Commentaire de rastapopulo
sur Crise grecque : Chronologie et analyse


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rastapopulo rastapopulo 15 février 2010 20:05

Le pire des scénarios est évidemment la cessation de paiement, autrement dit la faillite. C’est ce qui s’est passé en Argentine en 2001, et le pays n’a toujours pas finit de remonter la pente... Mais toutes les voix sont unanimes et excluent cette possibilité

http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=17522

Résister au FMI n’est pas un moyen très uti­lisé, mais l’Argentine a montré la voie. En 2001, au vu des pronostics désastreux selon lesquels l’économie pourrait s’effondrer en l’absence de crédits étrangers, elle a défié ses créanciers et s’est détournée de ses dettes. A l’automne 2004, trois ans après un défaut de payement record de plus de 100 milliards de dollars, le pays était sur la voie du redressement et il avait réussi cette prouesse sans aide étran­gère. La croissance économique fut de 8% pendant deux années consécutives. Le volume des exportations augmenta, la monnaie était stable, les investisseurs revenaient et le chômage diminua. Selon l’économiste Mark Weisbrot interrogé en 2004 par le New York Times, « c’est un événement historique remarquable qui remet en cause 25 ans de mauvaise politique. Alors que d’autres pays avancent cahin-caha, l’Argentine vit une croissance très saine dont rien ne permet de penser qu’elle ne durera pas, et elle l’a réussie sans faire aucune concession pour attirer des capitaux étrangers. »

Weisbrot est le co-directeur du laboratoire d’idées Center for Economic and Policy Research basé à Washington qui a publié en octobre 2009 une étude sur les 41 pays débiteurs du FMI. Selon cette étude, les politiques d’austérité imposées par le FMI, notamment la réduction des dépenses et le resserrement de la politique monétaire, risquaient de faire plus de mal que de bien aux économies de ces pays.

C’est également la conclusion d’une étude publiée en février 2009 et due à Yonka Özemir de la Middle East Technical University d’Ankara, qui compare l’assistance du FMI à l’Argentine et à la Turquie.10 Ces deux marchés émergents ont subi en 2001 de graves crises économiques précédées de déficits budgétaires chroniques, d’une croissance insuffisante des exportations, d’un important endettement, d’une instabilité politique et d’une inégalité dans la répartition des richesses.

Tandis que l’Argentine faisait bande à part, la Turquie suivait les conseils du FMI. Le résultat final a été que l’Argentine a rebondi alors que la Turquie connaît encore la crise financière. La confiance de la Turquie dans les investissements étrangers l’a rendue très vulnérable à la récession mondiale. L’Argentine, elle, a choisi d’investir dans le pays, de développer l’économie indigène.

Pour trouver l’argent nécessaire, elle n’a pas eu besoin d’investisseurs étrangers. Sa banque centrale a émis sa propre monnaie et accordé ses crédits.

MERCI DE REGARDER L’HISTOIRE DANS SON ENTIERTE

voir même de se désintoxiquer des économistes néoclassiques qui calculent l’inflation sur les produits de consommation délocalisés !!!!


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