mardi 6 juillet 2010 - par olivier cabanel

« Concorde » : la discorde

On pensait avoir définitivement clos le dossier « Concorde », l’affaire du « bel avion blanc », dont la carrière s’est arrêtée après l’accident du 25 juillet 2000 qui a provoqué la mort de 113 personnes.

Pourtant à la lumière de nouveaux éléments, les coupables ne sont peut-être pas ceux envisagés aujourd’hui.

La théorie officielle est connue : une lamelle de titane, abandonnée bêtement sur la piste d’envol par un DC10, aurait crevé un pneu du Concorde, provoquant l’incendie du moteur, la perte de l’avion et la mort de 113 personnes dans les premières secondes du vol.

Le 31 mai 2003, suite à une décision ministérielle, le « Concorde » effectue son dernier vol.

Sur ce lien le détail seconde par seconde de l’accident.

Celui-ci a même été filmé par un conducteur et on peut le découvrir sur cette vidéo.

Le vol a duré en tout et pour tout 2 minutes et une seconde.

Sur cette vidéo de 17 minutes, la reconstitution de l’accident.

Cette lamelle de titane, d’une largeur variable, de 29 à 34 mm, d’environ 43 cm de long, pliée à l’une de ses extrémités, percée de trous sont de type aéronautique « Cherry  », n’appartient pas au « Concorde », et fait porter la responsabilité de l’accident sur un autre avion.

Un DC10 de Continental Airlines avait décollé 90 secondes avant Concorde, et aurait perdu cette lamelle de titane, responsable selon Air France de la catastrophe du 25 juillet.

Air France demande donc à Continental Airlines 15 millions d’euros en réparation des préjudices. « dont la culpabilité et la responsabilité ne font à nos yeux aucun doute ». dixit Air France. lien

Les discussions allaient bon train entre les avocats des assureurs d’Air France, et ceux des familles des victimes, dont la plupart étaient allemands, et ils ont reçu 155 millions d’euros en guise de dédommagement. lien

Les représentants des victimes étant absents du procès, certains pensent qu’en indemnisant rapidement les familles des victimes, on les aurait écarté, en achetant en quelque sorte leur silence. lien.

Stéphane Gicquel, secrétaire général de la FENVAV (fédération nationale des victimes d’accidents collectifs) déclare « on dirait le procès du crash d’un avion vide  »

Après 4 mois de procès, au tribunal de Pontoise, le jugement est attendu fin décembre 2010. lien

A la barre, ont été entendus deux responsables, à l’époque, de la maintenance de Continental Airlines, un ancien directeur du programme Concorde à l’Aérospatiale, et un ex-directeur du service technique de l’aviation civile. lien

Mais personne d’Air France, ni des Aéroports de Paris.

Mais voila, à la lumière d’un reportage diffusé le 4 juillet sur Canal+, réalisé par Sebastien Turay, une vérité bien plus dérangeante pour Air France est en train de montrer le bout de son nez. lien

Pour Me Olivier Metzner « tout a été fait pour occulter la vérité ». lien

Tout le monde semble avoir oublié les incidents subis par «  Concorde » en 1979, à Dakar, et à Washington, concernant des éclatements de pneus, et là, il n’y avait pas « de lame de titane responsable de tous les malheurs du concorde ». lien

A l’époque, l’administration a accumulé des obstacles pour qu’il n’y ait pas d’enquête.

Michel Bourgeois, ancien membre du BEA (bureau d’enquête analyse) a affirmé : « à Dakar, il n’y a pas eu d’enquête pour ne pas gêner Air France  ». lien

Mise en cause, une surcharge de l’appareil, or lors du vol du 25 juillet, mais pas seulement.

En tout, Il y a eu au moins 5 incidents liés aux pneumatiques. lien

Or à la lumière du documentaire diffusé sur Canal +, les techniciens auraient oublié de remonter une pièce, l’entretoise, nécessaire à la stabilité du train d’atterrissage du Concorde.

En rencontrant une irrégularité de la piste (réparée discrètement en toute hâte par « aéroport de Paris »), un pneu fragilisé par le manque de l’entretoise, aurait éclaté provoquant l’incendie. lien

Sur ce forum aéronautique, un intervenant (pals) témoigne sur cette fameuse entretoise : 

A la question « quelqu’un sait-il quelque chose à propos de cette biellette d’alignement oubliée ? » le « pals » en question répond :

« Ce n’est pas une biellette, c’est une entretoise. L’alignement de la roue n’était pas assuré, il est certain que le pneu devait être soumis à rude épreuve (…) Pierre Sparacco à publié un article dans "Aviation Week" qui parlait de cette entretoise oubliée (…) sur son conseil, j’ai pris contact avec la gendarmerie chargée de l’enquête, je suis tombé sur un gendarme qui a semblé intéressé par mes observations. Il m’a dit que je serais convoqué pour enregistrer ma déposition mais je n’ai plus jamais eu de nouvelle. » lien

Continental Airlines ne dit pas autre chose, et fait front affirmant que le Concorde était en feu avant d’avoir roulé sur la lamelle en titane lien.

Dans la revue « Aviation Week », un rédacteur s’étonne de la myopie de la France à ce sujet. lien

Quelle sera la réponse de la justice française au mois de décembre 2010 ?

Sera-t-elle aveugle, à défaut d’être myope ?

Air France et Aéroport de Paris semblent rassurés d’avance.

Le « bel avion blanc » refait donc parler de lui, et on n’aura pas oublié qu’un Concorde se vendait plus de 40 milliards d’euros et que le programme aura couté plus de 20 milliards d’euros. lien

Il ne faut pas oublier non plus que le « Concorde  » était destiné aux classes aisées, et qu’il fallait payer plus de 7000 euros pour un voyage. lien

C’était l’époque ou l’on n’hésitait pas à balancer de l’argent par les fenêtres : « Superphénix  » (dont on connait aujourd’hui l’échec), nous coutera en fin de compte 20 milliards d’euros lorsque, en 2025, le démantèlement sera enfin terminé. (lien)

La leçon ne semble pas avoir été bien comprise, puisque l’état français est en train d’engager des milliards pour des centrales nucléaires EPR dont le prix de départ d’un seul exemplaire est de 3,3 milliards d’euros.

Il va manifestement doubler, et sa technologie prête à ne nombreuses critiques. lien

Les mauvaises habitudes ont la peau dure.

Comme disait mon vieil ami africain :

« Le tronc d’arbre à beau séjourner longtemps dans le fleuve, il ne deviendra pas crocodile ».



86 réactions


  • MonsieurG MonsieurG 6 juillet 2010 12:27

    Bonjour Olivier,

    bon article, permettant de mettre en doute la thèse officielle publiée par le BEA.

    Pour information, le magazine « Spécial investigation » diffusé dimanche dernier (4 Juillet) sur Canal+ était en fait une rediffusion, car il a été diffusé une première fois le 22 janvier 2010.

    Comme je l’indiquais plus haut, la thèse « officielle » est celle qui est retenue par le BEA. Néanmoins, un certain nombre de témoignages permettent de douter du scénario retenu. Une autre information importante, c’est l’incident qui a eu lieu le 14 Juin 1979 à Washington. En effet, le point faible du Concorde était bel et bien les pneumatiques, problème connu et passé sous silence. Ce 14 Juin 1979, au moment du décollage, deux pneus gauche éclatent causant une fuite hydraulique et de carburant. Mais, heureusement, le carburant ne s’était pas enflammé. Cet incident est passé sous silence. (source)

    Le Concorde était interdit de vol aux États-Unis en 76 et 77, principalement à cause des nuisances sonores. La levée de cette interdiction est faite courant Mai 77. Il aurait été impensable de se voir à nouveau refuser le survol du territoire, suite à l’incident de Washington.

    L’un des enquêteurs du BEA qui avait eu écho de cet incident à voulu diligenter une enquête sur cette problématique. Il a reçu une fin de non recevoir de la part de ses supérieurs, prétextant qu’il n’y avait ni blessés, ni morts (vu dans le reportage de C+).

    Salutations.


  • jako jako 6 juillet 2010 13:27

    Bonjour Olivier
    Je vais relire avec les liens mais je me demande s’il n’y a pas des erreurs de chiffres
    (confusion francs euros) je vais vérifier avec vos liens.
    Sur ce que vous dites j’ai entendu de la bouche de pilote AF qu’il y avait des incidents , pas que sur Concorde mais toujours occultés ou non révélés sauf quand l’avion se crash, là on ne peux pas cacher.
    (Incidents tel panne de moteurs, incendies à l’atterissage etc)


    • olivier cabanel olivier cabanel 6 juillet 2010 13:32

      Jako,
      on n’est jamais à l’abri d’une erreur.
      j’avais aussi un doute, alors j’ai utilisé le convertisseur « euros/francs », et si vous avez ouvert les liens, vous aurez la confirmation du prix définitif qu’a couté à l’état français, donc à vous (et à moi !) le « concorde ».
      tenez nous au courant de votre enquête.
       smiley


    • jako jako 6 juillet 2010 13:35

      Lol mon enquête, effectivement les chiffres sont bons , j’étais juste étonné qu’un avion qui se vende à un prix pareil ne se soit quasiment jamais vendu , donc projet pharaonique, acheté par mon porte feuille... avec le projet rafale on doit être bien aussi.
      Excusez moi d’avoir douté smiley


    • olivier cabanel olivier cabanel 6 juillet 2010 13:39

      Jako,
      pas de problème,
      j’ai aussi été surpris du prix que nous avait couté ce « bel oiseau blanc »,
      d’autant qu’il a surtout servi les plus riches d’entre nous, et couté aux plus pauvres.
      on est en terrain de connaissance !
       smiley
      rien n’a changé.
      faudrait quand même faire quelque chose.
       smiley


    • jako jako 6 juillet 2010 13:46

      Comme quoi les Russes ont été de bon copieurs, ils ont obtenu le même résultat sur Goussainville, devait y avoir une petite erreur , j’y retourne immédiatement...


