Commentaire de jjwaDal
sur Les mauvaises raisons de la supériorité chinoise


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jjwaDal jjwaDal 13 juin 2010 09:02

Arthus l’a dit : le « marché » imaginé au départ avec les chinois était de leur donner un débouché chez nous dans les produits nécessitant pas mal de main-d’oeuvre (tant pis pour les ouvriers de ces entreprises), leur donnant ainsi des revenus pour nous acheter des produits de haute technicité (nous donnant ainsi un débouché pour les nouvelles filières employant les ouvriers/techniciens déplacés)...
Les chinois ne l’ont pas entendu ainsi et ont rapidement investis tous les créneaux (il était évident que pour augmenter leur marge toutes les entreprises seraient attirées par une production locale et les coûts de l’énergie pour le transport étaient faibles).
Nos « élites » empêtrées dans leur idéologie « libre-échangiste » et incapables de voir leurs erreurs (promptes à les dissimuler) ne voient pas que nous nous sommes développés largement à l’abri de nos frontières, de réglementations, de droits de douanes (qui faisaient office de « taxe-carbone » avant l’heure) et que nous avons tout balancé à la flotte pour une idéologie qui nous a progressivement envoyés dans les décors.
Il crève les yeux que les chinois sont en passe de fabriquer de meilleurs produits que nous à des coûts inégalables (après avoir pompé les technologies occidentales) et qu’ils auront les moyens de la R&D et financiers et humains, quand le premier point nous fait défaut.
La création de l’OMC aura été le cheval de Troie introduisant dans nos économies un super-prédateur qui va nous éponger avant de passer à autre chose, mais le ver était dans le fruit depuis les années 80.
Nous avons payé l’essor de la chine par un chômage croissant, un déclin continuel de nos revenus, des déficits croissants de la balance du commerce extérieur et nous continuons à creuser le trou en empruntant (avec usure) pour rembourser nos dettes.
Aucun espoir du côté du parti unique bicéphale (UMP et PS) qui revendique le pouvoir avec une absence d’analyse et de stratégie pour nous sortir progressivement la tête du sac.
Triste est l’avenir. Mais nous l’aurons collectivement appelé par notre incapacité à gérer la boutique avec intelligence et soucis du bien commun.
C’est la fin de l’empire (de la main-mise occidentale sur le monde).


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