Ernester,
Et pour cela, il faut de l’énergie, environ 3kW par habitant en instantanné.
Et pi ça ira ! Une monnaie indexée sur nos richesses, que nous créons et construisons, des choses utiles.
Et qu’on arrête de faire la chasse aux matérialistes.
On a tous besoin de matos, à tous les niveaux, bien plus que des banques.
Ce sont pas les banques qui nous font vivre, par contre, elles vivent sur notre dos.
Bon ben faut qu’on essai de pousser l’idée alors !
-
-
Julien 11 février 2010 13:45
Je reposte ce que j’ai déjà posté ailleurs, car j’en ai marre de voir certains discours d’économistes et de journalistes qui ne savent pas prendre du recul et se poser de vraies questions.Le problème de fond est :: pourquoi les pays sont endettés ?Réponse : non pas parce que les Etats dépensent trop, ou parce que les gens ne travaillent pas assez ou pas assez longtemps, ou que sais-je encore.Non, la raison est plus simple, bien que *semblant* ignorée par toutes les personnes s’exprimant dans les médias dominants : parce que les banques pretent de l’argent qu’*elles n’ont pas* (elles peuvent prêter beaucoup plus que ce qu’elles ont en depôt) *avec intérêt*. Elles finissent donc par endetter tout le monde, tout en amassant des fortunes.Quand les banques accordent un crédit, elles créent de l’argent. Lorsque la personne rembourse le crédit, il y a destruction d’argent. Mais la banque récupère les intérêts qui doivent bien venir de quelque part ; réponse : de la masse monétaire en circulation, ou bien d’autres crédits. Les banques finissent donc par tout posséder, et endettent tout le monde. L’Etat a contribué indirectement à fournir les intérêts des crédits (via le chômage, les aides diverses, la paie des fonctionnaires, etc), mais nécessairement s’endette via d’autres crédits, car il faut bien que tout cet argent qui sert à payer les intérêts des crédits vienne de quelque part. Et pourquoi les Etats empruntent ? Parce qu’ils ont renoncé au droit de créer l’argent depuis au moins Maastricht.Non ce n’est pas la « faute » des Etats s’ils sont endettés, ni des gens qui « ne travaillent pas assez ». L’endettement est simplement intrinsèque au système ; le montant des dettes des Etats, énorme, devrait mettre la puce à l’oreille aux journalistes, et aux gens de manière plus générale. Mais non.Voir :-
Philippe Vassé 11 février 2010 14:10
Julien,
Votre commentaire, bien qu’au début quelque peu vindicatif, n’est pas inexact.
Mais, vous avez remarqué que les banques font partie d’un tout, d’un ensemble, d’une économie mondialisée et que remettre en cause cette partie, aujourd’hui essentielle, revient à remettre en question le tout.
Est-cela que l’on doit comprendre de votre commentaire ou seulement une attaque en règle contre le seul rôle des banques en oubliant que, dans l’économie actuelle, elles sont des rouages essentiels indispensables ?
Bien cordialement,
-
Julien 11 février 2010 14:44
Philippe,
Mon commentaire est « générique » et ne s’adressait pas spécialement à votre article.
> Votre commentaire, bien qu’au début quelque peu vindicatif, n’est pas inexact.
Vindicatif, pour sûr. Je suis assez remonté contre le système, et surtout contre le fait que le citoyen lambda est laissé dans l’ignorance la plus totale. On lui demande de travailler, et de ne pas réfléchir. Si la dette est trop grande, le citoyen arrive même à se résigner sur le fait de devoir travailler plus (! !!). Moi-même, sans internet (BANKSTER, et oui), je serais un ignare absolu en économie (je suis ingénieur de formation). Remarquez que ma vision de l’économie est plus que basique, mon vocabulaire économique plus que limité, mais je crois avoir compris un point essentiel, le point essentiel, passé sous silence en permanence. Et cela, c’est insupportable.
> Mais, vous avez remarqué que les banques font partie d’un tout, d’un ensemble, d’une économie mondialisée et que remettre en cause cette partie, aujourd’hui essentielle, revient à remettre en question le tout.
Exactement. Il faut tout remettre en cause, tout casser. Pourquoi les politiques et économistes ne trouvent pas de solution ? Parce qu’ils ne comprennent même pas pour la plupart les fondations du système, et LE principal problème déjà évoqué.
