Commentaire de Ecométa
sur Science sans conscience n'est que ruine de l'âme !


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Ecométa Ecométa 11 septembre 2010 11:09

@ffi


« la vérité ne se coupe pas en deux »

Il n’y a pas de « vérité pure », même et surtout pas scientifique… la science des humains, souvent, d’ailleurs, de la « pseudo science », pose autant de problèmes qu’elle en résout et assez souvent des problèmes insolubles car jamais la science, dans son exclusive actuelle qui confine au scientisme (la science pour la science), ne résoudra elle-même les problèmes qu’elle pose : il n’y a de vérités, mêmes scientifiques, que relatives !

En partie, et en partie seulement, le comportement des humains perturbe le climat et l’écosystème de la terre, le climat appartenant à cet écosystème qu’est la terre ! Qu’a-t-on à perdre à penser cela ? De perdre en développement ? Non ! Il suffit de définir une autre forme de développement un peu plus intelligent, moins spéculative, moins dans l’avidité, moins paroxysmique, moins épiphénoménologique … un peu plus dans l’entendement des choses que dans leur antagonisme !

Soyons honnête, nous avons tous, nous autre les humains, vous, comme moi, une tendance à la « crétinerie », on ne peut s’en empêcher, individuellement et même parfois collectivement ; c’est plus fort que nous : un peu, ça passe… mais trop c’est trop ! Le problème c’est que cette crétinerie est très développée chez certains, et pas des moindres… même chez ceux ayant fait des études car nous avons développé un savoir qui est bien plus dans la manipulation que dans la réelle compréhension des choses ; savoir pour quoi faire : mieux agencer ou mieux manipuler ? Visiblement : pour mieux tout manipuler !

Le « savoir scientifique » participe en grande partie de cette manipulation car elle est très manipulatrice dans l’âme !

Qu’est-ce que la science ? Un savoir ou une méthode ? A l’origine c’est uniquement une « méthode » déductive , qui, comme toute méthode, a forcément ses limites en termes de connaissance ; en la matière se référer aux acquits intellectuels du 20 è siècle issus de la dernière des physiques, la « quantique » qui met en avant la complexité et exclu tout simplisme rationalo mécaniste : principe d’incomplétude, d’incertitude et d’impossibilité ! La science est une méthode qui permet d’élaborer un savoir « spécifique » que l’on qualifie de « scientifique », ce qui implique qu’il existe d’autres formes de savoirs ! La science est un savoir parmi d’autres et non le « Savoir » ; or, la science est devenue générique de savoir et du « Savoir »… c’est simple, on peut même dire simpliste, mais il n’y aurait plus de « Valeurs », comme d’ailleurs de « Principes », même « Humains », que de nature scientifique et technique !  Le temps est dialectique disait Plotin ; autrement dit : la temporalité humaine, passé, présent et avenir possible, participe de la conscience humaine ; le problème… c’est que le « temps de la science » à remplacer la « temporalité humaine » ! Au diable l’ontologie, la déontologie, l’éthique et l’altruisme, renvoyées aux calendes grecques et aux oubliettes de l’histoire, cette première philosophie, cette métaphysique qui sortait l’humain de la pure croyance ! Une exclusive scientifique, même scientiste, qui n’est pas sans poser problèmes car le « Savoir » ne peut décemment pas être de nature exclusivement scientifique !

« Malthusien les écologistes » ?

A l’origine le malthusianisme ne concerne que la nécessité d’une réduction de la population par tous moyens, mêmes ceux permettant de réduire la durée d’espérance de vie afin de réduire cette quantité de population. A cet égard, le gouvernement actuel est des plus malthusien dans sa façon de régler le problème des retraite car les solutions proposées auront pour effet de réduite l’espérance de vie (travailler use), et donc, de réduire le nombre de retraités afin de réduire le déficit des régimes de retraites ! Malthusien et scientiste en plus, le comportement de notre gouvernement car il ne répond qu’à la question « comment » réduire les déficits sociaux, et pas réellement à celle du « pourquoi » ces déficits sociaux ; certainement un questionnement bien plus compliquée, bien trop compliquées pour leur cerveau reptilien … à ras de terre ! D’ailleurs cette question du pourquoi remettrait en cause leurs connaissances économiques essentiellement doctrinales, car le problème des déficits sociaux est exclusivement de nature économique, du fait qu’en réalité nous ne faisons pas de l’économie, mais exclusivement du capitalisme ! Rassurez-vous j’en ai autant pour le communisme ou le socialisme qui sont tous des paroxysmes ! pour en revenir au malthusianisme, ensuite, est devenu malthusien, le fait d’être contre le progrès scientifique et technique, comme vous le pensez visiblement ; c’était peut être le cas des « écolos » mais certainement pas celui des « écologistes »… je fais une différence ! des écologistes, qui, de mon point de vue, ont parfaitement raisons, et ne sont pas contre tout progrès technique et scientifique, mais pour une autre forme de développement, plus raisonnées, plus raisonnables, moins rationaliste, moins antagoniste, plus dans l’entendement entre les choses que dans leur opposition systématique !

L’écologie, la logique d’ensemble… tout est en interaction et en interdépendances complexes et dynamiques ; c’est cette logique écologique qui gouverne l’univers : pourquoi ne gouvernerait-t-elle pas les affaires humaines ? Serions-nous plus fort que l’univers ? Non ! Nous adapter, la nécessité de nous adapter, ce que, il me semble, vous avez déjà exprimé, c’est de faire « nôtre » la logique de l’univers et non d’aller contre : nous devons pour nous adapter cesser cette fuite en avant rationalo économico technoscientiste et prendre une attitude écologico technoscientifique … du moins en ce qui concerne ce domaine duquel l’humain ne relève en aucune façon car nous ne sommes pas des machines !  L’humain relève d’une logique bien plus complexe : celle métaphysique !


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