jeudi 17 février 2011 - par André-Jacques Holbecq

Le 123, ça suffit !

Mon espoir est que TOUS les partis politiques et tous les candidats proposent le forcing pour une modification drastique du rôle des Banques Centrales dans le financement des Etats, et en particulier dans le cas de la France.

Auto-engagement de vote exclusif !

Moi, citoyen français, profondément déçu de l’orientation qu’a prise l’Union Européenne depuis le traité de Maastricht signé le 7 février 1992 et les Traités qui lui ont succédé, je dis : le 123, ça suffit !

Lors des prochaines élections, JE NE VOTERAI QUE pour un candidat qui s’engage formellement à :

1 - dénoncer immédiatement l’article 123 du traité de Lisbonne ( lequel interdit les prêts directs de la BCE et des banques centrales nationales au profit des États),

2 – rendre à la Nation son pouvoir régalien de création monétaire au bénéfice de l’État (pour sortir de l’impasse de la dette publique et de l’impossibilité de financement des investissements collectifs nécessaires et des services publics tels l’éducation, la recherche, la santé, la justice, l’emploi, les transports, les énergies et le logement, etc.)

3 – donner ainsi la possibilité à la Banque de France de financer directement sans intérêt TOUS nos besoins collectifs.

4 – œuvrer pour modifier le mandat de la BCE (laquelle doit soutenir l’emploi, prioritairement à la lutte contre l’inflation),

5 – restaurer le contrôle démocratique sur la politique monétaire (afin de ne plus être asservis aux marchés financiers, c’est-à-dire aux investisseurs privés et à leurs agences de notation),

Et enfin, engager un référendum auprès du Peuple français sur la question de quitter la zone euro, si dans un délai de 6 mois après son élection il ne peut appliquer ces 5 engagements qui précèdent (pour quelque raison que ce soit),

Non je ne voterai pas pour un candidat ou un parti qui continueront de soutenir l’indépendance et l’actuel mandat de la BCE !

Je vous en donne ma parole, je m’y engage … et vous ?

________________________________..

.Cliquez ici si vous voulez vous y engager !

(il ne s’agit que d’un simple compteur ; il n’y aucune information demandée ni stockée d’aucune manière)

________________________

Texte de l’article 123 du traité de Lisbonne « Il est interdit à la Banque Centrale Européenne (BCE) et aux banques centrales des États membres, ci-après dénommées « banques centrales nationales », d’accorder des découverts ou tout autre type de crédits aux institutions ou organes de la Communauté, aux administrations centrales, aux autorités régionales ou locales, aux autres autorités publiques, aux autres organismes ou entreprises publics des États membres ; l’acquisition directe, auprès d’eux, par la BCE ou les banques centrales nationales, des instruments de leur dette est également interdite.  »

En clair : les États de la zone euro ne peuvent plus créer leur monnaie, même pour raisons justifiées. Ils sont asservis. Ils l’empruntent dès le premier euro à des fonds de pension, des gestionnaires d’assurance vie ou de placement de valeurs monétaire, monnaie toujours créée à l’origine par les banques commerciales privées, rendues de ce fait souveraines. Une dette publique artificielle (en France, elle n’existait pas avant janvier 1973) apparaît. Aujourd’hui de 1600 milliards d’euros, elle enfle sans fin par le cumul des intérêts qu’il faut chaque année emprunter ; plus de 1340 milliards d’euros depuis 1980. Les intérêts qui créent la plus grande partie de nos déficits publics diminuent nos capacités d’investissements. Les services publics sont progressivement asphyxiés et notre patrimoine collectif vendu à vil prix.

Si nous ne mettons pas un terme à cette confiscation de démocratie économique, nous rejoindrons les pays pauvres d’ici peu.



32 réactions


  • sdzdz 17 février 2011 11:30

    Je suis d’accord, encore que le référendum sur la sortie de l’Euro me semble incohérent et donc superflu pour un candidat fraichement élu... Vous bossez pour Debout la République ?

    Le projet de l’Union européenne n’est qu’un projet impérialiste, donc la BCE me semble là aussi à cantonner dans un rôle marginal, de péréquation entre territoires ou pour le commerce intrazone... Nous sommes pour le retour au Franc dès mai 2012... Rappelons que la sorite de l’Union peut se faire grâce à l’article 50 (usineà gaz) ou suivant la convention de Vienne (expéditif et efficace !).

    cf blog de l’IRC


  • Dominique TONIN Dominique TONIN alias Dumè 17 février 2011 12:33

    @ l’auteur,
    Je suis tt à fait d’accord avec vs, tant sur le fond que sur la forme. Actuellement le gouvernement favorise ses amis, banquiers et autres, en leur empruntant ces sommes collosales pour payer la dette, puisqu’il n’est même pas à l’ordre du jour de commencer à la résorber !
    En tant que candidat à la présidentielle ss l’égide du « PF » pour peuple français, je m’engage à clarifier ce problème qui handicape nombres de pays de la zone euro. Même si cette solution devait passer par un abandon de l’union européenne, avalisée par les français ss forme de référendum.


