jeudi 12 août 2010 - par
La Terre Folle ?
Eruptions volcaniques, tsunamis, tremblements de terre, incendies, tornades…
Cette multiplication de phénomènes naturels, à laquelle s’ajoutent les catastrophes provoquées par les erreurs humaines : Deepwater, Tchernobyl, n’est elle que provisoire ?
On se souvient que des chercheurs de l’université catholique de Louvain avaient établi un bilan des catastrophes naturelles connues depuis les années 50.
Les graphiques réalisés permettent de constater leur accroissement exponentiel. lien
En 2009, notre planète a connu 245 catastrophes, concernant 58 millions d’humains, provoquant la disparition de 8000 d’entre eux, pour un cout de 14,5 milliards d’euros. lien
Comme le dit Debarati Guha Sapir, directrice du CRED (Centre de Recherche sur l’Epidémiologie des Désastres) de l’Université Catholique de Louvain : « ces deux dernières décennies, les phénomènes climatiques extrêmes ont plus que doublés ».
Le travail minutieux des chercheurs ne laisse aucun doute. lien
Les inondations viennent en tête avec 34%, suivies par les tempêtes (25,7%), les épidémies (14%), les séismes (8%) les incendies (3,5%), les éruptions volcaniques (1,6%) et les tsunamis (0,5%).
Ils ont aussi constaté que paradoxalement le nombre de personnes tuées avait diminué plus que de moitié, alors que le nombre de personnes touchées par ces catastrophes avait été multiplié par 5.
L’année 2010, pourtant à peine à sa moitié, bat tous les records. lien
Bien évidement, ce n’est pas la première fois que notre planète connait des bouleversements géologiques, mais force est de constater l’accroissement exponentiel de ceux-ci depuis quelques décennies.
Aujourd’hui, la Russie vire au rouge. lien
Les énormes incendies, provoqués par la canicule qui règne en Russie, commencent par inquiéter le reste de l’Europe, craignant soit un accident du type « Tchernobyl », soit une contamination provoquée par la pollution radioactive ancienne, portée par les flammes et la fumée, au delà des frontières russes. lien
On sait maintenant que 39 km2 de forêts contaminées ont été touchées par les incendies.
Pour Roland Desbordes, président de la CRIIRAD, « les incendies peuvent rendre dangereux plusieurs sites nucléaires, notamment s’ils bloquent leur alimentation électrique(…) un incendie, en détruisant les lignes de haute tension, peut interrompre l’alimentation électrique d’un site, mettant en péril son système de refroidissement ».
Il ajoute : « l’incendie pourrait remettre en suspension dans l’air des particules radioactives contenues dans la terre et les arbres (…) il n’y a pas de raison de s’alarmer, mais il faut être vigilant ». lien
200 000 hectares sont partis en fumée en une petite semaine, malgré les 165 000 personnes engagées dans la lutte pour éteindre les 612 foyers dénombrés. lien
52 personnes sont officiellement décédées, mais c’est oublier que 5000 autres sont morts suite à la canicule, et que 2000 maisons ont été détruites par les flammes. lien
Cout évalué du désastre entre 5 et 11 milliards d’euros. lien
Les inondations au Pakistan (déjà 1600 morts), les glissements de terrain en Chine, (700 morts, 1000 disparus) et les 630 000 tonnes de pétrole dispersé de Deepwater, évoluant par 900 mètres de profondeur, complètent ce tableau déjà peu engageant.
Le poumon planétaire est affaibli par la déforestation d’Amazonie dont la disparition est programmée pour 2030. lien
Cette forêt de 6,7 millions de km2 avait déjà perdu au mois d’aout 2008 765 km2 de bois, et on déplore en vingt ans la disparition d’un demi million de km2 de forêt amazonienne, soit la superficie de la France.
Dans un excellent documentaire sur « France 5 » le 1 août 2010, (Le Tour du Monde en 90 minutes) on découvrait la triste réalité de la disparition programmée des forêts anciennes.
Notre Terre a mis 55 millions d’années à les fabriquer et nous les avons supprimées en 5 siècles.
Notre Terre a mis 55 millions d’années à les fabriquer et nous les avons supprimées en 5 siècles.
Nick Watts, réalisateur de ce film, nous explique comment, à chaque nouveau passage de la station spatiale internationale, toutes les 90 minutes, nous perdons 220 hectares de forêts, l’équivalent de 300 terrains de foot.
Toutes les 90 minutes, 54 millions de m3 d’eau issue de la fonte des glaces, se précipitent dans l’Océan.
Dans le même laps de temps, 273 000 tonnes de déchets s’entassent, et 5 millions de tonnes de dioxyde de carbone sont rejetés. lien
45 866 tonnes de charbon sont brûlées en Chine, 350 000 tonnes de minerais de fer sont extraites en Australie.
Les incendies monstrueux de Russie ne vont rien arranger.
La multiplication des catastrophes, en augmentation exponentielle, est-elle à mettre en parallèle avec la théorie de Wilfried Otto Schumann ?
On se souvient qu’il avait affirmé en 1957 que les vibrations magnétiques de la terre, décrites dans sa théorie de la résonance, multiplieraient d’autant les bouleversements climatiques.
Cette résonance est présentée par les géophysiciens comme « le battement de cœur de la terre ».
Il s’agit d’un phénomène atmosphérique naturel et permanent qui se propage autour de la terre sous la forme d’une onde radioélectrique évoqué déjà par Nikola Tesla.
C’est d’ailleurs ce que les Russes et Américains ont étudié pour mettre en place le système HAARP. lien
En activant les électrons qui composent les différentes couches de l’atmosphère jusqu’à en modifier la densité, ces chercheurs ont découvert la possibilité de modifier le climat. lien
Mais revenons à nos catastrophes.
Ces catastrophes, recensées par les chercheurs de Louvain, mises en graphique démontrent une convergence avec l’augmentation du taux hertzien de notre planète, dont W.O. Schumann disait que, partant de 7,8 Hz il atteindrait 13 Hz. lien
En effet, cette fréquence hertzienne s’est accélérée à partir de 1980, d’abord lentement, puis de plus en plus vite à partir de 1997.
Nous avons aujourd’hui passé le seuil des 12 Hz. lien
La tentation est grande d’établir une autre convergence avec la théorie ancienne des mayas, qui annonçaient la fin du cycle terrestre en décembre 2012.
La fin de ce cycle marqué par l’alignement galactique, (précession des équinoxe) qui a lieu tous les 25920 ans (lien) est un concept défendu entre autres par l’astrophysicien Jean Pierre Petit ou le physicien Jean Pierre Garnier Malet, connu pour sa théorie du dédoublement.
On constate aussi qu’il y a 75 000 ans, (soit trois cycles) l’éruption d’un hyper volcan, le Toba, a fait disparaitre 99% de la vie sur notre planète. (lien) tout comme l’extinction de masse qu’à connu la planète, il y a 250 millions d’années (10 000 fois le cycle). lien
On ne peut qu’espérer que tous ces chercheurs et théoriciens s’inquiètent sans raison, et que l’actualité de 2012 sera seulement monopolisée par l’élection présidentielle française, car comme aime bien dire mon vieil ami africain :
« La forêt qui pousse fait moins de bruit que l’arbre qui tombe ».