Commentaire de Bernard 05
sur Sortir en douceur du nucléaire


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Bernard 05 14 février 2010 20:33

@l’auteur

Vos liens sont vraiment intéressants ; vous les avez lus ? Voici ce que l’un d’eux raconte à propos des risques anti-sismiques des centrales nucléaires. Cela recoupe très bien ce que je vous ai dit. Je ne ferai aucun commentaire, la lecture suffit.

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En France, au titre de la réglementation parasismique, on classe les centrales nucléaires dans les installations dites à « risque spécial ». Selon la circulaire du 27 mai 1994, « pour ces installations, la prévention du risque sismique fait l’objet d’une étude au cas par cas. L’examen du risque sismique relatif à une installation classée s’intègre dans l’étude de danger, au même titre que celui des autres risques naturels. » En France, EDF soumet ses centrales au contrôle de l’Autorité de Sûreté Nucléaire.

« Pour un site donné, la détermination du niveau sismique auquel les installations doivent résister s’effectue de la manière suivante :

  • on détermine le « séisme maximal historique vraisemblable » (SMHV) qui est le plus fort séisme ayant été ressenti dans la « province sismotectonique » du site (région présentant une unité du point de vue structure géologique et activité sismique) dont on déplace le foyer au point le plus proche du site compatible avec la structure des accidents géologiques (failles) qui l’ont engendré. Le SMHV est caractérisé par son niveau d’intensité et par l’estimation de sa magnitude et de sa profondeur de foyer,
  • à partir du SMHV on détermine le « séisme majoré de sûreté » (SMS) en majorant le niveau d’intensité d’une unité.

Au point de vue des critères de sûreté, on impose que :

  • en cas de SMS, la centrale doit pouvoir être arrêtée et maintenue en état d’arrêt sûr,
  • en cas de séisme égal à la moitié du SMS, tous les éléments ayant un rôle de sûreté doivent pouvoir continuer à fonctionner sans avoir subi aucun dommage, ce qui implique que la centrale pourra être remise en exploitation après une inspection détaillée et les réparations des dégâts éventuellement subis par les éléments ne jouant pas un rôle de sûreté et qui peuvent ne pas avoir été dimensionnés pour résister au séisme. »

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