> Est-cela que l’on doit comprendre de votre commentaire ou seulement une attaque en règle contre le seul rôle des banques en oubliant que, dans l’économie actuelle, elles sont des rouages essentiels indispensables ?
Mais justement, il faut abandonner l’économie actuelle, et passer à autre chose. Et il va falloir que ça vienne de nous.
-
logan 11 février 2010 14:54
En réalité non elles ne sont pas vraiment mondialisées les banques elles sont nationales.
Les remises en cause impliqueraient des changements de statut uniquement au niveau national ( du moins pour la majeure partie ), le mieux serait au niveau européen, vu qu’elles sont inscrites dans un système européen et qu’une partie de leurs statuts en dépend. Il n’y a donc aucune impossibilité à faire ces changements à l’heure actuelle, encore faut-il être au pouvoir et avoir la volonté politique de le faire.
Si les banques ont des filiales à l’étranger ou se sont acoquinées à des banques étrangères, et d’une manière globale pour toutes les banques étrangères, quoi qu’il arrive sur le territoire français elles doivent se soumettre aux lois françaises, et elles devront s’adapter aux lois françaises pour exercer leur activité en France. -
Croa 11 février 2010 19:51
à l’auteur :
« le seul rôle des banques en oubliant que, dans l’économie actuelle, elles sont des rouages essentiels indispensables ? »
Oui, tout à fait !
C’est pourquoi elle devraient faire partie des services publics (et non pas des services marchands.)
Bref, il faut les renationaliser. -
Terran 11 février 2010 21:06Les banques indispensables !!!
Mon cul oui !!!
Argument de merde !!
On a pâs besoin des banques ? On a besoin de gens honnêtes.
Et pas d’escronomistes laches qui font bien attention de ne surtout pas analyser les partis politiques qui ont parfaitment analyser la situation.
Ce n’est pas un hasard.
Il y a une logique a tout.
On a besoin d’un état qui décide de créer la valeur.
Et les banques elles ferment leur gueules, et elles font leur boulo, ou on les remplace.
Nous aussi on sait faire des transactions et gérer des comptes.
On sait même voir loin, nous aussi.
Vous nous prenez pour des dupes l’auteur ?
-
JL 11 février 2010 14:01
Bonjour, jene peux qu’approuver.
Vous écrivez : « En un mot, cela revient à propager la crise actuelle de quelques-uns pour le moment...aux 16 pays de la zone euro pour toujours ! »
Est-ce que ce n’est pas le prolongement du fameux principe qui est mis en application aux niveaux des Etats, je veux parler du principe de privatisation (concentration) des profits et socialisation (élargissement) des pertes ?
Il me semble, à y bien réfléchir, que l’une des mécaniques de l’indusrtie financière constiste à créer des bulles qui ont naturellement vocation à se dégonfler, voire éclater : toute l’astuce consistant à faire en sorte que pendant qu’elles se gonflent la finance s’enrichit de dettes, et quand elles se dégonflent - les crises - la finance transfère ces dettes sur ceux qui la rembourseront par leur travail dont on ne dira jamais assez que c’est le seul créateur de richesse.-
Philippe Vassé 11 février 2010 14:06
JL,
Vous avez parfaitement raison sur tous les points abordés, et SURTOUT le dernier concernant le travail.
Ceci est un point essentiel qu’il convient de remettre au centre de l’économie dans la futur, mais cette économie- là ne le fera pas.
Bien cordialement,
-
logan 11 février 2010 14:16
J’insiste ! Non ! Ce n’est pas là le problème ... Nos économies sont interdépendantes, de toute façon que l’on ait une monnaie commune ou pas à cause des ces interdépendances nous seront quoi qu’il arrive touchés de la même manière.
Une monnaie commune au contraire est un plus pour nous car il permet d’être solidaire entre les pays. Si un pays flanche d’un côté cela se ressent alors beaucoup moins ou quasiment pas par l’ensemble des pays du fait de la solidité accrue de la monnaie, dans le cas contraire, pour ce pays les risques d’inflation ou de déflation seraient considérablement accrus et les conséquences sociales et économiques seraient évidemment bien plus terribles.
Le problème n’est donc pas à ce niveau là.