  • DG. DG. 17 février 2011 13:07

    Juste l’apport de quelque précision au cas quelqu’un viendrai contester, et nous dire benoitement que la dette est du au déficit.


    Le fait est que le rythme des dépense et des recette est asynchrone (ce point est essentiel a comprendre) ; c’est a dire que le moment des dépense et des recette ne sont pas les même : les dépense sont grosso modo également répartie sur l’année, mais les recettes sont plus regroupé sur une période. il y a donc un décalage entre le moment des recettes et le moment des dépenses. c’est du fait de cette divergence de moment que l’Etat emprunte.
    Avant 1973, l’Etat comblait cette divergence momentanée par un avoir ou découvert accordé par la banque de France, ce qui se traduisait par un solde débiteur des comptes de l’Etat auprès d’elle, et qui était remboursé par l’impôt.
    Avec les traités européen, cette pratique est interdite (article 123), et donc nécessairement ce trou ne pouvait être comblée que par l’argent privé, celui des banques et autres institutions financières sur lequel ils perçoivent un intérêt. C’est original ; un intérêt est perçu en raison du risque estimé par le prêteur, mais là, le risque est quasi-nul car il est garantie par la loi. Et c’est vraiment garantie par la loi, car si tu ne paies pas tes impôts, le fisc s’occupera de toi. L’intérêt est dépourvu de sa substance. En réalité, on a crée artificiellement un « marché » factice. Celui des obligation d’Etat

    Comme, l’Etat emprunte, donc, pour comblé son trou provoqué par la loi, l’intérêt constitue une charge, qui se reporte sur les années suivantes et ainsi de suite. Et tout ça, se cumule année sur année. On remarquera qu’a partir de ce moment, l’Etat a 3 choix ; soit augmenter les impôts, pour garder le même service ; soit baisser les service pour ne pas augmenter les impôts ; soit émettre plus de bon du trésor, c’est a dire garder le même service et ne pas augmenter les impôts.
    Le 1 est impossible a cause de l’OMC et de la concurrence. Le 2, on privatise tout et on fini prostitué. Le 3 revient a payer davantage les banques. On a donc « choisi », le 2 et le 3.
    le déficit résultant de l’émission de bon du trésor au delà des recettes.

    Il y a en fait 2 voies d’endettement et de déficit. La première est l’endettement de « trésorerie », celle provoqué par l’absence de facilité de caisse, et qui existera même avec un budget équilibré, celle qu’interdise les traité européen. C’est l’endettement structurel. Il y a aussi celle de circonstance, conjoncturel, qui résulte d’une mauvaise année ; celle-la est légitime. Le problème est l’endettement structurelle qui n’a pas lieu d’être et accentue mécaniquement la charge de la dette, le poids de l’impôt qui ne peut monter indéfiniement.


    Conclusion : Dans ce cas là, même avec un budget EQUILIBRE, cela veux dire que le endettement est inévitable, car il n’arrive jamais (la probabilité est faible), a aucun moment, que l’engagement des dépenses et des recettes se fasse au même moment pour une quantité identique.




    • André-Jacques Holbecq André-Jacques Holbecq 20 février 2011 09:25

      Merci pour ces précisions... j’approuve tout à fait !


    • DG. DG. 20 février 2011 10:58

      L’avantage de revenir au fond du mécanisme budgétaire est que cela se traduit par un KO technique contre les supporter du 123, puisque il aboutit a la démonstration qu’un budget équilibré n’empêche pas l’endettement.

      certain supporter serait alors tenté de dire que l’emprunt de « trésorerie » se ferait a taux quasi nul (on me l’a sorti comme argument) ; ce qui revient alors a admettre l’inutilité du système (car intérêt =0). deplus c’est aussi démenti par les faits, les bon du trésor a court terme étant dans l’immense majorité des cas, sur quelque mois.


