Commentaire de mokhtar h
sur Copier n'est pas voler


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

mokhtar h 8 avril 2010 15:54

Difficile de trancher et de prendre parti.

Pour les piratages de logiciels et les cracks qui permettent de les utiliser gratuitement, je me suis toujours demandé pourquoi les éditeurs (Microsoft et Windows) ne mettent pas en vente leurs logiciels à très bas prix (1 dollar par exemple) avec ; à la limite un demi dollar (ou un quart, pourquoi pas) à chaque mise à jour annuelle. Cela tuerait toute vente de logiciels pirates.
De la sorte, Microsoft ou tout autre éditeur, peut se renflouer, même partiellement en vendant plus cher ses produits aux entreprises, qui de toute évidence en ont les moyens.

Pour les produits pharmaceutiques, et avec les médicaments génériques, on a vu en Algérie des labos étrangers baisser leurs prix de 75%, preuve que ces labos encaissaient des sur-profits excessifs, autant dire des rentes. Pourquoi ce goût immodéré du lucre, avec ces prix prohibitifs, alors que ces boîtes peuvent accepter des profits plus petits et conquérir ainsi le marché mondial, en se positionnant beaucoup plus longtemps sur les marchés par la modicité des prix (au demeurant rémunérateurs ?), en liquidant la contrefaçon, dont se plaint tant l’Occident, et en se positionnant mieux face au générique ?

De toutes les façons, tôt ou tard, les entreprises occidentales sont condamnées à voir baisser leurs taux de profits, après avoir liquidé tous leurs travailleurs, locaux ou délocalisés. Il faut une autre politique des prix, qui intègre la dimension mondiale du marché (formule américaine) , surtout pour les produits nouveaux, et non pas le retour rapide sur investissements (formule française).
C’est plus sûr, c’est plus durable dans le temps, et c’est plus intelligemment protégé, même au prix d’un allongement de la durée de protection de la propriété intellectuelle.

Sinon, c’est toujours la copie, et la contrefaçon contre lesquelles personne ne peut rien de significatif.


Voir ce commentaire dans son contexte