  • olivier cabanel olivier cabanel 6 juillet 2010 13:29

    Monsieur G,
    oui, vous avez raison, le documentaire a été diffusé une première fois lors du démarrage du procès,
    a mon avis, il sera diffusé encore plusieurs fois,
    l’essentiel n’est-il pas que la vérité éclate, au lieu de faire porter le chapeau a une compagnie, qui même si elle n’est pas exempte de critiques, ne mérite pas le procès qui lui est fait ?
    en tout cas, merci d’apporter de l’eau au moulin d’une vérité qui ne demande qu’à sortir du puit.
    merci de votre contribution toujours constructive.
     smiley


  • fifilafiloche fifilafiloche 6 juillet 2010 14:06

    La leçon de Concorde, c’est encore une fois que la collectivisation mène à la négligence par la dilution des responsabilités.


    Air France, entreprise d’Etat, a été poussée à utiliser le concorde, vitrine technologique française, non pour sa rentabilité, mais pour une question de fierté nationale.

    Les différents incidents dus à la proximité des réservoirs et du train d’attérissage ont toujours été couverts par l’aviation civile, ce qui n’a pas permis de revoir la conception de l’appareil comme cela aurait été le cas pour une compagnie privée. Guessaut, ministre communiste des transports, a couvert la responsabilité d’Air France par une enquête falsifiée où la négligence des mécaniciens d’Air France a été ignorée, encore une fois, au nom de l’intérêt national.

    130 allemands sont morts au nom du collectivisme et de la collusion d’intérêts entre l’Etat et ses fonctionnaires, mais après tout, d’autres catastrophes collectivistes ont fait plus de morts, Tchernobyl en est un exemple.



    • olivier cabanel olivier cabanel 6 juillet 2010 15:44

      fifilafiloche,
      quelques approximations dans votre commentaire :
      les morts sont au nombre de 113, et non de 130...
      et gayssot ne s’appelle pas guessaut, ce qui n’enlève rien à ses responsabilités.
      ceci dit, si la théorie défendue par quelques uns était confirmé, la conception de concorde est moins en question que les erreurs de maintenance (je veux parler de la pièce manquante qui permettait de stabiliser le train d’atterissage)
      ce qui n’enlève rien à la question de l’intérêt du « bel oiseau blanc » destiné surtout à une élite,
      ce qui peut étonner le français ce serait d’apprendre qu’un communiste ait pu défendre pareil choix.
       smiley
      merci de votre commentaire.


  • Natariege 6 juillet 2010 14:38

    Suite à cet article, je souhaite informé les novives que cet avion a été certifié, avec les exigences de l’époque. donc par conséquence pas criticable. (ce qui est criticable c’était l’obstination à vouloir l’ exploiter)
    pour répondre à l’abscence de l’entretoise, le risque c’est que l’axe du boggie se mette en travers, et par conséquence c’est le roulement et non le pneu qui déguste.
    Dans l’aéronautique, les régles sont établis par EASA au travers de la CS25 pour les gros porteur, ces regles sont toujours de plus en plus éxigentes, par conséquence le concorde serait incapable de répondre à la CS25 aujourd’hui. (ex le concorde est incapable de voler avec un seul moteur !!!).
    Ayant trés bonne connaissance des avionneurs, je peux affirmer qu’il y aura bien d’autres problèmes dans un futur proche (avion composite irréparable, tenue à la fatique notamment à cause des problémes de dilatation (structure métal sur composite)), confiance aveugle envers les models par éléments finis par des ingénieurs qui n’ont jamais tenu une pièce entre les mains. je suis toujours surpris par la jeunesse du personnel dans les bureaux
    En lisant un article sur l’ A400M sur air et cosmos, j’ ai été surpris de voir que cette avion est capable d’ atterir et de décoller sur une piste boueuse et sommaire.
    une de mes connaissances m’ a expliqué que cet avion été concus pour de la piste conventionnelle .
    En bref nous sommes qu’au début des surprises.


    • olivier cabanel olivier cabanel 6 juillet 2010 15:49

      Natariege,
      que l’avion ait été certifié est une chose,
      mais qu’il y ait eu avant le crash final des incidents qui pouvaient faire redouter le pire en est une autre,
      ce qui justifie le rapprochement que j’ai évoqué avec le nucléaire,
      avant three miles island, ou tchernobyl, des incidents se sont multipliés,
      nous avions aussi l’information que l’erreur humaine, la négligence, étaient des facteurs aggravants,
      et malgré tout, l’administration a gardé le cap.
      c’est peut être la qu’il y a problème.
      l’aveuglement, et la dissimulation sont-ils compatibles avec la sécurité des hommes ?.


    • joletaxi 6 juillet 2010 16:25

      Vous avez raison, il nous faut absolument faire des économies.

      On pourrait par exemple cesser de subventionner l’éolien, dont le coût économique prend des proportions alarmantes, pour des bénéfices environnementaux dérisoires,ne parlons même pas de leur inutilité pour assurer la sécurité énergétique(c’est à tel point que en UK, on rétribue les éoliennes, pour ne pas se brancher sur le réseau, même par vent favorable, pour ne pas déstabiliser celui-ci !!!) .De même pour le photovoltaïque,où la plupart des pays commencent à revoir leur politique de « détournement » des fonds publics( comme en espagne, où les fermes photovoltaïques produisaient la nuit)
      On pourrait aussi utilement fermer la bourse carbone qui a pour effet essentiel de « vider les caisses » européennes, principalement au profit de la Chine, et de quelques banques et fonds exotiques bien « placés » auprès de nos politiques(les effets du plan Kyoto ont été absolument nuls )
      On pourrait en revenir aux bases:laisser les gens qui s’y connaissent proposer des solutions viables.
      Nier les retombées des conquêtes spatiales est bien digne d’un esprit« éclairé » architecte de surcroît, profession en plein délitement, il suffit de regarder autour de soi les oeuvres magistrales de ces grands esprits

    • olivier cabanel olivier cabanel 6 juillet 2010 19:09

      joletaxi
      mais que sont les quelques euros qui subventionnent l’éolien, face aux milliards qui vont etre gaspillés pour le projet iter ?
      http://www.sciencepresse.qc.ca/archives/2005/cap0407055.html
      5 milliards de dollars...sans compter les dépassements prévisibles
      http://europeecologie.eu/Triplement-du-cout-d-ITER-La
      il est question d’un triplement !
      ajoutons y les milliards gaspillés en vain pour concorde, superphénix, et ceux des réacteur EPR a venir,
      par ces temps de crise, qu’en pensez vous ?
       smiley


    • Waldgänger 6 juillet 2010 19:38

      @ Olivier Cabanel,

      Justement, en période de crise, les investissements en recherche publique sont utiles pour faire redémarrer l’économie, le rôle des innovations dans la croissance économique est une des thèses majeures d’un économiste comme Schumpeter. 

      Sur Iter, les montants par année ne sont pas gigantesques, et il faut bien continuer les recherches en fusion nucléaire, même avec des perspectives lointaines. 

      Vous croyez vraiment que le pétrole à 140 dollars en 2008 a aidé une économie européenne sur la pente savonneuse ? Après, si on veut éviter ce genre de problème, il n’y a pas 36 solutions, soit on trouve d’autres gisements d’énergies fossiles au même coût, soit on investit pour passer à autre chose.

    • olivier cabanel olivier cabanel 6 juillet 2010 20:20

      Waldganger,
      je suis d’accord avec vous, il faut investir dans la recherche, mais ne croyez vous pas que beaucoup de pistes existent aujourd’hui, très mal explorées.
      regardez par exemple le cas de Graetzel,
      un chercheur allemand, qui a en fin de compte pris la nationalité suisse, obtenu dans ce pays un prix pour sa découverte (panneaux solaires photovoltaiques basés sur le principe chlorophyllien)
      ils sont imprimés, sur support transparent, coutent deux fois moins cher que les panneaux au silicium amorphe, et sont maintenant fabriqués aux USA.
      il a fallu qu’il patiente vingt ans pour voir son invention enfin reconnue,
      et ce n’est pas un exemple isolé.
      le train magnétique japonais semble bien plus intéressant que notre tgv,
      il y avait aussi le système Bertin, signalé par un lecteur,
      mais il y a le moteur à eau (pantone) et d’autres systèmes, jamais aidé (air comprimé etc)
      en fret ferroviaire, depuis 15 ans un ingénieur se bat pour mettre en place son systeme (r-shift-r) système révolutionnaire qui pourrait relancer le fret ferrovairie.
      la liste est si longue...
      tout cela me semble bien plus intéressant que les gaspillages sur le nucléaire, le concorde et le reste...
      enfin, c’est mon avis.
      je crois que beaucoup de francais sont favorables aux innovations technologiques lorsqu’elles ne posent pas un problème d’environnement, et respectent les générations futures.


    • newphoenix newphoenix 6 juillet 2010 23:26

      «  (ex le concorde est incapable de voler avec un seul moteur !!!). »


      Permet moi d’en douter ! Le concorde en est tout-fait capable même sans aucun moteurs car grâce a sa voilure en ailes delta c’est un excellent planeur. Le problème c’est que l’incident est arrivé au décollage donc pas assez de vitesse est d’altitude pour ce faire.
      Il est parti sur une trajectoire en lacets presque immédiatement avant de décrocher au-dessus de Gonesse.
       Je suis sûr qu’un incident du même type sur un Boieng 747 ou un Airbus A340 avec la perte de deux réacteurs au décollage sur la même aile ça aurait été de toute façon la même issue. 
       Car en vol avec une vitesse et une altitude déjà suffisante biréacteurs ou quadri avec un seul moteur en etat de marche peuvent voler, ils y a même des cas ou des quadri ont eus des extinctions de tous leurs réacteurs en passant dans des nuages de cendres volcaniques avant de pouvoir les rallumer par la suite.


