Concernant ses spectacles, en effet, le communautarisme noir de Dieudonné n’est pas prégnant, comme je le disais dans l’article.
Sinon, cet article, justement, n’est rien d’autre qu’une réaction à l’interview de Dieudonné sur Télésud. Une analyse plus poussée sur le parcours de Dieudonné nécessiterait du temps et des moyens matériels et humains (c’est toujours compliqué de pouvoir consulter les statuts légaux d’un mouvement politique) que je n’ai pas.

Quant à la rencontre avec Soral, je pensais en effet qu’elle avait fait disparaître ce communautarisme chez Dieudo, et c’est précisément parce que cette interview (mise en ligne sur le site d’Égalité&Réconciliation, l’association politique fondée par Soral, justement) montre à l’évidence que ce tropisme du communautarisme noir est toujours présent chez Dieudo que j’ai commit cet article.
Le passage sur les lobbys était aussi et surtout une mise au point avec certains fanatiques qui imaginent l’existence d’un lobby monolithique et tout puissant : même si des organisations comme la LDJ bénéficient du soutien gouvernemental en France, « le » lobby juif n’existe pas. En revanche, il existe une nébuleuse de lobbys de secteurs et orientations divers qui sont liés par des relations à géométrie variable, ce qui est très différent.

On peut se reporter sur ce sujet à l’excellent Sarkozy, Israël et les juifs, de Paul-Éric Blanrue.