Commentaire de DG.
sur Le 123, ça suffit !


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

DG. DG. 17 février 2011 13:07

Juste l’apport de quelque précision au cas quelqu’un viendrai contester, et nous dire benoitement que la dette est du au déficit.


Le fait est que le rythme des dépense et des recette est asynchrone (ce point est essentiel a comprendre) ; c’est a dire que le moment des dépense et des recette ne sont pas les même : les dépense sont grosso modo également répartie sur l’année, mais les recettes sont plus regroupé sur une période. il y a donc un décalage entre le moment des recettes et le moment des dépenses. c’est du fait de cette divergence de moment que l’Etat emprunte.
Avant 1973, l’Etat comblait cette divergence momentanée par un avoir ou découvert accordé par la banque de France, ce qui se traduisait par un solde débiteur des comptes de l’Etat auprès d’elle, et qui était remboursé par l’impôt.
Avec les traités européen, cette pratique est interdite (article 123), et donc nécessairement ce trou ne pouvait être comblée que par l’argent privé, celui des banques et autres institutions financières sur lequel ils perçoivent un intérêt. C’est original ; un intérêt est perçu en raison du risque estimé par le prêteur, mais là, le risque est quasi-nul car il est garantie par la loi. Et c’est vraiment garantie par la loi, car si tu ne paies pas tes impôts, le fisc s’occupera de toi. L’intérêt est dépourvu de sa substance. En réalité, on a crée artificiellement un « marché » factice. Celui des obligation d’Etat

Comme, l’Etat emprunte, donc, pour comblé son trou provoqué par la loi, l’intérêt constitue une charge, qui se reporte sur les années suivantes et ainsi de suite. Et tout ça, se cumule année sur année. On remarquera qu’a partir de ce moment, l’Etat a 3 choix ; soit augmenter les impôts, pour garder le même service ; soit baisser les service pour ne pas augmenter les impôts ; soit émettre plus de bon du trésor, c’est a dire garder le même service et ne pas augmenter les impôts.
Le 1 est impossible a cause de l’OMC et de la concurrence. Le 2, on privatise tout et on fini prostitué. Le 3 revient a payer davantage les banques. On a donc « choisi », le 2 et le 3.
le déficit résultant de l’émission de bon du trésor au delà des recettes.

Il y a en fait 2 voies d’endettement et de déficit. La première est l’endettement de « trésorerie », celle provoqué par l’absence de facilité de caisse, et qui existera même avec un budget équilibré, celle qu’interdise les traité européen. C’est l’endettement structurel. Il y a aussi celle de circonstance, conjoncturel, qui résulte d’une mauvaise année ; celle-la est légitime. Le problème est l’endettement structurelle qui n’a pas lieu d’être et accentue mécaniquement la charge de la dette, le poids de l’impôt qui ne peut monter indéfiniement.


Conclusion : Dans ce cas là, même avec un budget EQUILIBRE, cela veux dire que le endettement est inévitable, car il n’arrive jamais (la probabilité est faible), a aucun moment, que l’engagement des dépenses et des recettes se fasse au même moment pour une quantité identique.




Voir ce commentaire dans son contexte