Le problème il est dans le fait que le système fait intervenir des agents privés qui se sucrent au passage.
Quand par exemple il est interdit à la BCE d’acquérir directement des titres publics de la grèce, concrètement, ce qui se passe, c’est que la BCE acquiert quand même ces titres publics, mais des titres acquis au moment de leur émission par des banques privés puis revendues ensuite à la BCE, les banques privés se sucrant au passage.
Quand la grèce se retrouve en situation de crise, c’est évidemment à cause des taux d’intérêts accrus que lui font subir les banques privées ou les marchés financiers privés en général en échange de l’achat de leurs titres publics, et la hausse de ces taux d’intérêts n’est due qu’à des décisions arbitraires, à la fois d’agences de notation privées qui ont abaissé arbitrairement leur notation de A à B alors que la grèce ne s’est rendue coupable d’AUCUN défaut de paiement jusqu’à présent, et évidement par le jeu des spéculations
Ce sont à ces niveaux que s’opèrent réellement les véritables transferts de richesses, privatisations des profits et socialisation des pertes, c’est là que se concentre le vrai problème !
Votre vision des choses est trop superficielle et donc erronée !
-
Philippe Vassé 11 février 2010 14:23
Logan,
Vous venez de réinventer l’économie de marché et de découvrir sa sphère financière.
Que dire de plus sur votre commentaire, si ce n’est que vous reprenez l’article sous un angle particulier et en concluez qu’il exprime des faits faux ?
Vous n’avez pas tort sur ce que vous indiquez, mais persistez à ne pas relier les faits entre eux.
Ce qui fait que vous attaquez un article qui, à vos yeux, a le seul tort de ne pas abonder dans vos seules conceptions, alors que lui se fonde sur les faits publics avérés, et non sur ...des opinions.
Bien cordialement,
-
logan 11 février 2010 14:37
non ce n’est pas « l’économie de marché », oui effectivement onparle de politique économique monétaire et donc en effet de sa sphère financière
ce système est propre à l’union européenne, les états unis par exemple n’ont pas posé de telles restrictions au niveau de leur banque centrale ( je n’insinue pas qu’ils n’ont pas soumis leur système économique aux intérêts privés eux aussi, mais ils l’ont fait d’une différente manière )
la FED par exemple n’hésite pas à acquérir les titres publics émis par l’état américain pour soulager l’économie américaine, elle n’est pas indépendante de l’état américain, elle ne s’oblige pas à passer par des banques privées, elle ne dépend pas d’agences de notations privées
on a mis en place en europe un système monétaire tourné vers les intérêts privés au détriment de l’intérêt général, c’est voulu, c’est délibéré et c’est là que réside le problème
le problème n’est pas dans la solidarité entre les pays au niveau de la monnaie commune, car c’est malheureusement ça le fond de votre article une attaque en règle contre le principe de solidarité d’une monnaie commune, comme si c’était ça le problème alors que c’est surement son unique ( et insuffisante ) qualité
-
Terran 13 février 2010 22:35Merciiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii !!!!
Julien, Logan, Croa, les autres (excusez moi de pas citez tous vos pseudos, vous êtes nombreux) merci, merci, merci !!!!!!!
Continuez, vous êtes clairs, concis, précis, la voie est ouverte.
C’est bon, parfait, de la vraie matière grise en action.
J’aime le visage de cette France là.
Me voilà fièr de vous !
Enjoy
Tout le monde ici se redresse !!!
Yeah !
Go ! Go ! Go !
Défends ton avenir citoyen !
Reprends le contrôle de ta monnaie !!!
Il y a des grands moments sur Agoravox !
Ecrivez des articles, vous allez cartonner.
La modération, laissez passer les idées s’il vous plais, vous n’avez rien à perdre !
Tout à gagner.
Agoravox, si tu veux réussir, tu dois créer les conditions de la crédibilité !
-
-
curieux 11 février 2010 14:17
Maintenant on peut dire merci à tous nos politicards véreux qui nous ont vanté l’Europe et l’Euro comme la panacée. Merci au Nabot d’avoir ratifié le traite de Lisbonne malgré les 53% de NON. L’Europe n’est qu’un machin(comme disait De Gaulle) au service des élus pourris, au service de la finance, soumise aux Américains. Une véritable passoire à sens unique pour tous les biens et les personnes. Tout cela pour nous ramener à l’age de pierre.
