Commentaire de Catherine Segurane
sur Esclaves et visiteurs européens dans la Régence d'Alger
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@ Kitamissa :
Après les bombardements anglais et américainsde 1815 et 1816, la flotte algérienne se reconstituait, comme l’a constaté Albert Devoulx, qui avait la double qualité d’archiviste professionnel et de témoin (il a interviewé les derniers capitaines pirates d’Alger) :
3 frégates : 1 de 62 canons, nommée Meftah el-Djihad, la clé de la guerre sainte (était à Alexandrie depuis près de trois ans lors de la prise d’Alger) ; 1 de 50 canons, appelée Bel Houaz, ou Et-Touloniya la Toulonnaise ; 1 de 40 canons nommée Rehber Iskender,le guide d’Alexandre, (se trouvait à Alexandrie depuis plus de trois ans, lors de la prise d’Alger.)
3 corvettes : 1 de 40 canons, nommée Fassia ; l de 36 canons, appelée Mashar tawfik, l’objet de la protection divine ; 1 de 24 canons, dite Kara, la Noire.
2 bricks de 16 canons, dont 1 nommé Ni’met el-Houda, les grâces de la voie du salut.
1 polacre de 20 canons
5 goélettes : 1 à trois-mâts de 24 canons, appelée Mansour, Victorieux, et aussi Nser el-Islam, la victoire del’islamisme ; l de 16 canons ; appelée Fetihié ; 2 de 14 canons, dont 1 nommée Chahin deria, la Terreur des-mers, et 1 nommée Djeiran, la Gazelle ; l de 12 canons, appelée Tsouria, les Pleïades.
2 chebecs : 1 de 10 canons ; 1 de 4 canons (utilisé par les Français, qui l’appelèrent le Boberach).
Total : 16 navires, 398 canons.