Commentaire de Ferdinand_Pecora
sur Retour sur les coups tordus de l'ingénierie financière


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Ferdinand_Pecora 3 février 2011 11:22

Vous dites : « Soit, dans le cas de la mafia financière : sécuriser les sources de gain, aussi risquées soient-elles.
Sachant que ce secteur bénéficie EN PLUS de pouvoir peser sur les modifications de loi en sa faveur.[...]

Alors ta séparation »banque d’affaire/banque de dépôts« , tu parles qu’elle est vachement accessoire...
Un truc américain, rien de plus.
 »

Pas de souci si vous « enfoncez le clou » : on est là pour essayer d’aller au fond des raisonnements.

Mettons votre raisonnement à l’épreuve de cette question : alors que la toute-puissance de l’ingénierie financière fasciste était installée en France sous Pétain, comment se fait-il que de Gaulle ait réussi à libérer un pays entier de cette soit-disant « toute-puissance », alors qu’à la base il était... seul ?

« Alors ta séparation »banque d’affaire/banque de dépôts", tu parles qu’elle est vachement accessoire...
Un truc américain, rien de plus.
« 

C’est là que vous n’avez rien compris. Dans mes posts, je ne parle pas de séparation »banque d’affaire/banque de dépôts« , je parle de Glass-Steagall. Ca n’a qualitativement rien à voir.

Le Glass-Steagall Global n’est prévu d’être instauré qu’avec la mise en route du projet Nawapa. Cela n’a absolument rien à voir avec une mesure économique technique. Cela revient à fermer Wall Street. Le précédent ? Jamais la France de 1940 n’aurait imaginé que de Gaulle reprenne la main sur l’émission de crédit et fasse en sorte que 56 réacteurs nucléaires équipent la France. Un pur délire. Et pourtant...

Par ailleurs, ce n’est pas un truc américain rien de plus. Formellement, cette idée a été reprise par le Conseil National de la Résistance, puis adoptée en France, c’est ce qui permit justement l’émission de crédit.

Enfin, du point de vue du principe, je ne peux que vous recommander la lecture de la genèse politique de cette loi qui vous montrera qu’il s’agit ni plus ni moins de la clé de voute du combat d’hommes libres contre l’oligarchie financière : »The Hellhound of Wall Street" par M. Perino (en anglais). Cela implique de réaliser que nous sommes en guerre.


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