-
HELIOS 11 février 2010 14:51
Bonjour,
Ce qui se passe en Grèce est un tout petit epiphenomene dont l’Euro n’est qu’un des protagonistes.
Pour parler franchement, je ne crois pas qu’il existe de crise au sens propre, supposant que le systeme economique ou le capitalisme soit en panne. Ce qui ne marche pas, c’est un systeme ou la creation d’argent est faite par des acteurs qui ne sont pas garant de la monnaie qu’il créent...
Je m’explique... les etats sont en deficit, donc ils emprumptent n’est-ce pas ? OK, A qui empruntent ils puisque l’europe est en deficit, les Etats unis aussi, les Russes n’ont pas un Kopek, les Africains n’existent pas, les Australiens ne savent pas où ils habitent... il ne retsent donc que la Chine et peut etre quelques pays exotico-paradiso-quelquechose avec des fond privés dont la taille n’a rien a voir avec les montants mis en jeux.
En fait ils enpruntent a des banques PRIVEES qui n’ont pas d’argent, mais qui le crée sur des indicateurs de qualité estimés, des cotations etc. Les etats doivent alors rembourser l’argent emprunté a des taux de plus en plus forts.
Imaginez donc, par exemple que mon copain ait besoin d’argent, je fabrique de la monnaie, je lui prete, je me fais rebourser, je detruis, lorsque cela me fait plaisir l’argent crée, et il me reste les interets. Genial. Bref, j’ai fait le boulot des banques centrales, mais je suis un privé, je gagne de l’argent sur de la fausse monnaie. Cela porte un nom et vous emmenerait directement au tribunal si vous le faisiez.
La pemiere mesure consiterait a rendre au banque centrale le monopole de la creation de monnaie.
On nous bassine maintenant sur les speculateurs, ceux qui jouent a la hausse et a la baisse sur la cotation des emprunteurs a qui ils ont prété de l’argent. C’est quand même fort de café. On pleure sur les attaques alors que tout le monde sait qui est derriere, même moi dans mon coin. Dites-moi, avec quoi les banques viennent elles de rembourser les aides ? je vous le dis, avec l’argent qu’elles viennent de gagner sur ce genre d’operations douteuses. Les traders de la Societe Generale sont en train de speculer sur la Grece et mme Lagarde ne le saurait pas ?
La seconde mesure consiste donc a obliger les banques a acheter sans decouverts avec paiement immediat (plus de terme)
Enfin, quand plus rien ne va, et qu’un pays est au bord de la faillite, c’est un devoir de soutenir en premier la population et les activités REELES, celles qui permettent de revenir a un etat economique acceptable. Un patient a l’hopital qui a un risque cardiaque, on va lui donner d’abord un medicament pour le coeur, pour le sauver et on se preoccupera ensuite de lui soigner les effets secondaites de la potion.
La troisieme mesure est donc de suspendre ou encadrer fortement certaines activités bancaires pour un temps limité, jusqu’au retablissement de la situation.
Pourquoi, parceque l’argent n’est pas une marchandise comme les autres. Nous avons le DEVOIR d’intervenir pour empecher cette loi de la jungle.
Tous les discours que j’entends actuellement ce sont des discours d’impuissance dans le meilleurs des cas sinon des pieces de theatre que nous jouent nos representants.
C’est une honte. Ou est ils le « je n’accepterai pas... » que nous repete a tout bout de champ notre president ? ce n’est helas qu’un tic verbal, car même s’il peut, il s’en garde bien.
J’aimerai bien lire des articles détaillés qui expliquent vraiment tous les mecanismes que nous subissons actuellement car je suis sur qu’avec un minimum de mesures on peut retablir un certain ordre bienvenue.
Bonne apres midi neigeuses-
logan 11 février 2010 14:58
pourquoi pour un temps temporaire ? je ne suis pas d’accord, si une règle est bonne maintenant alors elle doit être permanente, la loi ne doit pas être fonction de circonstances sinon c’est la porte ouverte à la loi à deux vitesses comme dans l’ancien régime, des dirigeants qui décident si oui ou non la loi s’applique à eux même, et des citoyens envers qui la loi est toujours par contre impitoyable
-
xa 11 février 2010 16:04
"La pemiere mesure consiterait a rendre au banque centrale le monopole de la creation de monnaie."
