Commentaire de frédéric lyon
sur « Peuples d'Europe, soulevez-vous » !


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frédéric lyon 5 mai 2010 16:13

Profitons-en pour dire la vérité au sujet de la crise grecque :


La faillite de la Grèce c’est la faillite de l’ETAT GREC et la faillite de l’Etat Grec c’est la faillite du modèle européen de l’Etat Providence interventionniste.

Cet Etat Providence interventionniste qui ne peut plus se financer depuis DES LUSTRES et qui emprunte à tour de bras pour boucler ces fins de mois.

Quel couillon a dit qu’un Etat ne pouvait pas tomber en faillite ??

Où sont les couillons qui soutiennent les politiques qu’on appelle « Keynésienne », pour avoir l’air plus savant, mais qui ne sont que des politiques de perpétuels dérapages financiers ?

Et profitons-en pour rappeler une autre vérité au sujet de la crise qui a précédé celle que nous observons aujourd’hui :

La crise des « subprimes » et du système financier international, c’était la crise de l’Etat Providence interventionniste américain, qui a voulu favoriser sans sortir un sou l’accession à la propriété immobilière de débiteurs à la solvabilité douteuse. 

Il faut en finir avec les interventions intempestives de l’Etat dans l’Economie, interventions qu’il finance par de la dette, ou par des promesses de garantie qu’il retire en méprisant la parole donnée, car il n’a même plus les moyens budgetaires nécessaires pour financer ses ambitions interventionnistes.

Dans le cas de la crise des « subprimes » la propagande forcenée des Etats tous solidaires a consisté à faire croire que le système bancaire était responsable de la déroute, des couillons l’on cru et le croit toujours, mais aujourd’hui ?

Aujourd’hui qui va croire que les coupables de la banqueroute grecque sont les banques qu’on appelle au secours pour qu’un Etat impécunieux évite d’être mis en cessation de paiement ?

Un leçon et un avertissement pour l’avenir :

Hier, au temps des monnaies nationales, il suffisait au Gouvernement français de fabriquer de la monnaie de singe et de laisser filer la valeur du franc sur les marchés des changes, en spoliant au passage tous les détenteurs d’épargne en francs, pour éviter une banqueroute.

Mais aujourd’hui le Gouverneur de la Banque Centrale Européenne ne répondra plus au téléphone et notre ministre des finances ne pourra plus spolier les épargnants. 

Par conséquent il n’aura d’autre ressource que de déclarer la banqueroute en cas de squeeze budgétaire.

Et j’ai bien dit la banqueroute, une banqueroute générale comme la banqueroute des Assignats

La France a évité plusieurs banqueroutes dans un passé récent, en dévaluant la valeur de sa monnaie nationale et en laissant filer l’inflation, mais cette solution n’est plus envisageable maintenant.

Par conséquent l’heure de vérité sonnera peut-être bientôt lorsque nous n’aurons plus d’expédients à notre disposition.

Rappel : Tous les épargnants ont désormais leurs avoirs libellés dans une monnaie qui est contre-garantie en dernier ressort par l’Allemagne : 

l’Euro.

Il faudra conserver son épargne dans cette monnaie quoi qu’il arrive et refuser tous changement de monnaie qu’on pourrait demain proposer. 

Et naturellement il faudra refuser le retour au franc.

 

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