  • Yoann Yoann 17 février 2011 14:39

    Bonjour Mr André-Jacques Holbecq,

    Il ne vous reste plus qu’à rejoindre l’UPR de François Asselineau, ce sont les seuls qui propose clairement la sortie de l’union européenne ... smiley


  • elsa2 17 février 2011 14:55

     Je ne voterai en 2012 que pour un candidat qui proposera des solutions VIABLES aux DIFFERENTS problèmes de notre société :

    - Stop à notre participations à des guerres illégales (Nécessite une sortie de l’OTAN)
    - Retour à une économie et à l’emploi normal (Nécessite une sortie de l’euro, les séudois ne s’y sont pas fait avoir eux ! Pendant ce temps les pays de la zone euro sont à la traine)
    - Retour à la démocratie et à nos acquis sociaux (Nécessite une sortie de l’europe) : le NON au traité de Lisbonne, la droit à la vente des plantes médicinales sans les futures restrictions qui seront mises en place en Avril, les retraites (réforme a été décidée au conseil européen Barcelone 2002)...
    - Arrêt de l’impasse économique et sociale : controle et taxes des flux de marchandises, services et personnes aux frontières et ce n’est pas parce que l’on parle de frontières qu’il faut assilmiler cela à l’extrème droite. Tout les peules du monde font cela, il suffit de trouver la manière le plus juste pour tous.
    la réattribution à la Banque de France de son rôle normal de financement de l’État et des collectivités locales, sans quoi tout contrôle de l’endettement public est voué à l’échec (abrogation de l’article 25 de la loi n°73-7 du 3 janvier 1973),
    -
     


    • cyrilcab cyrilcab 17 février 2011 19:11

      Vous étes donc pret à voter pour l’UPR, c’est bien.
      www.u-p-r.fr
      Voici le lien pour ceux qui ne connaissent pas. Prenez le temps de visionner les conférences, lire les analayses et propositions de François Asselineau, ça va vous changer la vie....


  • Le péripate Le péripate 17 février 2011 18:35

    Vous écrivez : rendre à la Nation le pouvoir régalien de battre monnaie.

    Ah oui ?!

    Vous voulez donc dire que historiquement la monnaie est l’affaire de la Nation, ou des Rois.

    C’est simplement faux. C’est même un énorme mensonge, une grossière manipulation, une ruse de voleur. Il laisse entendre que sans État, pas de monnaie.

    Le seule chose que l’État a inventé, c’est la fausse monnaie basée sur le monopole de la violence.

    Et c’est un crime.


    • Francis, agnotologue JL 17 février 2011 18:45

      Un crime péripate ? Voyons, vous êtes sérieux ?

      La monnaie a certes précédé l’Etat. Mais c’était de la monnaie en espèces sonnantes et trébuchantes ! Ce dont on parle c’est la monnaie de Monopoly, le paier, les assignats, ...

      La monnaie papier est fondée sur la confiance. Et la confiance est fondée sur la cohésion d’un groupe social. C’est l’Etat qui a établi cette confiance, et c’est cette confiance qu’il a tansféré, que dis-je, offert, donné sans contrepartie à des banksters. A qui profite le crime ? Je vous le demande, parce que là, pour le coup c’est un crime.


    • Le péripate Le péripate 17 février 2011 18:51

      Je suis très sérieux. Quand à la confiance elle s’accorde à l’individu qui la mérite et n’a pas besoin de la violence d’un groupe organisé que son nom soit Gouvernement ou État.


    • ddacoudre ddacoudre 18 février 2011 00:13

      bonjour péripate
      çà n’a jamais existé la monnaie, ce qui existe c’est ce que l’on choisit comme moyen d’échange universel ou pas pour éviter la contrainte du troc et faciliter les échanges, et il a fallut trouver un moyen de validation dans lesquels les personnes auraient confiance. sinon l’on peut parfaitement se faire des reconnaissances de dettes, mais compte tenue de la quantité de nos échanges, il nous faudrait des brouettes pour les porter, et qui plus est qui accepterait la reconnaissance de dette d’un chômeur, seulement celui qui aurait compris que la monnaie n’est que de la dette, à condition de ne passe la faire rembourser.
      cordialement.


    • Emile Red Emile Red 18 février 2011 09:24

      La fourberie du langage libéral qui veut nous faire confondre gouvernement et état.

      Le gouvernement ce sont des hommes (politiques ?) qui nous représentent et qui peuvent (qui ne se privent pas) nous arnaquer avec de belles paroles (comme celles des libéraux).

      L’état c’est nous, c’est l’ensemble des services que nous avons mis en place pour subvenir au besoin publique, aux aménagements, à la redistribution des contributions, indépendamment des pouvoir politiques.

      En confondant les deux entités, on veut nous faire croire que l’un ne peut fonctionner sans l’aval de l’autre, or la Belgique nous prouve qu’un pays peut vivre sans gouvernement quand l’état fonctionne. Ce qui démontre que quel que soit le type de gouvernement, l’état est une émanation de la nation, même dans une dictature.