Quand ont-elles eu ce monopole ? Les banques privées créent de la monnaie depuis qu’elles font du prêt d’argent qu’elles ne possèdent pas directement ... soit depuis que les banques existent. Ca commence à faire long.
Pour les banques au sens où nous l’entendons, ca fait 400 ans.
Vous parlez du pouvoir du pouvoir de prêter à l’Etat, peut être ?
-
logan 11 février 2010 16:55
Non vous vous trompez elles n’ont eu ce monopole qu’à partir de 1973 en France, avant l’état pouvait clairement demander à la banque de France de créer ou d’émettre de la monnaie, l’état pouvait même dévaluer la monnaie à sa guise, ce qu’ils ont fait d’ailleurs. Et c’était d’ailleurs un des arguments des libéraux pour retirer ce pouvoir à l’état.
-
xa 11 février 2010 17:16
Je me trompe ?
Les banques ne prêtaient pas avant 73 en France ?Vous l’avez rappelé par le passé : dès que la banque prête des fonds qui ne sont pas à elle, elle crèe de la monnaie scripturale. Or c’est le métier des banques depuis qu’elles existent, ce qui si on s’en tient à la définition actuelle d’une banque (fournir un compte / coffre pour conserver l’argent que l’on possède ET offrir des possibilités d’emprunt) durent depuis 400 ans.
D’où ma question : parlait-il de la possibilité de prêter à l’Etat, ou de la possibilité de prêter tout court ?
-
xa 11 février 2010 22:05
On parle de "La pemiere mesure consiterait a rendre au banque centrale le monopole de la creation de monnaie"
Or vous conviendrez que tout prêt bancaire EST une création monétaire, que c’est le fondement de la banque depuis le 16ème siècle.
Donc QUAND DONC les banques centrales ont-elles eu le monopole de la CREATION MONETAIRE ?
Lorsque les banques n’existaient pas ? On remonte alors sous Francois 1er, lorsque les nobles les plus puissants, voire certaines familles de commerçants frappaient leur propre monnaie. -
Le péripate 11 février 2010 22:17
Longtemps la frappe n’ a été qu’un simple certificat émanant d’une source de confiance, frappe qui n’empêchait pas une pratique très courante la refonte du métal, soit en lingot, soit en autre monnaie.
Les choses se sont compliquées quand des politiques, qui n’étaient encore que des guerriers à peine dégrossis, s’en sont emparés, d’abord rognant, puis confisquant l’or contre des bouts de papier (Roosevelt ira même jusqu’à interdire la possession d’or).
C’est l’histoire d’un vol. Le casse du millénaire.
-
Terran 11 février 2010 22:55« »« »Roosevelt ira même jusqu’à interdire la possession d’or« »« »
Merci merci merci
ça c’est important, et il a pas fait ça pour rien.
Il fallait que les gens comprennent que la valeur de l’argent doit se trouver dans le travail et non dans l’usure et d’un metal. Et qu’il faut indexer la valeur du metal sur le travail accompli par sa transformation, donc du travail humain.
Mais ils comprennent rien, je me demande comment il faut leur causer, et le pire, c’est qu’ils te prennent de haut, il me font marrer !!!
Ils vont chercher un tas de trucs compliqué et soucoupistes, des dieu giec et des saint nabo pour penser à leur place...
Chai pas si on les aura un jour !!!
Il y a vraiment beaucop trop de collaboadoration !
Ou alors, ils veulent plus rien faire ? -
Tzecoatl 12 février 2010 09:28
"Il fallait que les gens comprennent que la valeur de l’argent doit se trouver dans le travail et non dans l’usure et d’un metal. Et qu’il faut indexer la valeur du metal sur le travail accompli par sa transformation, donc du travail humain."
Si vous croyez que seul le travail est à même de créer de la valeur, la seule monnaie qui vaille est la création monétaire lors du travail et sa destruction lors de la consommation.
