Commentaire de Méric de Saint-Cyr
sur Notre modèle financier est, par essence, voué à disparaître


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Méric de Saint-Cyr Méric de Saint-Cyr 8 mars 2006 14:18

J’ai toujours orthographié $y$tème pour mettre l’accent sur cette chose infernale qu’est la finance moderne, dont la multiplication se fonde sur une économie de la pénurie et/ou de la rareté.

Les biens de consommation sont majoritairement des biens périssables (nourriture, vêtements, objets). Les seuls biens qui ont une certaines durées (et encore, pas tous) sont les biens immobiliers et fonciers. Mais une maison ça s’effondre, un terrain peut être dévasté par une inondation, un ouragan... Alors, pourquoi l’argent ne serait-il pas lui aussi périssable ? C’est la thésorisation qui est une aberration !

Vous parlez d’asseoir l’argent sur l’or ! C’est complètement idiot. L’or aussi n’a de valeur que si une milice, un état, une force de pression nous oblige à le croire ainsi. L’or n’est qu’un métal ordinaire jouissant de quelques propriétés électriques et chimiques intéressantes (inoxydable, bon conducteur) et contrairement à ce que l’on pense, il est abondant sur terre, mais gaspillé pour faire des objets de luxe.

S’il y a famine ou pénurie de biens de première nécessité, une tonne d’or n’y changera rien.

Ce n’est pas l’or qui doit garantir la valeur de l’argent, mais la capacité de produire des biens ou des services participant au bien-être collectif. Je ne crois pas que l’argent ait une fin, mais j’espère que le $y$tème vendu aux spéculateurs puisse avoir une fin et que l’argent servira uniquement à rétribuer le travail.

« l’argent qui travaille tout seul » voilà l’anomalie qu’il faut abolir !


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