  • joletaxi 6 juillet 2010 15:03


    @Jacko
    « Sur ce que vous dites j’ai entendu de la bouche de pilote AF qu’il y avait des incidents , pas que sur Concorde mais toujours occultés ou non révélés sauf quand l’avion se crash, là on ne peux pas cacher »
    Effectivement, sur tous les avions, les pilotes remplissent à chaque vol un logbook retraçant tous les incidents de vol, toutes les pannes, toutes les anomalies.Chaque commandant de bord au moment de décoller sait que son appareil a connu telle panne, qu’elle a été réparée, ou pas, et en fonction de ses connaissances, décolle ou pas.Si tous les avions qui connaissent des anomalies devaient être cloués au sol, il n’y aurait pas grand monde en l’air.Que certaines de ces pannes, dans certaines circonstances, finissent mal, on le sait, et on l’analyse,pour tenter de comprendre comment une petite panne anodine peut finir en catastrophe.
    Concernant les pneus de concorde, tous les avions, ont éclaté des pneus,on eu des pneus qui prennent feu.Et dans ce cas précis, il a été démontré que lorsque cela arrive, la taille des débris n’est pas capable de percer le fuselage.par contre, la « découpe » par une bande métal est peut-être bien dans ce cas le facteur aggravant.Les assureurs US ne vont pas payer avec le sourire ,soyez en sur.
    Un copain ,pilote me racontait au moment de l’accident que dans sa compagnie, on avait remplacé tous les pneus par des neufs,sur tous les avions,allez savoir pourquoi ?

    @l’auteur
    Même avec Concorde il parvient à nous pondre un article antinuc.par contre il s’est abstenu de nous vanter au passage le crottin de cheval.

    Concorde a été un échec commercial, car arrivé sur le marché en pleine crise pétrolière.De plus, les américains ne se sont pas gênés pour torpiller le projet, la route transatlantique étant la seule rentable pour Concorde ;Les recherches, et le savoir-faire accumulé sur cet avion, ont eu pour « enfant » Airbus« une fierté européenne.Au passage, le savoir faire accumulé sur l’étude des réacteurs à permis à RollsRoyce de devenir un acteur incontournable du marché.
    Alors votre refrain sur l’argent public gaspillé pour construire un joujou pour les riches, cela devient aussi ridicule que votre sempiternel »mantra« sur Superphénix, qui a été fermé sur décision purement politique,avec le chantage éhonté des »gruns",qu’il fallait absolument calmer pour sceller l’amitié franc-allemande:la jolie photo de Mitterrand et ce bon Elmut ,main dans la main a effectivement coûté une fortune au conrtibuable français ,qui non seulement a épongé les frais de cette décision pûrement politique, mais en plus, a du indemniser tous les autres pays partie prenante dans cette réalisation( il s’agissait d’une coopération)
    Mais quand on aime on ne compte pas, c’est bien connu




    • olivier cabanel olivier cabanel 6 juillet 2010 15:59

      Joletaxi,
      je savais que le couplet nucléaire vous génerait, et que vous seriez frustré de ne pas avoir vu évoqué les bienfaits du crottin de cheval,
      au sujet des américains, si vous avez observé qu’il y a eu, a Washington, un accident similaire à celui que nous avons connu en France, vous ne devriez pas être surpris de leur décision d’interdire les vols de Concorde.
      quant à superphénix (super ?) vous voulez y voir une décision politique, grand bien vous fasse.
      permettez moi d’y voir d’abord un choix sage.
      quand une installation nucléaire est systématiquement en panne,
      quand elle subi en quelques mois deux accidents dont les probabilités étaient estimées se passer une fois tous les 100 000 ans,
      je trouve logique, et intelligent d’arreter les dégats.

      nous continuons de payer la facture de cette erreur technologique, et nous allons payer jusqu’en 2025.
      70 000 mètres cubes de béton,
      5500 tonnes de sodium liquide qui s’enflamme spontanément au contact de l’air et explose au contact de l’eau,
      14 tonnes de plutonium, dont la période de nocivité est de 24 000 ans.
      vous trouvez çà intelligent ?
      le plus grave c’est que manifestement la leçon n’a pas suffit, puisque sarkozy, dans sa logique de « rigueur » continue de gaspiller l’argent public pour des centrales EPR dont on sait déjà les faiblesses, et le prix pharaonique.
      vive la France.
       smiley


    • Waldgänger 6 juillet 2010 17:00

      le plus grave c’est que manifestement la leçon n’a pas suffit, puisque sarkozy, dans sa logique de « rigueur » continue de gaspiller l’argent public pour des centrales EPR dont on sait déjà les faiblesses, et le prix pharaonique.

      Mais qu’a à voir la comparaison entre l’EPR et des centrales à neutrons rapides, ce ne sont pas les mêmes filières, pas les mêmes combustibles, pas du tout les mêmes perspectives énergétiques non plus, l’une n’est pas révolutionnaire mais maîtrisée, l’autre est plus expérimentale mais utilise des minerais cent fois plus abondants.

      Superphénix était un prototype grandeur nature, pas un modèle de série. Si en recherche publique on se met à tout arrêter à la moindre maladie de jeunesse, où en arrivera-t-on ? On aurait du arrêter la production des Airbus A 320 après le crash de 1988 ? Il aurait fallu rappatrier au sol le télescope Hubble après ses problèmes initiaux de miroir, heureusement corrigés avec le résultat que l’on sait.

      L’auteur a-t-il la moindre idée des chiffres qu’il manie ? 70 000 m cubes de béton, c’est dérisoire (enfin façon de parler).


    • olivier cabanel olivier cabanel 6 juillet 2010 19:04

      Waldanger
      vous doutez ?
      voici le lien qui confirme les 70 000 metres cube de béton.
      http://www.piecesetmaindoeuvre.com/spip.php?page=resume&id_article=108
      je vous rassure donc, j’ai tout a fait l’idée des chiffres que je manie et ils ne sont pas dérisoires.
      vous ne comprenez pas la comparaison que l’on puisse faire entre superphénix et concorde ?
      pourtant tout les rassemble :
      le cout pharaonique des deux projets,
      les erreurs technologiques capables de provoquer un accident,
      la volonté d’en faire une vitrine (et quelle vitrine !) pour la France...
      en ne peut pas tout ramener à une bete histoire de carburant.
       smiley


    • Waldgänger 6 juillet 2010 19:25

      Mais aucun des deux n’était une simple vitrine. Le Concorde a été un banc d’essai pour l’aéronautique européenne, C’est la vie, il y a parfois des investissements qui se révèlent plus ou moins judicieux en fonction d’aléas imprévisibles tels que le prix du pétrole ou les coups bas des Américains, ce fut le cas de Concorde. Mais sur 10 investissements tels que celui-ci, la grande majorité se révèlent utiles. 


      Dans le cas de Superphénix, je comprends mal l’acharnement qu’il y a eu contre les filières à neutrons rapides. Faut-il rappeler que l’on parvient à faire fonctionner des prototypes dans le monde, malgré le manque d’investissements lourds en recherche publique, et qu’il n’y a pas de doute que la filière soit techniquement et économiquement viable si on y met le prix des investissements initiaux.

      Pourquoi ces projections fantasmatiques et qui ont fait l’objet de comptes-rendus dithyrambiques dans la presse sur ITER, alors que tout le monde sait que la fusion nucléaire est une perspective qui reste lointaine ? Cet enthousiasme est-il normal alors que Superphénix est voué aux gémonies et que l’on sert toutes les mauvaises raisons possibles contre les neutrons rapides ?

      De toute manière, je suis prêt à prendre les paris sur vingt ans. Le pétrole classique a atteint un pic de production, les non conventionnels sont plus chers et souvent plus polluants, on ne parle pas du charbon, le nucléaire classique est limité aux ressources en uranium 235. Bon gré mal gré, on retournera à la surgénération, les pays qui ont maintenu leurs installations expérimentales en sont probablement conscients. Si certains écologistes trouvent le lignite allemand meilleur pour les poumons ou le climat, grand bien leur fasse.

    • Waldgänger 6 juillet 2010 19:27

      Au sujet du béton, je voulais seulement dire qu’une quantité de cet ordre ne me semblait pas très importante, et qu’il n’y avait pas matière à scandale, c’est tout. smiley


    • olivier cabanel olivier cabanel 6 juillet 2010 20:25

      Waldganger,
      ne parlons donc plus de ce béton,
      mais déja 70 000 metre cubes, ce n’est pas rien, mais il est vrai que comparé au gaspillage occasionné par cette centrale qui n’était pas si super que çà, ce n’est pas grand chose.
      au sujet d’iter, même dans les rangs pro-nuke, il y a des personnes qui pensent que le projet ne menera à rien, et coutera bien plus cher que prévu.

      je suis fan de Durer, et je crois avoir reconnu la mélancolie dans votre avatar,
      j’aime bien.
       smiley


    • Waldgänger 6 juillet 2010 20:39

      Bon, vu que je dois faire autre chose, c’est mon dernier message de la soirée. Evidemment que pour moi, ce que j’entends, ce que je comprends, ITER est un projet qui ne pourra aboutir à des applications industrielles avant 50 ans et encore c’est l’hypothèse optimiste. Si vous avez des doutes sur le projet, est-ce que l’on trouvera des matériaux capables de résister aux températures atteintes, est-ce que surtout on arrivera un jour à l’équilibre entre l’énergie utilisée et celle obtenue, évidemment que je vous comprends. Par contre, je pense que des recherches massives sur les neutrons rapides sont utiles, voire nécessaires, avec de fortes coopérations internationales, ce n’est qu’un point de vue de citoyen ordinaire. Bonne soirée à vous. smiley


    • olivier cabanel olivier cabanel 6 juillet 2010 22:20

      Waldganger,
      j’ai surtout des doutes sur l’intelligence, et l’intuition de ceux qui nous gouvernent.
      peut-etre sont -ils mal conseillés ?
      peut-être n’aurions pas du les élire ?
      en tout cas, ces gros gâchis financiers, par ces temps de crise, devraient nous amener à un peu plus d’humilité.
      bonne soirée aussi à vous.
       smiley


  • Rudolph 6 juillet 2010 15:43

    20 milliards pour superphenix ? Mais c’est quoi comparé à l’argent détourné par la finance ? L’échec de superphénix est politique, la science avait grandement besoin de ce projet qui devrait continuer.
    Vieux de votre état, je peux comprendre votre mépris du progrès et de la recherche scientifique et technologique. Vous voulez voir fleurir des éoliennes et panneaux solaires, médiocre solution pour nos pays riches mais raisonnement assassins pour tous les pays qui ont de grands besoins en énergie et vite.

