Commentaire de njama
sur « Concorde » : la discorde


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

njama njama 6 juillet 2010 22:09

Merci Olivier Cabanel pour votre réponse
Le nom de ma relation n’a à vrai dire pas d’importance, il signale juste que des essais pleine charge ont été faits à Toulouse ...
Une conjonction de facteurs semblent être à l’origine du crash, c’est aussi ce que je lis dans le lien que vous m’indiquez confirmant les problèmes liés à l’entretoise,où, le « Vos commentaires » en bas de page, renvoie sur ce « Forum de l’accidentologie aérienne » très instructif :
http://c-v-r.forumpro.fr/le-crash-du-concorde-f1/crash-du-concorde-la-loi-de-murphy-vos-commentaires-t1.htm

A la question d’un internaute « saint_ex » Ven 18 Sep - 12:34
"Dans ce cas la interrompre le décollage après V1 aurait pu être une meilleur option. « 

>> la réponse ( »Admin" Dim 31 Jan - 16:06) << est que, quelle que soit la cause de l’incident, la situation était irréversible : (sortie de piste entre 140 et 210 km/h si je ne me trompe pas dans la conversion)

>> Les problèmes arrivent entre 10 et 13 secondes après V1, ce qui est beaucoup.

Le BEA, dans son rapport final (page 139), étudie les effets d’une interruption du décollage au moment où le contrôle informe l’équipage qu’il a des flammes derrière lui (tout va bien jusque là pour l’équipage) :

1.16.13.4 Conséquences d’une interruption du décollage

Deux modélisations d’un éventuel arrêt-décollage ont été effectuées, l’une à partir de la vitesse qu’avait l’avion quand la rotation a été débutée (c’est-à-dire de fait le premier instant où l’équipage a pu être alerté par des sensations inhabituelles), soit 183 kt, l’autre à partir de 196 kt, lorsque l’OMN a annoncé ce qui peut être compris comme « stop ».

Les simulations ont été conduites avec les hypothèses suivantes :
• freinage sur sept roues, pour tenir compte de la destruction du pneu n°  2,
• couple de freinage disponible à sa valeur nominale jusqu’à l’énergie maximale indiquée dans le manuel de vol (70 MJ), majorée de 10  %,
• utilisation des inverseurs de poussée sur les moteurs 1, 3 et 4.

Avec ce jeu d’hypothèses, il apparaît que la vitesse résiduelle de l’avion en bout de piste aurait été de 74 kt pour une interruption du décollage à 183 kt et de 115 kt pour une interruption du décollage à 196 kt.
Ces chiffres montrent qu’une interruption du décollage aurait conduit à une sortie de piste à une vitesse telle que, compte tenu du feu, les conséquences en auraient été catastrophiques pour l’avion et ses occupants.

Cordialement,
CH. <<


Voir ce commentaire dans son contexte