Commentaire de hurlevent
sur Nucléaire ou charbon, il faut choisir


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hurlevent 30 mars 2011 14:08

Au début du XXe siècle il y avait 200 000 chevaux à New York. Ces chevaux avaient besoin de fourrage pour être nourris, qui était produit en mobilisant des champs. Ce fourrage était ensuite transporté en ville (et oui, le lieu de production n’est pas le même que le lieu de consommation !). Le crottin de cheval s’accumulait dans les rues jusqu’à constituer des congères. Quelquefois ont s’en débarrassait en faisant un tas de plusieurs mètres dans un terrain en pleine ville (jusqu’à 20 mètres de haut). La puanteur était épouvantable en été. Quand il pleuvait, une boue marron s’écoulait jusque dans les sous-sols des immeubles.
Lorsqu’un cheval mourrait d’épuisement, il était laissé sur place en attendant sa putréfaction avant que les services d’entretient ne le découpe pour l’évacuer.
Il y avait en 1900 200 morts dans des accidents dûs à des chevaux, soit un habitant sur 17000 à New York. En 2000, il y a eu 274 morts dans les accidents de la route, soit un habitant sur 34000. En d’autres termes, les accidents de la route faisaient plus de mort avec les chevaux qu’avec les voitures.

C’est difficile à admettre, mais l’arrivée de la voiture automobile à pétrole fut un réel progrès sur le plan écologique.


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