    Par ailleurs, malgré ses accidents, les travaux dont le concorde a été l’initiative a permis de faire de l’aéronautique française un fleuron (même si tout se perd aujourd’hui sans plus d’argent jeté dans la fenêtre de l’industrie comme vous dites si bien). Et cela, ce ne sont pas que des riches qui peuvent payer un billet à 7000€ qui en profitent.

    Vos arguments sont minablement comptables. Vous feriez un splendide ministre de l’austérité anti-progrès qui chie des rapports copié-collé sur greenpeace en guise de bien piètre inspiration. Vous êtes bien dans l’air de ce temps mesquin, monsieur. Peut-être que pour vous, marcher sur la lune représente également des milliards jetés dans l’espace ?

    Ne confondez pas politique et science.


    • olivier cabanel olivier cabanel 6 juillet 2010 16:03

      Rudolph,
      vous avez raison,
      continuons a jeter l’argent par les fenêtres.
      moi qui croyais bêtement que nous étions en période de rigueur.
      sarkozy va nous faire économiser quelques cigares, c’est entendu, mais si j’en crois votre commentaire, on est en droit d’accepter un gaspillage de milliards d’euros au nom de la gloire de l’aéronautique française.
      étrange conception de l’économie.
      quand aux voyages dans la lune, plutot que de continuer dans une voie dérisoire, les décideurs de demain ne devraient-ils pas chercher d’autres solutions pour franchir des millions de kilomètres ?
      MHD, çà vous parle ?
       smiley


    • Rudolph 6 juillet 2010 18:36

      Oui, le MHD, très bien. Mais si vous soutenez ce genre d’initiative, je ne vois pas ce que vous reprochez aux technologies de pointes en nucléaire pour lesquelles, certes, beaucoup de boulot reste à faire (c’est pas comme si on était en période de plein emploi n’est-ce pas ? ...).
      Sinon, je persiste à dire que ces milliards dépensés dans l’industrie et la recherche ne sont pas proprement dit jetés par la fenêtre mais génèrent des profits dont vous ne tenez même pas compte (cela dit, qui saurait quantifier le savoir-faire, l’indépendance stratégique de la France dans ces domaines etc. ?). Les retombées positives sont plus importantes que ce que vous croyez.
      Mais en un mot, tant que l’on a l’état d’esprit du progrès, l’essentiel est sauf. Et c’est là où vous m’inquiétez. Quant aux milliards jetés par les fenêtres, ils sont beaucoup plus nombreux que ce que vous dénoncez et mais ont lieu dans une autre industrie qui ne mérite pas son nom que l’on dit financière. N’allez pas taper sur nos seules richesses qui valent bien plus que du simple argent. Ca c’est la vraie économie Monsieur. Quand on voit ce que fait la BCE, on voit bien que l’argent ne représente plus grand chose.

      Et quant aux découvertes technologiques de Jean Bertin dont un commentaire de cet article fait mention, je partage également totalement l’avis que ce soit un scandale qu’elles aient été abandonnées.


    • olivier cabanel olivier cabanel 6 juillet 2010 18:55

      Rudolph,
      à mon sens, les recherches sur la MHD sont assez éloignées de l’énergie nucléaire,
      du moins dans le sens défendu par JP Petit, et d’autres scientifiques, mais j’ai bien peur d’être sorti du sujet,
      çà mériterait un article, tant le sujet peut être passionnant,
      c’est bien ce que j’espère faire un de ces jours, avec votre aide, éventuellement ?
      merci de votre commentaire


  • rené 6 juillet 2010 15:44

    L’absence de l’entretoise figure clairement au dossier, elle a été découverte par Le GTA (Gendarmerie des transports aériens). Une analyse des bagues acier du bogie a été effectuée à Toulouse montrant clairement leur migration vers le centre due à l’absence de l’entretoise (trois atterrissages depuis le changement du bogie je crois) et la perte du guidage du bogie considérée par airbus comme une « circonstance aggravante » !!!.


    • olivier cabanel olivier cabanel 6 juillet 2010 16:04

      rené,
      merci de ce commentaire,
      si vous aviez la gentillesse de donner, pour les lecteurs, et moi même, un lien sur votre affirmation, qui confirme ce qui est écrit dans l’article, je vous en serais reconnaissant.
      (je parle de votre information du GTA)
      merci d’avance.


  • Natariege 6 juillet 2010 16:07

    Circonstante aggravante, cela ne veut rien dire.
    Oui cela fragilise le pneu, non cela n’ a rien à voir avec l’eclatement.
    L’entroise est situé au centre du boggie le décalage de l’axe se traduit par un défaut angulaire de la partie roulante.
    Ce décalage est sensiblement comparable à un décollage avec un vent de travers.



  • olivier cabanel olivier cabanel 6 juillet 2010 16:15

    Natariège,
    je ne suis pas un expert en aéronautique, mais si je tiens compte de l’avis des experts cités dans l’article,je suis obligé de me porter en faux avec ce que vous écrivez.
    le manque d’entretoise est bien l’un des facteurs déterminant de l’éclatement des pneus,ou du moins de leur fragilisation.
    désolé.
    ceci dit, si vous avez des preuves, avec les liens le confirmant, je vous serais reconnaissant de nous les proposer.


    • Lisa SION 2 Lisa SION 2 7 juillet 2010 00:24

      Olivier,

      je te joins le lien vers cette page d’agoravox tv où est fort bien traité ce sujet de l’aérotrain et sa si triste fin... : http://www.agoravox.tv/culture-loisirs/etonnant/article/aerotrain-25494

      j’en dis pas plus, ça me dégoute.


    • olivier cabanel olivier cabanel 7 juillet 2010 06:43

      Lisa,
      merci de ce lien nous en apprenant un peu plus sur ce train,
      à voir la photo de la structure en béton qui devait se voir de loin, çà ne m’encourage pas trop à défendre cette technologie, mais je me trompe peut-etre !
      il y avait surement moyen d’améliorer la technique, en permettant de faire rouler ces trains plus proche du sol ?
      je crois qu’il y a aujourd’hui quelques projets de trains « magnétiques » prometteurs, et des projets un peu fous, comme celui qui devait mener des voyageurs de Genève à Lausanne dans un tube « sous pression », 70km en quelques minutes...
      toujours plus vite est-il toujours mieux ?
      pas sur.
      merci de ton commentaire.
       smiley


    • Lisa SION 2 Lisa SION 2 7 juillet 2010 09:58

      " à voir la photo de la structure en béton qui devait se voir de loin, çà ne m’encourage pas trop à défendre cette technologie, mais je me trompe peut-être  ! « tu sais qu’Orléans est la seule ville à avoir dit non au chemin de fer, la gare est donc Les Aubrays. à partir de cette gare, Jean Bertin a tracé et financé 45 km de ligne dix mètres au dessus des champs de la Beauce et tu peux très bien la voir du train comme de la nationale 20. » il y avait surement moyen d’améliorer la technique, en permettant de faire rouler ces trains plus proche du sol ? « Plus tu t’approches du sol, plus tu dois te défendre contre les biches et sangliers et poser de barrières et grillages. Plus tu t’en éloignes, plus tu peux continuer à exploiter la terre en dessous. Le tgv, lui, nécessite de couper toutes les régions sur un couloir de cent mètres avec un pont tous les kilomètres...Dans le lien au dessus, tu peux voir le rail béton franchir les boulevards, les villes, les cités et le train sans chauffeur peut avoir au départ quatre passagers. C’est le système le plus extensible en interconnexions jusqu’au centre des villes.
       » merci de ton commentaire. " merci de tes réponses. L.S.


    • olivier cabanel olivier cabanel 7 juillet 2010 10:18

      Lisa,
      évidemment vu comme çà, pourquoi pas, d’autant que les tgv ne peuvent se permettre des pentes trop fortes (3%) et que fatalement, quand le terrain est en forte déclivité, çà signifie viaducs ou tunnels, et puis l’emprise au sol est importante dans le cas des TGV.
      j’ai lu qu’il y avait des réacteurs et des fusées d’appoint, il devait quand même y avoir un certain risque a ce que çà déclenche un incendie. non ?
      http://www2.ac-rennes.fr/cst/doc/Dossiers/aerotrain/replhistoire.htm
      je pense que la technique MHD soit quand même plus intéressante.
      mais je ne suis pas un scientifique !
      http://www.lema.phys.univ-tours.fr/Materiaux/Supra/Enjeux/Applications.htm
      je vais un de ces quatre faire un article sur cette énergie magnétohydrodynamique qui semble passionnante, et que j’ai déjà un peu abordé dans un article précédent.
      à bientôt


    • Lisa SION 2 Lisa SION 2 7 juillet 2010 11:58

      Olivier,

      c’est vraiment un plaisir de travailler avec toi, même si je ne suis que le dernier wagon, j’aurais eu grand bonheur à suivre avec assiduité ton train de bonnes mesures et idées à développer. Lorsque l’on consulte le nombre de programmes alternatifs que l’Etat s’est ouvertement engagé à enterrer, il en ressort que les choix étatiques se sont tous tournés vers les grands projets aux factures à rallonges qui ont fait les choux gras de grands entrepreneurs ( Bouygues, Bolloré, Pinault, etc...). C’est dans ces grandes manœuvres qu’il est plus facile de détourner des sommes conséquentes ( epr iter 20.000.000.000 d’euros ), et évidemment au déficit de toutes les nouvelles technologies qui foisonnent maintenant et se bousculent derrière la porte qui doit céder. En somme, ton travail quotidien consiste à forger la clé pour l’ouvrir et je suis de tout cœur avec toi.

      Forgeons, mes amis, forgeons, ce sont d’ailleurs les sept mille mineurs roumains partis à pied de la campagne vers la capitale qui ont renversé le pouvoir des caucescul...forgeons, car c’est en forgeant que l’on devient puissant et costaud !


