La multiplication des « phénomènes naturels » tient surtout au fait qu’il y a deux siècles, quand il y avait des inondations au Pakistan, on n’en entendait pas parler. Il y a un siècle, on avait les photographies trois mois plus tard. Il y a cinquante ans, on lisait ça dans le journal au bout d’une semaine. Aujourd’hui, on est au courant en cinq minutes. Il n’y a pas plus de catastrophes que jadis, il y a seulement plus de catastrophes qui sont portées à notre connaissance. Un autre phénomène à prendre en compte, c’est le fait que la population terrestre a triplé depuis un siècle, et que l’urbanisme s’est développé sur de nouvelles zones, dont les risques ne sont pas toujours connus (couloirs d’avalanches, zones inondables, failles sismiques etc...)

Inutile de chercher des gogologies dans les térahertz mayas et autres fariboles.