      Quand un gouvernement s’arroge le droit d’affaiblir l’état comme le prône les libéraux, c’est la nation qu’il appauvrit, quand il privatise les services publiques, c’est l’argent des citoyens investis dans ces services qu’il capte au profit du privé, quand il subventionne sans recourir à l’état c’est le citoyen qu’il spolie.

      L’état doit être entre les mains des citoyens, les gouvernants sont leurs serviteurs ils ne peuvent s’engager à modifier l’état sans l’aval de la nation...


    • Francis, agnotologue JL 18 février 2011 09:41

      Emile Red,

      c’est tellement évident ce que vous écrivez là que plus personne ne pense à le dire.

      Je vais l’écrire dans mes best off.


    • DG. DG. 18 février 2011 10:33

      l

      la monnaie nait de la division du travail et de l’échange. par conséquent elle appartient a tous.

      Donc, soit elle appartient à tous les travailleur pris individuellement, sans restriction de fonction.
      Soit elle appartient a l’Etat, c’est a dire tout le monde réunis en une seul personne.

      Dire qu’elle appartient exclusivement au banque constitue une usurpation. l’idéal est qu’elle appartiennent concurremment à la nation (pour les finances publiques ) et au banques (pour les finances privés)


  • J-J-R 17 février 2011 21:15

     « la violence d’un groupe organisé que son nom soit Gouvernement ou État » : Vous avez une drôle de définition de ce qu’est un Etat, entité délimitée par un territoire et régit par des lois nationales.
    Vous ne vous êtes jamais dit que ces voleurs que vous dénoncez qui font crédits à des taux extravagants et qui s’enrichissent avec l’argent des épargnants sont éventuellment des usuriers, des banques commerciales ? 


    • Le péripate Le péripate 17 février 2011 21:31

      Il y a un problème de construction dans votre phrase qui la rend difficilement compréhensible.

      Mais il est certain à mes yeux qu’en effet la « banque » n’est pas ou plus une activité comme les autres et qu’il y a une « collaboration » entre politiques et banquiers. Probablement qu’ils se tiennent mutuellement par les c...

      Et alors, qu’est-ce que ça change ? Et qui exerce le monopole de la violence qui permet à cette situation d’exister ?


    • Francis, agnotologue JL 18 février 2011 09:06

      Et vous proposez quoi, péripate ?


    • Emile Red Emile Red 18 février 2011 09:28

      « Et qui exerce le monopole de la violence qui permet à cette situation d’exister ? »

      Drôle de question, la réponse est simple : le libéralisme qui met en concurrence l’état et le privé


  • Frédéric BOYER Frédéric BOYER 17 février 2011 21:34

    Bonsoir,

    Vous paraissez bien candide.

    L’article 123 n’est pas tombé du ciel mais procède de la volonté de l’oligarchie financière de faire régner pour l’éternité la loi d’airain du Capital. Cette oligarchie contrôle les médias et les élus.

    Les partis à qui vous demandez d’abolir l’article 123 sont précisément ceux qui l’ont établi :

    L’UMP (ex-RPR)
    Le Modem (ex UDF)
    Les verts
    Le PS

    (Quelques personnalités appartenant à ces 4 partis dominants ayant fait exception).

    Vous pensez que ces gens, qui ont foulé aux pieds la volonté exprimée par le NON au referendum sur le TCE, ont voté ces textes par distraction ?

    Pour s’opposer à l’article 123, il y n’a et il y n’aura dans un proche avenir que :

    Le Front National
    Les derniers Gaullistes
    Le Front de Gauche

    Un point c’est tout.


    • Emile Red Emile Red 18 février 2011 09:36

      Vous auriez presque raison si vous aviez mis dans votre première liste le Front National qui promet tout ce qui lui apportera des voix mais qui a prouvé dans ses textes et dans chaque mandat qu’il a détenu son libéralisme et son entrisme financier.

      Le Front National est un faux nez de l’ultra-libéralisme issu du poujadisme et de la partition des libéraux extrémistes avec l’UDF, maintenant à l’UMP (Madelin et toute sa clique...).


    • André-Jacques Holbecq André-Jacques Holbecq 20 février 2011 09:41

      Merci de ce commentaire
      J’ai passé l’age d’être candide, mais par contre je crois que « l’engagement » d’un nombre suffisant : admettons que plusieurs millions « s’engagent » comme le montrerait le compteur) pourrait faire bouger les positions de l’UMPS... qui commencerait à craindre de n’être même pas sélectionné pour le second tour.

