La révolution tunisienne, sous quelque angle que je l’observe, loin d’être un cauchemar, me parait un des événements les plus positifs de ces dernières années, contenant en germe la liberté de ce pays (ce n’est pas encore gagné, mais c’est un progrès irréversible : maintenant que les Tunisiens ont vu d’eux-même leur force, il sera très difficile de le leur faire oublier. Ça a mis plus de 200 ans, en France !), créant un précédent de révolte dans le monde arabe qui est en train de faire tache d’huile en Jordanie, en Algérie, en Mauritanie et peut-être en Egypte, à priori sans influence des islamistes (si ça se vérifiait, ça voudrait dire que le monde arabe est en train de surmonter l’islamisme, ce qui serait une raison supplémentaire de se réjouir), ça démontre la force politique de l’internet, ce qui ouvre la voie à d’autres actions plus audacieuses et ça montre aux peuples du monde entier qu’ils sont forts, les plus forts, et que s’ils se lèvent, tous les Ben Ali de la planète n’ont plus qu’à fuir en avion, s’ils trouvent encore un endroit pour se réfugier !

Sinon, je suis d’accord avec les autres points de l’article.