  • morice morice 6 juillet 2010 16:37

    Continental Airlines ne dit pas autre chose, et fait front affirmant que le Concorde était en feu avant d’avoir roulé sur la lamelle en titane lien



    il y a autre chose : 

    Il a bien roulé sur la baguette de titane ....ou sur son déflecteur, ce qui a entraîné l’éclatement d’un pneu : il a toujours eu des problèmes de pneus, en a crâmé un nombre imposant mais jamais lun débris n’avait réussi à percer un réservoir : l’aile avait déjà été abîmé pourtant par des éclats... mais le plus souvent à l’atterrissage...

    l« aile avait été PERCEE :
    joli trou hein :

    la suie donne le moment de l’impact :

    il lui manquait peut-être le »chasse-clou« (le déflecteur) surtout : la barrette devant les pneus...

    manquait ou c’est lui qui a valsé !!
     »Est-il envisageable que le réservoir ait été perforé par un morceau de déflecteur ? Ce qui ne manquerait pas d’alimenter une polémique au sujet du Bulletin Service Optionnel non adopté sur les Concordes Air France..."

    bielette, oui, également manquante, mais déflecteur plutôt je dirais....

    • olivier cabanel olivier cabanel 6 juillet 2010 18:04

      morice,
      vous avez peut-être la science infuse,
      moi je m’en tiens aux conclusions du documentaire signalé dans l’article,
      1) l’incendie a pris bien avant que l’appareil ait pu rouler sur le morceau de titane
      2) l’appareil était en surcharge (entre une et deux tonnes)
      3) 4 jours avant l’accident, on avait procédé à un changement de boggie, et oublié de mettre en place l’entretoise.
      5) comme il est dit dans le rapport "l’entretoise avait fonction d’empêcher les bagues de cisaillement de glisser et de quitter l’axe des roues à protéger.
      ma bague de cisaillement du pneu numéro 2 (celui qui a éclaté) avait glissé et donc ne remplissait plus son role. les traces d’usures sur cette bague montrent qu’elle a glissé au cours des vols précédents l’accident (page 151 du rapport) cette absence engendre un débattement de l’axe du boggie atteignent 14,5 mm soit un battement de 5 degrés.
      6) les conditions météo au moment du décollage n’étaient pas bonnes : à 10° prés le concorde a le vent parfaitement dans le dos, c’est à dire à l’inverse des règles habituelles.
      7) 57 incidents concernant les faiblesses des pneumatiques ont été dénombrés.

      en résumé, mon cher morice, un avion en surcharge, avec de mauvais pneus, une entretoise manquante, décollant à l’inverse du sens habituel, prenait de gros risques.
      la suite l’a démontré.
      quelques détails pour confirmer ce qui est écrit, à moins que vous ne vouliez relire le rapport global.
      http://pagesperso-orange.fr/enperspective/concorde.html
      bonne lecture, et gardez votre sang froid.
      (dernier conseil, les petites vidéos que vous proposez sont anecdotiques, permettez moi de m’en tenir à la réalité du rapport.
       smiley


    • Analis 13 décembre 2010 11:25

      Eléments techniques et témoignages sont très éclairants, et ne laissent pas de doute raisonnable. Il est fort regrettable que les juges aient décidé de ne pas en tenir compte, ce qui est très inquiétant. 


    • olivier cabanel olivier cabanel 13 décembre 2010 13:04

      oui, c’est inquiétant,
      avec tous les éléments que la justice avait dans les mains, comment a-t-elle pu prendre pareille décision...
      c’est à désespérer.
      merci de votre commentaire.


  • Natariege 6 juillet 2010 16:48

    http://www.bea.aero/docspa/2000/f-sc000725/htm/f-sc000725.html

    extrait du BEA
    1.18.2.4 Examen des autres roues du boggie gauche

    L’examen en atelier des pneumatiques 5 et 6 n’a pas mis en évidence de dégradation avant l’écrasement de l’avion. De plus l’examen des roues, roulements et freins des roues 1, 2, 5 et 6 a montré un état normal de ces éléments.

    Donc si le pneu ne ripe pas, c’est qu’il est dans la direction du decollage
    Par consequence il n’y a pas eu d’effort parasite sur les pneus donc dans ce cas cet élement n’est pas aggrant.


    • olivier cabanel olivier cabanel 6 juillet 2010 18:06

      Natariège,
      je me porte totalement en faux sur ce que vous écrivez,
      voici un lien relatant les problèmes (avec dessin et explications) générés par l’absence d’entretoise.
      ils sont tirés du rapport officiel.
      http://pagesperso-orange.fr/enperspective/concorde.html
      vous pouvez aussi lire avec profit ma réponse, juste au dessus de votre commentaire, faite à morice .
       smiley


    • Natariege 6 juillet 2010 18:52

      A olivier CABANEL
      Dans ce rapport rien n’indique que c’est l’ abscence de l’entretoise qui a provoqué l’eclatement du pneu, mais bien la présence de la lamelle.
      Le probléme dans cette histoire c’est l’obstination des autorités a faire voler un avion devenu obsolette, qui malgré le faible nombre de cycles environ 6000 si mais souvenir sont bon était déja fatigué (nombreuse criques).
      La fatigue des matériaux n’était pas appliqué sur cet avion. Je n’ai pas souvenir non plus de traitement alodine 1200 sur la structure. par conséquence risque de corrosion.
      Ce bel oiseau devait finir dans un musée et non exploité jusqu’a la rupture.
      Au final on se souviendra que de gonesse c’est triste.


    • olivier cabanel olivier cabanel 6 juillet 2010 18:56

      Natariège,
      je ne comprend pas ce qui vous permet d’écrire çà.
      avez vous ouvert le lien proposé qui cite des pages complètes du rapport ?
      j’en doute, au vu de ce que vous répondez.
       smiley


  • njama njama 6 juillet 2010 17:10

    @ Olivier Cabanel

    Je tiens personnellement ce témoignage d’un ex-responsable (bien avant l’accident) des vols Concorde qui va dans le sens de ce que dit Natariège :

    "L’oubli de l’entretoise a été évoqué dès les premiers jours post-accident .
    L’avion peut décoller sans cette entretoise - les vols précédents ont d’ailleurs eu lieu sans cette entretoise.
    Des essais pleine charge ont été faits à Toulouse sur l’impact ou non de cette entretoise avant la remise en ligne de l’avion."


    Voilà Olivier Cabanel une info qui ne va pas dans le sens de vos présomptions mais qui vous permettra peut-être de poursuivre votre enquête ...


    • olivier cabanel olivier cabanel 6 juillet 2010 18:09

      njama,
      je ne met pas en doute le témoignage de l’ex « responsable » (dont on voudrait bien connaitre le nom ?) mais je me porte totalement en faux sur ce que vous écrivez.
      ne m’en voulez pas mais je ne vais pas réecrire la réponse donnée à morice, juste au dessus,
      elle vous est aussi destinée,
      voici un lien confirmant les problèmes liés à l’entretoise, tirés du rapport officiel.
      http://pagesperso-orange.fr/enperspective/concorde.html
      vous verrez qu’entre la surcharge de l’avion, le décollage en sens inverse de la logique, le manque de l’entretoise, les problèmes liés et prouvés concernant les pneumatiques, et les autres éléments, le décollage du concorde ce jour là était plus que risqué.
      et la lamelle de titane n’est pas en cause, puisque l’incendie, chronologiquement vérifiable, a eu lieu avant que les pneus passent sur cette lamelle.
      désolé.


    • njama njama 6 juillet 2010 22:09

      Merci Olivier Cabanel pour votre réponse
      Le nom de ma relation n’a à vrai dire pas d’importance, il signale juste que des essais pleine charge ont été faits à Toulouse ...
      Une conjonction de facteurs semblent être à l’origine du crash, c’est aussi ce que je lis dans le lien que vous m’indiquez confirmant les problèmes liés à l’entretoise,où, le « Vos commentaires » en bas de page, renvoie sur ce « Forum de l’accidentologie aérienne » très instructif :
      http://c-v-r.forumpro.fr/le-crash-du-concorde-f1/crash-du-concorde-la-loi-de-murphy-vos-commentaires-t1.htm

      A la question d’un internaute « saint_ex » Ven 18 Sep - 12:34
      "Dans ce cas la interrompre le décollage après V1 aurait pu être une meilleur option. « 

      >> la réponse ( »Admin" Dim 31 Jan - 16:06) << est que, quelle que soit la cause de l’incident, la situation était irréversible : (sortie de piste entre 140 et 210 km/h si je ne me trompe pas dans la conversion)

      >> Les problèmes arrivent entre 10 et 13 secondes après V1, ce qui est beaucoup.

      Le BEA, dans son rapport final (page 139), étudie les effets d’une interruption du décollage au moment où le contrôle informe l’équipage qu’il a des flammes derrière lui (tout va bien jusque là pour l’équipage) :

      1.16.13.4 Conséquences d’une interruption du décollage

      Deux modélisations d’un éventuel arrêt-décollage ont été effectuées, l’une à partir de la vitesse qu’avait l’avion quand la rotation a été débutée (c’est-à-dire de fait le premier instant où l’équipage a pu être alerté par des sensations inhabituelles), soit 183 kt, l’autre à partir de 196 kt, lorsque l’OMN a annoncé ce qui peut être compris comme « stop ».

      Les simulations ont été conduites avec les hypothèses suivantes :
      • freinage sur sept roues, pour tenir compte de la destruction du pneu n°  2,
      • couple de freinage disponible à sa valeur nominale jusqu’à l’énergie maximale indiquée dans le manuel de vol (70 MJ), majorée de 10  %,
      • utilisation des inverseurs de poussée sur les moteurs 1, 3 et 4.

      Avec ce jeu d’hypothèses, il apparaît que la vitesse résiduelle de l’avion en bout de piste aurait été de 74 kt pour une interruption du décollage à 183 kt et de 115 kt pour une interruption du décollage à 196 kt.
      Ces chiffres montrent qu’une interruption du décollage aurait conduit à une sortie de piste à une vitesse telle que, compte tenu du feu, les conséquences en auraient été catastrophiques pour l’avion et ses occupants.

      Cordialement,
      CH. <<


  • jjwaDal jjwaDal 6 juillet 2010 17:43

    « Un Concorde se vendait plus de 40 milliards d’euros. »
    Pas étonnant qu’à ce tarif là il ne se soit pas vendu... Relisez-vous de grâce !


