Commentaire de Olivier Bach
sur Il faut faire payer les riches et les entreprises ?


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Olivier Bach 29 octobre 2010 11:43

A Ariane Walter,

Je vous lis toujoursd avec plaisir. Je comprends que vous puissiez écrire que mon texte est haïssable, la réalité est haïssable.

Vous indiquez que ma conclusion aurait du être plus équilibrée. Comment équilibrer quelque chose qui ne l’est pas ? Les dépenses ne sont pas le second volet mais de très loin le premier et plus on tardera à le règler plus ce sera la catastrophe pour les plus faibles.
Les chiffres que je présente sont officiels et ne sortent pas d’un chapeau. Par contre, je le confirme, celui des Suisses sur les millionnaires ne se retrouvent dans aucune statistique officielle.
Soyez assuré que je sors de mon jardin et que j’aide à la mesure de mes moyens. Mais vous vous trompez sur le sens de mon message. Je suis favorable à une aide aux plus faibles la plus large possible mais ce n’est pas ce qui est fait aujourd’hui. La grande majorité des dépenses actuelles n’est pas pour les plus faibles.
Je ne suis pas violent, ce sont les chiffres qui le sont et il est temps de s’en rendre compte. Je conteste avec force ce que font actuellement les responsables politiques et financiers. J’ai déjà écrit des articles à ce sujet.
La solution est de créer des règles qui interdisent les montages financiers qui relèvent de l’escroquerie. La solution est de supprimer toutes les possibilités qui permettent de ne pas payer les impôts normalement dus. La solution est aussi en ce qui concerne notre pays de doubler, voir tripler les moyens de la justice afin de faire respecter enfin les lois et les règlements. Quand des escroqueries ne sont pas condamnnées ou condamnées faiblement au bout de 10 ans, on est plus dans un état de droit qui est le fondement d’une démocratie.
Permettez_moi de conclure qu’on ne peut se passer de logique mathématique. N’oubliez pas que c’est elle qui régit la nature. On peut avoir envie de s’en extraire mais bien souvent le retour sur les réalités de la terre n’en est que plus pénible.


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