Le 123, ça suffit !
Mon espoir est que TOUS les partis politiques et tous les candidats proposent le forcing pour une modification drastique du rôle des Banques Centrales dans le financement des Etats, et en particulier dans le cas de la France.
Auto-engagement de vote exclusif !
Moi, citoyen français, profondément déçu de l’orientation qu’a prise l’Union Européenne depuis le traité de Maastricht signé le 7 février 1992 et les Traités qui lui ont succédé, je dis : le 123, ça suffit !
Lors des prochaines élections, JE NE VOTERAI QUE pour un candidat qui s’engage formellement à :
1 - dénoncer immédiatement l’article 123 du traité de Lisbonne ( lequel interdit les prêts directs de la BCE et des banques centrales nationales au profit des États),
2 – rendre à la Nation son pouvoir régalien de création monétaire au bénéfice de l’État (pour sortir de l’impasse de la dette publique et de l’impossibilité de financement des investissements collectifs nécessaires et des services publics tels l’éducation, la recherche, la santé, la justice, l’emploi, les transports, les énergies et le logement, etc.)
3 – donner ainsi la possibilité à la Banque de France de financer directement sans intérêt TOUS nos besoins collectifs.
4 – œuvrer pour modifier le mandat de la BCE (laquelle doit soutenir l’emploi, prioritairement à la lutte contre l’inflation),
5 – restaurer le contrôle démocratique sur la politique monétaire (afin de ne plus être asservis aux marchés financiers, c’est-à-dire aux investisseurs privés et à leurs agences de notation),
Et enfin, engager un référendum auprès du Peuple français sur la question de quitter la zone euro, si dans un délai de 6 mois après son élection il ne peut appliquer ces 5 engagements qui précèdent (pour quelque raison que ce soit),
Non je ne voterai pas pour un candidat ou un parti qui continueront de soutenir l’indépendance et l’actuel mandat de la BCE !
Je vous en donne ma parole, je m’y engage … et vous ?
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.Cliquez ici si vous voulez vous y engager !
(il ne s’agit que d’un simple compteur ; il n’y aucune information demandée ni stockée d’aucune manière)
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Texte de l’article 123 du traité de Lisbonne « Il est interdit à la Banque Centrale Européenne (BCE) et aux banques centrales des États membres, ci-après dénommées « banques centrales nationales », d’accorder des découverts ou tout autre type de crédits aux institutions ou organes de la Communauté, aux administrations centrales, aux autorités régionales ou locales, aux autres autorités publiques, aux autres organismes ou entreprises publics des États membres ; l’acquisition directe, auprès d’eux, par la BCE ou les banques centrales nationales, des instruments de leur dette est également interdite. »
En clair : les États de la zone euro ne peuvent plus créer leur monnaie, même pour raisons justifiées. Ils sont asservis. Ils l’empruntent dès le premier euro à des fonds de pension, des gestionnaires d’assurance vie ou de placement de valeurs monétaire, monnaie toujours créée à l’origine par les banques commerciales privées, rendues de ce fait souveraines. Une dette publique artificielle (en France, elle n’existait pas avant janvier 1973) apparaît. Aujourd’hui de 1600 milliards d’euros, elle enfle sans fin par le cumul des intérêts qu’il faut chaque année emprunter ; plus de 1340 milliards d’euros depuis 1980. Les intérêts qui créent la plus grande partie de nos déficits publics diminuent nos capacités d’investissements. Les services publics sont progressivement asphyxiés et notre patrimoine collectif vendu à vil prix.
Si nous ne mettons pas un terme à cette confiscation de démocratie économique, nous rejoindrons les pays pauvres d’ici peu.