Ce qui est dérangeant est cette façon de le tuer. Apparemment, des personnes haut-placées ne voulaient surtout pas qu’il puisse parler. Cela est hélas compatible avec beaucoup de scénarios, dont celui où un retraité de l’administration Bush (ou quasi) a été éliminé pour permettre un retrait d’Afghanistan dans l’« honneur ». Sachant que l’arrêter aurait risqué de voir ses complices aux USA (tous ceux qui ont sciemment facilité sa tâche, s’il en existe) devoir se serrer les fesses devant ce qu’il aurait pu raconter.

Cela dit je suis content qu’on l’ai attrapé, si c’est bien lui. En effet en tant que pragmatique je suis pour qu’Obama, malgré son inconsistance et ses compromissions, ait une longueur d’avance sur les néo-conservateurs pour l’élection de 2012. Entre le mauvais et l’exécrable je choisis le mauvais.