@king :

Je te rejoins sur l’indifférence qu’on a vis-à-vis des clochards (désolé, mais pour moi, un sdf est un « sans domicile fixe », c’est a dire un représentant de commerce qui vit a l’hôtel).

Toutefois, j’aimerai pondérer ça par quelques exemples tirés de mon quotidien. Je n’en tire pas une généralité mais je te laisse juger :
- un mec qui fait la manche, qui s’interrompt 1 minute pour sortir un iphone, téléphoner à un pote et lui proposer une soirée divx.
- « s’te’plait, t’as pas un ou deux euros, pour un café ? »
- un gosse (16-18 ans), avec des pompes qui valent plus que tout ce que je porte qui me demande une pièce ou deux pendant qu’on faisait tous les deux la queue pour une séance de ciné, le plus naturellement du monde...
- une « mancheuse » qui prend sa bouffe à un distributeur sélecta, alors qu’a 100m y a un Carrouf qui proposera le même produit 3 fois moins cher
...et un nombre innombrable de taxeur de cigarettes.

Bref, je veux pas en faire une généralité, on a peut-être beaucoup de mendiants en france, mais tous ne dorment pas dehors, et y en a aussi pas mal qui mendient des produits de luxe (café, clopes).
A mon avis, ceux qui sont vraiment dans le besoin, c’est pas forcément les plus visibles...

Quant à ta remarque sur le fait qu’il n’y a jamais de noirs ou de maghrébins parmis eux... c’est bien trouvé, je m’étais jamais posé la question non plus. Y a très peu de femmes aussi. Pour les femmes, on va me dire « elle font le tapin avant de dormir dehors », mais c’est aussi sexiste que dire « les noirs/arabes deviennent délinquants avant de dormir dehors » est raciste. Donc y a forcément une autre explication... solidarité plus grande ? j’y crois pas trop, la notion de solidarité se construit dans un pays riche. Peut-être sont-ils justement les moins visibles dont je parlais...

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