Commentaire de galien
sur Selon Martin Hirsch, la vraie intégration, c'est quand des catholiques appelleront leur enfant Mohamed !


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galien 8 juillet 2010 12:02

J’adore l’hypocrisie de tes propos, l’armée de réserve n’est pas le chômeur du XXIè siècle, mais bien sur tous les pauvres de la planète, qui sont aujourd’hui plus mobilisables que jamais à l’heure de la mondialisation.
C’est quand même drôle de se faire passer pour le défenseur des travailleurs et de ne pas tout simplement constater les faits : c’est le patronat français qui à demandé l’immigration et le regroupement familial.
C’est encore le même patronat (pub de la poste) qui aujourd’hui organise la fuite des capitaux vers les pays pauvres en faisant de la pub pour les transferts d’argent des immigrés vers leurs pays d’origine, capitaux dont une partie non négligeable est des prestations sociales.
Ironie, c’était justement l’argument du MEDEF de l’époque pour justifier le regroupement familial.

Pour ce qui est des indépendants, ils participent à la déconcentration des capitaux, contrairement aux grandes multinationales internationalistes. Tu évoque le côté non révolutionnaire des indépendants pour les fustiger, la pertinence de cet argument m’échappe.
Tu devrais t’informer sur l’histoire des corporations en France, quand à leur prétendue incapacité à se fédérer.
Au fond tu sembles internationaliste, c’est pourquoi le capital international est une nécessite ontologique à ta propre existence idéologique, en d’autres termes tu joue le rôle d’idiot utile.

Enfin, la grosse différence entre nous, après tout n’avons nous pas le même ennemie, est que ta vision des choses est plus théorique que basée sur la réalité. On peut souhaiter l’alliance des travailleurs mais la réalité est que cette alliance, fragile, est plus improbable entre personnes culturellement différentes, qu’entre individus partageant les mêmes valeurs sociales et culturelles. Le travailleur immigré, en acceptant des conditions sociales et de travail plus défavorables, fait le jeu du patronat, et divise le monde de travailleurs, en cassant le niveau des exigences de ceux ci.
Dans mon raisonnement, l’unité culturelle est une condition nécessaire à l’unité sociale. Je pense que l’homme socialisé, politique, est une construction culturelle, sans culture commune, donc déjà appartenance à une même communauté de destin, pas de solidarité.
Un immigré qui aspire à rentrer au pays après sa période besogneuse n’a pas la même mentalité qu’un autochtone qui restera sur place.

Tu m’accuseras d’attiser les différences, je te pose ainsi la question :
Qu’y a t’il de commun entre un musulman pour qui la vie sur terre n’est qu’un passage, et un syndicaliste marxiste matérialiste et athée ?
Sur quelle base veux tu qu’ils fondent une communauté de destin, une unité d’action ?
Si l’immigration n’avait pas été aussi massive, l’immigré aurait pu se convertir culturellement et intégrer le monde ouvrier, seulement ce n’est pas ce qui s’est passé. Encore une fois j’en appel à regarder comment les choses se sont déroulées, au principe de réalité et au décrottage des yeux.


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