  • joletaxi 6 juillet 2010 17:46

    « au sujet des américains, si vous avez observé qu’il y a eu, a Washington, un accident similaire à celui que nous avons connu en France, vous ne devriez pas être surpris de leur décision d’interdire les vols de Concorde. »


    On ne pouvait attendre autre chose de cabanel.
    Si vous n’êtes pas encore trop ramolli vous vous souviendrez que ,avec l’aide oh combien bien orchestrée d’associations soi-disant environnementales avec en sous main les constructeurs américains surclassés,Concorde a été interdit de survol de NewYork.Une fois cette destination barrée, et avec en plus le surcoût du kérosène,(le baril était au même prix facial que maintenant) il était impossible de rentabiliser .Pourtant la clientèle existait,mais sur la seule destination rentable:paris New York.
    Une fois de plus, vous arrangez les choses à votre manière car vous ne trouverez jamais aucune interdiction de survol par Concorde liée à la sécurité

    « quand une installation nucléaire est systématiquement en panne, »
    Superphénix n’a pas eu l’occasion de tomber systématiquement en panne,on vous le répète à longueur de commentaires, c’est une décision politique de fermeture due à vos amis verts allemands, (d’une certaine façon, on peut même dire un peu vert de gris dans les méthodes)

    • olivier cabanel olivier cabanel 6 juillet 2010 18:14

      joletaxi,
      à part le coté redondant de cette nouvelle intervention, je me permet de vous rappeler quelques éléments concernant cet accident prévisible :
      outre le fait qu’il manquait une pièce essentielle à la stabilité du train d’atterissage (entretoise), il faut aussi noter que le concorde était en surcharge, qu’il a décollé en sens inverse de la logique, que 57 incidents avaient été notés sur les pneumatiques, et que l’incendie avait chronologiquement démarré bien avant que l’appareil puisse rouler sur la lame de titane.
      désolé.
      un lien ?
      http://pagesperso-orange.fr/enperspective/concorde.html
      quant à superphénix, puisque vous faites le perroquet, je ne vais pas vous emboiter le pas, et vous propose de bien vous imprégner de ce que je vous ai déjà écrit, et auquel je n’enleverais pas la moindre ligne.
       smiley


  • mokhtar h 6 juillet 2010 17:55

    @Olivier Cabanel
    Mis à part le nucléaire militaire qu’il ne m’appartient pas de commenter, en tant qu’option stratégique française, le reste du nucléaire (sauf le médical) est condamné dés lors qu’il s’avère plus rentable, aux plans économique, environnemental et social pris ensemble, de se tourner vers l’énergie éolienne et solaire.
    Je ne sais pas pour les autres sources, mais ces dernières ont fait leurs preuves de propreté et gagnent de plus en plus en performances et en tailles. De plus, elles sont abondantes (comme l’énergie d ’origine solaire). Il restera, bien sûr, une part incompressible également pour le nucléaire médical et les produits pétrochimiques nobles.


  • Clojea CLOJEA 6 juillet 2010 17:59

    Salut Olivier : Pas mal la liaison entre l’accident du Concorde et les centrales atomiques. Défaillance humaine est le maître mot des accidents. Négligence, faute lourde, etc... Le problème est que l’on confie des tâches à hautes responsabilités quelquefois à des nouilles, et les conséquences sont dramatiques. Le mécano à « oublier de serrer un boulon » ou bien l’ingénieur a mal calculé etc.... Comme je le disais, c’est une planète de presque.... Y’a presque des avions mais ils tombent, y’a presque des centrales atomiques sans défauts, mais il y a des fuites..... smiley


    • olivier cabanel olivier cabanel 6 juillet 2010 18:35

      CLOJEA,
      oui, pour moi c’était important de mettre en évidence que les mauvais choix technologiques (nucléaire ou concorde, même combat) ne peuvent générer de bonnes réponses.
      merci de ton commentaire.
       smiley


  • le naif le naif 6 juillet 2010 18:03

    Bonsoir Olivier

    Habituellement j’aime plutôt bien vos articles, mais là, je dois avouer que je ne partage pas votre point de vue. Oui le Concorde était une aberration économique, oui il a couté une fortune, oui il était réservé à une riche clientèle, oui il faisait un bruit d’enfer et polluait un maximum...

    Mais quelle spectacle de le voir décoller et voler, quelle beauté esthétique, quelle merveille technologique. On ne peux pas voir les choses uniquement d’un point de vue comptable. Cet avion était plus qu’un avion, c’était un symbole, une fierté. Même si je ne l’ai jamais pris, j’étais heureux qu’il existe.

    Comme l’on dit certains commentateurs, sans Concorde, pas d’ Airbus, pas d’Ariane, pas d’ingénieurs aéronautiques et d’industrie de pointe, alors considérer le coût du Concorde, revient à comparer le coût d’une Clio et d’une F1

    Cordialement

     


    • olivier cabanel olivier cabanel 6 juillet 2010 18:38

      Le naif,
      vous êtes libre de ne pas suivre mon opinion, et pourquoi pas,
      mais croyez vous vraiment que l’esthétique d’une invention suffise à la justifier ?
      c’est tout le paradoxe du cadre et du tableau,
      du piège de l’apparence.
      le clinquant ? ou l’efficace ?
      notre civilisation aime bien briller de tous ses feux, mais le prix à payer est parfait lourd.
      113 morts, et des milliards envolés.
      est-ce raisonnable.
       je m’interroge ?


    • le naif le naif 6 juillet 2010 19:16

      @ olivier cabanel 

      "mais croyez vous vraiment que l’esthétique d’une invention suffise à la justifier ?"

      Il ne s’agit pas seulement d’esthétique, mais de technologie de pointe, nous sommes en 1960 lorsque commence les premières études. Les Américains et les Russes se lancent dans la conquête spatiale, la France et la Grande Bretagne explorent des domaines encore inconnu, le vol supersonique commercial et à défaut d’être une réussite commerciale, cette réussite technique va permettre à l’Europe de construire une industrie aéronautique et spatiale de très haut niveau. Maintenant on peut également déplorer les avions, les satellites, internet etc.....

      c’est tout le paradoxe du cadre et du tableau, du piège de l’apparence. le clinquant ? ou l’efficace ?

      L’un n’exclue pas l’autre, le Concorde était une réussite technique et esthétique

      Notre civilisation aime bien briller de tous ses feux, mais le prix à payer est parfait lourd.
      113 morts, et des milliards envolés.est-ce raisonnable.

      Le dernier Crash de l’Airbus d’Air France, c’était hélas 290 morts, remettez vous également en cause les Airbus ?? Quand aux milliards, combien nous coute le moindre missile ?? Alors oui Concorde était une « danseuse » pour la France, mais un pays n’a t-il pas le droit de s’offrir un symbole ?? Cet avion reconnaissable entre mille a également été une vitrine pour notre pays et qui sait si sur ce plan, il n’a pas été rentable....

      je m’interroge ?

      Le Concorde, « c’est un peu comme l’entorse au régime » c’était pas raisonnable, mais ça faisait plaisir et c’est déjà pas si mal

      Slts



  • Lisa SION 2 Lisa SION 2 6 juillet 2010 18:05

    Bonjour Olivier,

    " Les gouvernements français et britannique ont englouti quelques 34 milliards de francs (valeur 1977) dans ce programme mythique supposé générer quelque 500 commandes... qui n’ont jamais vu le jour, en raison à la fois de la crise pétrolière et de la décision des autorités de l’aviation civile américaine d’interdire au supersonique le survol de leur territoire." c’est curieux quand même comme le pétrole flambe systématiquement à chaque fois que l’Europe sort un fleuron de l’aviation, 73 concorde, 05 Airbus 380 ? La question que l’on peut se poser en dehors de la raison de cet accident est pourquoi a-t-il suffi à abattre toute la compagnie ?

    7000 euros le voyage avec cent passagers, ce qui fait quatre millions de francs, en trois heures. Deux fois par jour égal huit, par dix avions, 80 et pour trois cent jours, deux milliards quatre par an.

    Franchement, ce n’est pas le concorde que je regrette le plus, n’étant pas concerné par le prix du voyage, mais bien le train de Jean Bertin, dont les applications auraient pu s’appliquer à tous.


    • olivier cabanel olivier cabanel 6 juillet 2010 18:47

      lisa,
      sur le lien que j’ai proposé et qui est un lien officiel (concorde-jet .com) il est évoqué le cout du projet dans une fourchette entre 90 et 150 milliards de francs, auquel il faut ajouter le prix de vente qui était estimé à 270 millions dans le cas ou 150/200 appareils auraient été fabriqués, ce qui n’a pas été le cas.
      voici le lien pour le détail :
      http://www.concorde-jet.com/e_cout.htm

      pour le train de Bertin, il semble que son idée soit exploitée au Japon ?
      mais je n’en suis pas sur.
      à vrai dire, je ne connais pas suffisamment le projet de ce train sauf qu’il atteignait des vitesses impressionnantes.
      si tu en sais plus, je suis preneur.
      merci de ton commentaire.


    • kitamissa kitamissa 6 juillet 2010 22:01

      ouais mais le train de Jean Bertin ,pour aller aux USA ,il a un problème ,il lui manque les ailes pour franchir l’Atlantique .


    • olivier cabanel olivier cabanel 6 juillet 2010 22:06

      kitamissa,
      c’est juste un problème de longueur de rails...
       smiley


  • rené 6 juillet 2010 18:33

    L’entretoise maintient en position les bagues acier assurant la liaison entre les chapes du piston de train et l’axe de rotation du bogie.
    Sur le bogie accidenté où l’entretoise manquait une photo faite par le GTA (gros plan) mettait en évidence la migration des bagues vers le centre dont une était complètement sortie de son logement ,donc juste avant l’accident l’axe du bogie était « mal guidé »,mais je ne suis pas en mesure d’en dire les conséquences.
    Personne ne m’a raconté ça je l’ai vu le 16/11/2000.
    Vraisemblablement toutes ses pièces figurent au dossier d’instruction, ou alors j’ai fait un cauchemar , c’était d’ailleurs une période où je faisais beaucoup de cauchemars.


    • olivier cabanel olivier cabanel 6 juillet 2010 18:48

      rené,
      je confirme, ce n’était pas un cauchemar.
      mais c’est après le crash que le cauchemar est venu !
      merci de votre témoignage.


