Commentaire de Redrogers
sur L'homme et le dinosaure
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Olivier, je ne comprend pas quel parallèle il y a.
Bien sûr que dans une période géologiquement stable à l’échelle de nombreuses générations, la prédation de l’homme est un cataclysme pour les populations de cétacés, grands organismes avec une durée de vie assez longue et, en tant que grands pédateurs, une dynamique de population assez lente. Mais on parle justement en période de « calme ».
Déclenchez un épisode « catastrophique » de type météorite géante, avec obscurcissement du ciel pendant plusieurs mois (au mieux) et nos chers cétacés passeront un sale quart d’heure bien que parfaitement adapté à leur milieu. Si plus de lumière (ou beaucoup moins), plus de phytoplancton (ou beaucoup moins) donc plus de krill (si on prend l’exemple de cétacés à fanons) et donc plus de baleine (à fanons donc...). Rajoutez quelques intermédiaires dans la chaîne et vous pouvez faire la même chose avec les cétacés à dents (cachalots, orques, dauphins, etc.). Et tout comme les grands reptiles marins, les cétacés ne pourraient se planquer bien longtemps dans les abysses (au mieux quelques heures pour les plus performants...).
Tout ça pour dire que suite à un événement de type cataclysmique comme celui dont on parle ici, il sera toujours beaucoup, beaucoup plus probable que des organismes plus opportunistes et ayant des besoins énergétiques moindre que des grands prédateurs ou des grands herbivores arrivent à s’en tirer. Ceci dit, on peut toujours trouver des exceptions qui confirment la règle mais il faut certainement des conditions tout à fait particulières pour une survivance de grandes espèces très spécialisées, avec la condition supplémentaire qu’il y ait encore assez d’individus pour constituer une population viable à long terme.