      Pour info, la position actuelle de François Hollande sur http://www.dailymotion.com/video/xh26ks


    • André-Jacques Holbecq André-Jacques Holbecq 20 février 2011 09:55

      Il faut lire « mais par contre je crois à l’effet de »l’engagement«  d’un nombre suffisant... »


  • Frédéric BOYER Frédéric BOYER 17 février 2011 21:41

    En plus concis :

    « Autant demander aux dindes de voter pour Noël ! »


  • Arthur 123 18 février 2011 00:33

    Quel est la procédure pour rompre des traités qui nous pénalise ?, dans le cas que cela est possible, nous risquons pas de la part de des organisations financières internationales des mesures de rétorsions ? et en particulier de la communauté de la CE ?Somme vraiment libre d’agir ?


    • samuel * 18 février 2011 02:05

       Le peuple consomme et accumule, produit, épargne, il est le détenteur du pouvoir d’accorder des crédits, qu’il délègue aux banques, et il est le maitre de son territoire et des ressources qu’on y trouve. Donc le peuple n’a besoin de personne d’autre que de lui même pour profiter d’une économie qui fonctionne. En théorie, le peuple français n’a donc pas à avoir peur que quelqu’un le prive de quelque chose de vital, au contraire du chien qui peut avoir peur que son maitre ne lui donne pas à manger sa gamelle quotidienne.

       En pratique, il y a des partis qui veulent rompre avec le Traité de Lisbonne ou avec l’euro : Parti de Gauche de Mélenchon, Debout La République de Dupont-Aignan, FN, et peut-être avec une certaine modération, MRC de Chevènement. Ces partis pensent que c’est possible, et ils envisagent plusieurs manières. Sortie pure et simple pour Debout La République et le FN. Non application des traités, appel à des référendums, ou demandes accompagnées de menaces claires et importantes, pour le Parti de Gauche et peut-être le MRC.

       Si ça vous intéresse :

       * Une conférence de Cassen pour le Parti de Gauche, « sortir du Traité de Lisbonne » :

      http://www.lateledegauche.fr/index.php?pge=video&id_rubrique=15&id_departement=25&id_video=343&tag=Trait%C3%A9%20de%20Lisbonne

       * Un texte de l’économiste Sapir, d’une sensibilités proche du Parti de Gauche et du MRC, « dévaluer l’euro ou en sortir » :

      http://www.medelu.org/spip.php?article725

       * Un texte de l’économiste Cotta, d’une sensibilité peut-être plus proche de Debout La République, « sortir de l’euro ou mourir à petit feu » :

      http://www.forumpourlafrance.org/spip/La-bascule-de-l-euro-par-Alain-Cotta.html


    • Emile Red Emile Red 18 février 2011 09:40

      Le FN est pour la remise en cause de Lisbonne uniquement pour la façade, d’ailleurs vous n’avez trouvé aucun économiste du FN le remettant en cause...

      Faudrait-il encore que le FN ait des économistes sérieux...


  • manusan 18 février 2011 02:38

    « Donnez-moi le pouvoir de créer la monnaie et je me moque de qui fait les lois ! »

    Mayer Amshel Rothschild

    En 2012, ce sera à la fois drole et affligeant de voir des socialistes mendier à des banquiers internationaux s’ils peuvent faire voter telle ou telle loi à l’assemblée


    • Francis, agnotologue JL 18 février 2011 09:04

      manusan,

      ces « socialistes » là, n’ont de socialistes qu’un nom aujourd’hui honteusement usurpé ! A commencer par DSK, plus hypocrite que Sarkozy, Chirac, Mitterrand et Giscard réunis.


  • Emile Red Emile Red 18 février 2011 09:45

    « ...JE NE VOTERAI QUE pour un candidat qui s’engage formellement à ... »

    Les promesses sont les trappes où se prennent les sots.
    Les promesses n’engagent que ceux qui les reçoivent.


  • arzi77 arzi77 19 février 2011 21:11
    Un grand mérite de l’initiative « Le 123, ça suffit ! », que je soutiens, est d’attirer l’attention de ceux nos concitoyens qui galèrent, (bien qu’ils soient les plus nombreux...), sur une « cause première » de leur aliénation ! 
    Bien entendu, le caractère facultatif de cette dépense improductive, (qui ne sert qu’à enrichir les plus riches, en UE et hors de l’UE), est soigneusement dissimulé par les partis et les médias dominants, de sorte que la possibilité et l’opportunité d’y mettre un terme ne sont jamais débattues ! 
    La première condition de l’émancipation, c’est de ne pas ignorer les causes de l’oppression !



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