  • joletaxi 6 juillet 2010 18:34

    dés lors qu’il s’avère plus rentable, aux plans économique, environnemental et social pris ensemble, de se tourner vers l’énergie éolienne et solaire.


    On pourrait par exemple cesser de subventionner l’éolien, dont le coût économique prend des proportions alarmantes, pour des bénéfices environnementaux dérisoires,ne parlons même pas de leur inutilité pour assurer la sécurité énergétique(c’est à tel point que en UK, on rétribue les éoliennes, pour ne pas se brancher sur le réseau, même par vent favorable, pour ne pas déstabiliser celui-ci !!!) .De même pour le photovoltaïque,où la plupart des pays commencent à revoir leur politique de « détournement » des fonds publics( comme en espagne, où les fermes photovoltaïques produisaient la nuit)

    malgré toutes vos incantations, l’éolien et le solaire ne peuvent pas assurer notre avenir énergétique,et il ne s’agit même pas de coût(exorbitant en l’occurence) mais d’impasse technologique.Cela a déjà été exposé ici à d’innombrables reprises, mais à quoi bon ?
    reste la solution « crottin de cheval » qui va faire tourner tous nos camions.


    • olivier cabanel olivier cabanel 6 juillet 2010 18:50

      joletaxi,
      vous êtes tétu.
      et vous n’etes pas le seul.
      mais on ne peut pas défendre l’indéfendable.
      puisque nous avons les moyens de nous passer totalement du nucléaire, du pétrole, du charbon, pourquoi persister d’avantage sur cette voie dangereuse et sans issue ?
       smiley


  • rené 6 juillet 2010 19:02

    Merci Olivier
    Juste un lien pour rappeler un rêve
    http://sensation76.blogspot.com/2008_04_01_archive.html


  • joletaxi 6 juillet 2010 19:16

    puisque nous avons les moyens de nous passer totalement du nucléaire, du pétrole, du charbon,


    on se croirait à la foire, Cabanel le bateleur vous vend le produit miracle.
    Vous auriez du faire de la politique

    • olivier cabanel olivier cabanel 6 juillet 2010 20:28

      joletaxi,
      vous avez une pietre idée de la politique,
      il est vrai que le monde politique actuel, surtout dans les rangs de sarko n’en donnent pas une image positive,
      alors, je comprends que vous assimiliez la politique, au baratin d’un bataleur,
      tout a fait dans le style sarko,
      mais la politique, c’est autre chose.
      enfin, c’est vous qui voyez.
       smiley


  • joletaxi 6 juillet 2010 19:42

    @ le naif


    la France et la Grande Bretagne explorent des domaines encore inconnu, le vol supersonique commercial et à défaut d’être une réussite commerciale, cette réussite technique va permettre à l’Europe de construire une industrie aéronautique et spatiale de très haut niveau. Maintenant on peut également déplorer les avions, les satellites, internet etc..... 

    Non seulement c’était une réussite technique qui a coupé les ailes(c’est le cas de le dire)aux projetsUS,mais s’il n’y avait pas eu cette scandaleuse interdiction de survoler NewYork,entièrement à mettre au compte du protectionnisme US, couplée avec la crise pétrolière,la réussite commerciale aurait certainement été au rendez-vous.

    Au final, cela aura tout de même permis de jeter les bases de Airbus,qui permet à des milliers de travailleurs en Europe d’avoir un savoir faire envié sur le plan international et à la clé des milliers d’emplois bien rémunérés(en tout cas autrement valorisants que collecteurs de merde de cheval ou trieur de déchets)

  • mokhtar h 6 juillet 2010 20:21

    @ Olivier Cabanel
    Je ne prends pas position pour le Concorde. Mais, il me semble que le choix technologique a été trop rapidement abandonné.
    Inversement, je remarque que la plupart des accidents sont dus, soit disant, à des défaillances humaines, ce qui à contrario dédouane des choix technologiques ou techniques. Et, à mon avis, laisse encore la porte ouverte à d’autres accidents.


    • olivier cabanel olivier cabanel 6 juillet 2010 20:32

      mokhtar
      assez d’accord avec vous,
      c’est généralement l’erreur humaine qui est la cause principale des grandes catastrophes,
      tchernobyl, deepwater, concorde...
      mais c’est du aussi au fait qu’ils n’ont pas entendu les recommandations qui leur avaient été faites.
      pour concorde, comme pour le reste.
      a deepwater, BP avait été prévenu de l’importante poche de gaz sous pression,
      leur installation ne pouvait résister a la pression rencontrée : 100 000 psi (leur forage ne résistait pas à plus de 1000 psi)
      mais ils n’ont pas écouté.
      comme d’habitude.
      merci de votre commentaire.


  • L'enfoiré L’enfoiré 6 juillet 2010 21:35

    Olivier,

     Je dois avouer que je n’ai pas très bien compris le but de ton article.
     On parle du Concorde et donc d’aviation et puis on passe en finale, vers le projet SuperPhénix.
     Un mélange malsain d’après moi.

     On ne fait pas toujours les choses en regardant toujours l’argent comme indicatif.
     Est-ce une confirmation de la caricature de Kroll d’aujourd’hui ?

     Le Concorde a été une très belle réalisation. De la haute technologie, c’est aussi une carte de visite prestigieuse. Il n’a pas encore été remplacé. Le Tupolev supersonique n’a pas suivi son élan.

     Fin de l’année passée, je reprenais la situation de l’aéronautique dans le monde « Decennis horribilis »
     Dernièrement, je me posais la question du pourquoi on part en voyage et pourquoi l’avion, malgré ces aléas restera jusqu’à la dernière goutte de kérosène.

     Cette année, coup sur coup, trois crashes à l’atterrissage. 
     As-tu trouvé les résultats des boites noires dans tous ces cas ? Pas visibles ici.

     France5 présentait hier, dans « Dangers dans le ciel », le cas du vol de l’Airbus A310, en 1995 par les Russes.
     Les boîtes noires analysées ont prouvées que la vrille dans laquelle l’avion s’était embarqué, avait été produite par les enfants du pilote qui avaient pris les commandes de l’avion.

     Comme quoi les raisons d’un crash sont toujours une suite d’erreurs qui dan leur totalité n’avait pas été prévues.

    Bonne soirée
      


    • olivier cabanel olivier cabanel 6 juillet 2010 22:14

      Guy,
      oh, je n’ai pas de but précis.
      j’ai seulement remarqué que la messe était dite.
      çà arrangeait tout le monde de mettre les problèmes de concorde sur le dos de quelqu’un d’autre.
      le DC10, par exemple, et son petit morceau de titane.
      je n’aime pas la justice lorsqu’elle ne fait pas son travail.
      comme je l’ai dit dans un commentaire, les raisons du crash possible étaient connues.
      j’en ai dénombré 7, mais il peut y en avoir d’autres.
      quant au mélange que tu juges « malsain », je m’interroge sur cette interrogation.
       smiley
      pourtant le lien est simple.
      un gros machin technologique, coutant très cher, accumulant les casseroles, mais imposé malgré tout par le pouvoir.
      en fin de compte, des morts, des milliards gaspillés...
      est ce que ce qui est malsain n’est pas plutot de fermer les yeux sur ces dérapages pas très citoyens, dus à la volonté de quelques politiques bornés, ou du moins aveuglés par leurs certitudes ?
      les risques d’accidents sont toujours présents, même dans les situations les mieux préparées, mais dans les deux cas (concorde, superphénix) tout laissait présager des problèmes.
      notre chance a été que superphénix ait été arreté à temps.
      bonne soirée à toi aussi.
       smiley


    • njama njama 6 juillet 2010 22:56

      La seule question au final (je crois), c’est ... qui va payer ...
      Concorde est un cas de figure ... « spectaculaire », car cet avion est mythique.

      Les partenaires de BP jugent qu’ils ne sont pas responsables de la marée noire
      BP, qui a déjà dépensé 2,49 milliards d’euros pour la marée noire, était l’actionnaire principal de Deepwater Horizon (65 %) aux côtés de la compagnie pétrolière américaine Anadarko (25 %) et du conglomérat japonais Mitsui (10 %). Société américaine basée en Suisse, Transocean était propriétaire, opérateur et responsable de la sécurité de la structure métallique. Le groupe américain de services Halliburton avait cimenté les appareils de sondages, la petite société texane Cameron International  avait fourni les obturateurs anti-éruptions destinés à protéger les équipements contre l’énorme pression à grandes profondeurs.


    • olivier cabanel olivier cabanel 7 juillet 2010 06:11

      njama,
      qui va payer ?
      mais c’est la terre qui va payer, et tous ceux qui tentent d’y vivre, car BP ne pourra jamais remplacer avec des dollars ce qui a été perdu,
      d’autant qu’il va être bientot en faillite, et que l’estimation des meilleurs experts évalue à 1000 ou 3000 milliards d’euros le préjudice...
      alors avec les quelques milliards que propose BP, on sera toujours loin du compte.
      quant au passagers tues par le concorde, et l’incompétence de quelques uns, les 115 millions d’euros généreusement payés par air france, ne les rameneront pas à la vie.