-
JL 12 février 2010 09:53
Tzecoatl dit : « Si vous croyez que seul le travail est à même de créer de la valeur, la seule monnaie qui vaille est la création monétaire lors du travail et sa destruction lors de la consommation. »
C’est absurde et mal formulé. La création monétaire n’est pas une monnaie, pas plus que sa destruction. ! Voilà pour la formulation. Absurde, ou plutôt insensé. Désolé.
-
-
UnGeko 11 février 2010 15:22@L’auteur vous décrivez très bien la construction boiteuse de l’europe !
Ceci dit, les truands de Wall Street et de la City on déjà tenté de destabiliser l’euro et le système bancaire de l’UE en avril 2009 à la veille d’un G20 ! Sont-ce les mêmes qui cherchent à nouveau à affaiblir l’europe ?
Combien représente le PIB grecque ? Car comme il est dit dans l’article du LEAP, « la taille a de l’importance en matière économique et financière, et ce n’est pas la queue qui fait bouger le chien, comme certains voudraient visiblement le faire croire » -
Néo-Résistant 11 février 2010 15:44
Pour juger de la validité d’un système monétaire, ce n’est pas dans les périodes où tout va bien qu’il faut le faire ; c’est au contraire aux limites extrêmes, là où la souplesse et la réactivité sont nécessaires pour résoudre une crise...
Visiblement, le système monétaire de l’Euro est totalement hors du coup et c’est la pagaille chez les libéraux pour trouver une solution à cette impasse... c’est d’autant plus lamentable que c’était prévisible ! ((S’ils ne s’attaquent pas au système de production et d’échange du libéralisme, les partis politiques qui nous promettent le respect de l’environnement et le développement social ne sont que de vulgaires opportunistes à la pêche aux voix !
Je compte voter Front de Gauche aux régionales car il s’attaque réellement à la racine du mal : le libéralisme !
-
Philippe Vassé 11 février 2010 19:35
Néo-résistant,
Merci de votre commentaire et de votre annonce de vote...à des élections que je suppose être franco-françaises (régionales, si je ne me trompe), lesquelles ne changeront en rien les processus en cours dont cet article (avec beaucoup d’autres) fait état.
Une question simple me vient à l’esprit quant aux partis politiques français (pour rester dans ce cadre restreint) : quelle issue envisagent-ils d’apporter à cette crise mondiale ayant une expression au niveau de la zone euro dont la France fait partie ?
Autrement dit, quel(s) parti(s) politique(s) français inclut (ent) dans son-leurs programme(s) la sortie du pays de la zone euro avant que celle-ci ne soit un champ de ruines et de conflits ?
Vu de Taïwan, cela me semblerait intéressant à connaître, pour information.
Bien cordialement,
-
Croa 11 février 2010 20:09
Les écologistes indépendants rejettent aussi ce système destructeur créateur de croissance et de centralisme avant même d’entrer en crises périodiquement.
-
Terran 11 février 2010 21:11c’est le neo-liberalisme le responable !!!!
Et pas le liberalisme, c’est carrement pas la même chose !!!
Marre de lire des conneries, maere marre marre de voir de la confusion et encore et encore de l’enfumage !!!
Une monnaie du peuple, qu’elle soie nationale ou internationale, ça change rien, je suis un libéral et je veux une monnaie du peuple, je veux pas d’un système monétariste.
Et je veux du nucléaire, je veux de la croissance, pas de croissance sans énergie dense, rien, nada, la misère. -
Croa 12 février 2010 00:01
Non Terran,
Nous n’avons pas besoin de nucléaire, au moins à terme.
Et encore moins de croissance ! La croissance n’est justement là que pour faire durer l’escroquerie le plus longtemps possible. Mais les richesses réelles se feront toujours et irrémédiablement distancer par la croissance financière d’où les crises. Au terme c’est nous qui crèverons ! -
Terran 12 février 2010 00:44Si ! Il faut de la croissance, mais pas de la croissance comme vous avez l’habitude de l’entendre.
La vraie croissance, c’est le progrès, repousser les limites.
La croissance de la qualité par exemple, et bien cela permet de réduire beaucoup de problème. Un secteur comme la maintenance peut croître, et une entreprise ou même un foyer a besoin de faire croitre la qualité pour justement faire croitre le confort etc...
Il faut redonner aux mots leurs sens entier.
Nous pouvons faire crôitre nos connaissances sur le nucléaires, rechercher, et trouver.
Etc...etc...
-