    • L'enfoiré L’enfoiré 7 juillet 2010 08:33

      Bonjour Olivier,
       Je t’ai donné des références quant à ce que je pensais.
       Il n’y a pas que l’argent dans la vie.
       Il y a les projets motivants et qui font penser que l’homme est autre chose qu’un objet qui ne pense qu’à sa poche.
       Dire que la messe est dite est absolument défaitiste.
       Autant se tirer une balle dans la tête immédiatement.
       Tu n’es pas le seul évidemment. Pour souvent des raisons de sensationnalisme et de ne pas vouloir aller à contre courant. Sur Agoravox, sur Internet, pour beaucoup, cela devient souvent le leitmotive.
       Dans ce sentiment, je ne participerai jamais. Réfléchir puisque nous avons quelques neurones en plus que les précédents. Cela, oui.
       Investir dans l’avenir, c’est ma technique.
       Nous avons eu une phase ascendante dans nos carrières respectives.
       Tu peux chercher je suis souvent critique mais je n’ai jamais couper l’herbe sous le pied de ceux qui suivent.
       Il faut donner du souffle au jeunes et non du pessimisme à revendre.
       Il n’y a rien de plus dangereux que de vivre.
       Le risque zéro n’existe pas.
       Pour ce qui est de l’aviation, je comprends qu’il y ait des « ratés ».
       Ce qui me turlupine, c’est qu’on ne trouve pas la raison des crashs.
       Ce qui serait assassin, en effet, c’est de connaitre les problèmes et pour des raisons d’argent qu’ils n’aient pas été corrigés.
       Pour quoi « malsain » ?
       Parce que cela n’a rien à voir. Qu’il n’y a aucun lien dans cet amalgame.
       Si tu me lisais régulièrement, tu verrais que même si je dis « tout est dans tout », c’est qu’il y a une origine globale à nos petits problèmes rikikis, dans nos mesquineries, nos tares de vie chacun dans notre cocon, derrière nos petites frontières....
       La technologie n’est qu’un outil comme levier à notre savoir. Ce n’est pas un mal en soi.
       Il suffit encore une fois, savoir jusqu’où aller trop loin. On peut presque tout faire aujourd’hui, il faut comprendre pour quel bénéfices global.
       Nous sommes encore plus comptables après la rupture du numérique. Nous savons faire le ratio entre pertes et profits.
       Alors, il n’y a plus qu’à.
       smiley
       
       


    • olivier cabanel olivier cabanel 7 juillet 2010 09:27

      Guy,
      bien sur, bien sur...
      belle plaidoirie,
      mais pourquoi ne pas ouvrir les yeux ?
      est-ce du défaitisme de constater nos erreurs, plutot que de tenter de les cacher ?
      je serais tenté d’appeler çà plutot du réalisme,
      bien sur, ceux qui ne font rien ne risquent pas de se tromper,
      mais l’erreur formate,
      elle nous permet d’avancer,
      encore faut-il avoir le courage de la reconnaitre,
      et c’est loin d’être du pessimisme.
      contrairement à ce que tu sembles sous-entendre, je suis pour le progrès.
      mais il y a progrès et progrès.
      pour moi, se tourner vers les énergies propres et renouvelables en est un.
      persister dans le pétrole, le nucléaire et le charbon n’en est pas.
      les raisons sont simples : ne peuvent pas être considérées comme progrès des énergies qui mettent en danger les populations, et les générations à venir.
      alors oui, je suis pour le progrès, respecter la nature en fait partie.
      nous ne sommes que des locataires provisoires sur cette planète, et nous n’avons pas le droit de continuer d’en faire une gigantesque poubelle.
      nous n’avons que le droit d’essayer de comprendre comment les animaux, les plantes y vivent en harmonie depuis des millénaires, et pourquoi nous n’essayons pas d’en faire de même ?
      défendre cette idée n’est pas incompatible avec la recherche d’une technologie,
      encore faut-il que cette technologie respecte les règles élémentaires d’équilibre existant sur notre Terre.
      merci de ton commentaire.
       smiley


    • L'enfoiré L’enfoiré 7 juillet 2010 10:23

      Olivier,
       Je crois qu’on s’est compris. Je vais seulement terminer par préciser ou compléter tes idées.

      " défaitisme de constater nos erreurs, plutôt que de tenter de les cacher ?« 
      IL FAUT LES DÉNONCER. Absolument.
      Je connais tes convictions écolos. Sais-tu que je suis plus naturaliste que les écolos ?
      Encore une fois, c’est une preuve que tu n’as jamais lu qu’en diagonale, ce que j’écris sur Darwin et compagnie.
      La nature est un modèle pour l’homme. Nous la considérons comme une ennemie. Elle a réglé beaucoup de problèmes bien avant notre très récente présence sur Terre. Mais elle le fait par tests successifs, en donnant le temps au temps. Ce que nous avons oublié de faire avec notre espérance de vie d’à peine un siècle.  

      Il faut être réaliste avec soi, mais aussi garder une dose d’optimisme en réserve pour ses suivants. Le pessimisme n’est pas mauvais en soi. Il n’est qu’une forme de réalisme.

       »Se tromper, mais l’erreur formate,« 
      Exact. C’est la récidive qui est coupable. J’ai toujours revendiquer de pouvoir faire des erreurs.

       » il y a progrès et progrès.... énergies propres et renouvelables en est un.« 
      Encore une fois : Exact. Le pétrole a été une solution de facilité. Il a permis par contre d’accélérer le progrès. Nous ne serions pas arrivés là où nous sommes sans lui. Le plastic bien que ce soit une m... a permis de ne pas passer par des utilisations de matériaux plus lourd encore, plus destructeurs.
      L’énergie c’est pas nous qui l’avons inventé. Nous l’avons utilisé au mieux de nos conceptions de l’époque. Qu’on ait outrepassé nos prérogatives, je ne conteste pas.
      Je ne vais pas te rappeler tout ce que j’ai dit sur le sujet.
      Le nucléaire reste une solution relativement bon marché.
      Je suis un partisan de la fusion, pas de la fission, comme tu le sais. L’énergie du soleil. Lui, il en a encore pour 4 milliards d’années au bas mot. Les éoliennes ce n’est pas la solution et ceux qui ont un champ d’éoliennes devant leur maison le savent très bien. Les marées, la géothermie, là, d’accord.

       »’... énergies qui mettent en danger les populations, et les générations à venir.« 
      Yes.

       »alors oui, je suis pour le progrès, respecter la nature en fait partie.« 

      Je viens de le rappeler. Je dis : il faut la copier. C’est mieux que du respect, c’est de la prospective.

       »encore faut-il que cette technologie respecte les règles élémentaires d’équilibre existant sur notre Terre."

      Mais que crois-tu que l’on fait en science pure ?
      Faut pas se leurrer, il n’y a jamais eu autant de précautions prises dans toutes les nouvelles technologies. Je ne vais pas te parler des précautions prises pour les nanotechnologies.
      (tu devrais faire un article objectif sur la question)
      Toujours, garder en mémoire, en tout, le fameux P&L Profit and Loss ...

       smiley 
       


  • Bobby Bobby 6 juillet 2010 22:21

    Bonsoir,

    Pour moi, le concorde est bien sûr un appareil non seulement prestigieux !... mais, de prestige !
    son coût démesuré, son avancée technologique... les difficultés de sa mise en œuvre... (un ingénieur devait contrôler en permanence l’équilibre des masses de kérosène en transférant de manière continue d’un réservoir à l’autre, aux autres, des flux importants de combustible en raison de la consommation gargantuesque des moteurs ! déséquilibrant en permanence l’appareil )

    Font que cette réalisation, comme celle du « France » restera une dépense de prestige au profit d’une image d’ une France... révolue et devenue obsolète !

    Je ne la regrette pas !

    ... Ceci ne veut pas dire que j’apprécie son nouveau visage actuel. Le virage serré pris vers l’américanisation me fait entrevoir, pressentir un chaos effroyable que le manque drastique d’opposition peut laisser supposer aisément. J’espère bien me tromper !

    Bien à vous.


    • olivier cabanel olivier cabanel 7 juillet 2010 06:07

      Bobby,
      la recherche du prestige n’empêche pas la recherche de la sagesse.
      est-il sage pour paraitre de proposer aux plus riches un moyen de transport bruyant, énergivore, et on l’a vu dangereux ? (et économiquement non rentable)
      n’y a t-il pas autant de prestige à imaginer un avion solaire par exemple, ou une invention simple et magnifique, qui permette à tous d’en profiter, et qui n’engage pas l’avenir de la planète ?
      le bouchon qui ferme la bouteille de champagne a demandé autant de technologie, sinon plus, que la fabrication du champagne qui est à l’intérieur, et pourtant, on se débarrasse du bouchon, et on encense le champagne.
      merci de votre commentaire.


  • njama njama 7 juillet 2010 00:31

    Pour info sur les Concorde :
    Air France
    F-BTSC (203), 3978 atterrissages // pour 11989 heures de vol (dernier vol 25 juillet 2000 - celui dont il est question dans l’article - )
    F-BVFA (205), 6780 // 17824 (dernier vol 12 juin 2003)
    F-BVFB (207), 5473 // 14771 (dernier vol 24 juin 2003)
    F-BVFC (209), 4358 // 14332 (dernier vol 27 juin 2003)
    F-BVFD (211), 1929 // 5814 (dernier vol 27 mai 1982)
    F-BTSD (213), 5135 // 12974 (dernier vol 14 juin 2003)
    F-BVFF (215), 4259 // 12421 ’(dernier vol 11 juin 2000)
    http://www.concordesst.com/affleet.html

    Bristish Airways
    G-BOAC (204), 7 730 landings // 22260 hrs
    G-BOAA (206), 8064 // 22768
    G-BOAB (208), 7810 // 22296
    G-BOAD (210), 8406 // 23397
    G-BOAE (212), 8383 // 23376
    G-BOAG (214), 5633 // 16239
    G-BOAF (216), 6045 // 18257
    http://www.concordesst.com/bafleet.html


  • franc 7 juillet 2010 16:55

    moi non plus je ne crois pas du tout à la thèse de la lamelle de métal perdue sur la piste qui aurait fait exploser le concorde ------------------------------------c’est prendre les gens pour des cons d’autant plus que visiblement l’avion a pris feu avant de pouvoir toucher la lamelle -------------------------------et idem pour des explications à la con de nombreux accidents d’avion dont on ne retrouve jamais les boites noires intactes ,(à quoi servent les boites noires ),de même pour beaucoup d’autres soi-disant accidents avec les explications acadabrantesques et grotesques comme dans le cas de l’accident de AZF à Toulouse


    comme j’ai l’esprit plutôt soupçonneux je penche vers la thèse d’un sabotage du Concorde pour l’enterrer définitivement par la concurrence adverse où des maffias diverses s’affrontent dans la guerre capitaliste économique et idéologique qui ravage la planète


    • olivier cabanel olivier cabanel 7 juillet 2010 18:10

      franc,
      un sabotage ?
      non, je n’en vois guère l’intérêt, d’autant qu’air france, connaissant la faiblesse des pneumatiques, n’avait rien à y gagner.
      rappelez vous des incidents précédents,
      je penche plutot pour une faute du à l’erreur humaine.
      espérons que la justice sera bien faite.
      merci de votre commentaire.


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