Commentaire de le poulpe entartré
sur Il y a 100 ans : la première révolution chinoise, un événement mondial fondateur
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Bonjour Verdi,
Après les exploits de nos agents d’élite de la douane de Roissy, il est consternant d’apprendre que même chez les redneck du fin fonds des terroirs, le culte de l’intelligence absolue est une mission prioritaire. Dès lors que la pharmacopée occidentale se retrouve face à une médecine quatre fois millénaire et que celle-ci, à postériori, donne des résultats encourageants : c’est la levée de bouclier.
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Halte-là, sinon comment le bien brave maire, médecin de son état, pourrait il rembourser les traites de sa maison, de sa piscine, de sa nouvelle voiture, ou payer les frais de sa(ou ses) hypothétiques maîtresses (jeux, alcools, etc) ? Etre dépositaire d’un caducée cela entraîne des frais de secrétariat, de représentation, de déplacement, de cotisation. La consoeur chinoise qui connaît la phytothérapie plus précisément que le Vidal lui-même : c’est de la concurrence déloyale, pour sûr !
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- C’est la ruine annoncée de la profession ; merde à la fin ! Rendez vous compte, si les laboratoires ricains (Pfizer, Wyeth lederle, Smithkline beecham) ne nous invitent plus à des congrès médicaux tous frais payés : comment, je vous le demande, se faire offrir des pinces-fesses aux frais de la princesse, pour bronzer sur les plages de Floride ou de Californie ? Il de notre devoir de prescripteur de distribuer des perlinpinpins bubbles en cachet, sachet et même suppositoires s’il le faut. Morbleu !
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- Ces chouettes voyages à pas chers, ce sera nada, kaput, no way. Bon, il y a bien les boîtes
bleu, blanc, rouge mais elles sont radines, avares, pingres. Parfois, elles demandent même une participations aux frais de bouches pour des symposium soporifiques comme l’intégral des oeuvres de Marguerite Duras. C’est scandaleux. Les Pdg ou Pca préfèrent rogner sur tout, pour maintenir une rentabilité supérieure à douze pour cent par an et sauver une fois de plus, leurs mises et indirectement nos séquences bronzettes sur les plages et nos soirées Casino.
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- Rien ne va plus, voilà que les chinois veulent vivre à l’occidental comme en France. Devenir rmistes, chômeurs, exploités sans aucune perspectives d’avenir, foutu à la ferraille passé cinquante ans, assister impuissants à la destruction des services publics par une bande de nervis à la solde des banksters US. Le h1n1 aurait il muté en dengue endémique ? Il va falloir que les allumés (à la Jeanne d’Arc) reprennent conscience et regardent dans quel état de délabrement avancé se retrouve notre beau pays. L’ex cinquième puissance économique du monde se coltine le score de huit millions de personnes (12%) vivant au ou sous le seuil de pauvreté.
Il est peut probable que c’est ce bel avenir radieux qu’ils souhaitent atteindre. D’ailleurs, ils sont déjà passés à autre chose que les théories fumeuses des économistes occidentaux. Ils bossent, surtout ils bossent pour un avenir meilleur pour eux même et la Chine dans son ensemble. A la réflexion, ils sont assez nationalistes mais dans le sens « intérêt général » au sens large. On ne peut vraiment pas les blâmer lorsque l’on voit d’où ils sont partis. L’asservissement par les puissances occidentales, les guerres et les famines, une dynastie dégénérée et dévoyée : il fallait que ça prenne fin. Dans un quartier de Shangaï, une maison avec étage, un jardin, fut le lieu où émergea l’idée d’une nation affranchie des puissances coloniales et des seigneurs de la guerre.
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- Un certain Sun Yat Sen a résidé, là. Ses idées se sont essaimées et presque un siècle plus tard, la Chine est en passe de devenir la seconde puissance économique mondiale. Alain Peyrefitte avait publié en 1973 un ouvrage au sujet de ce pays et il s’avère maintenant qu’il ne s’était presque pas trompé. Ce qu’il y a de plus frappant dans les grandes métropoles chinoises (Canton, Shangai, Pékin) c’est un optimisme dans l’avenir omniprésent sans distinction de classe sociale ou de quartier. Tout le contraire du pays du camembert qui est devenu le royaume de la sinistrose générale. On dirait que le Prozac fait parti de la ration alimentaire quotidienne.
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- La Défense (le quartier dit d’affaires de l’île de France) c’est en comparaison, à peine l’équivalent de trois morceaux de rues à Shangai. Roissy Charles de Gaulles, aéroport international est un cloaque à côté de celui de Pékin, de Shangai ou pire celui de Singapor. C’est triste à pleurer mais c’est la réalité. Pour rester dans la course à la croissance, la France n’a plus les colonies ou presque ( les exploits des pieds nickelés en Côte d’Ivoire) et même dans son ancien cercle d’influence, elle se fait damer le pion par les puissances émergentes comme l’Inde, le Brésil, l’Argentine, l’Afrique du Sud. Pourquoi cet état de fait ? Qu’est ce qui a démotivé à ce point, les français qu’ils donnent l’impression de baisser les bras ?
Il est fort probable que ce soient les comportements de larrons en foire de l’actuelle équipe qui est aux commandes dont le mot d’ordre serait : C’est chacun mon tour. Le gouvernement Jospin également (n’oublions pas ce triste Darry Cowl)). Eric Worth : « l’honnêteté faite homme », etc (la liste est trop longue). Quant à l’avenir, il va être drôlatique avec un « socialiste » en peau de lapin (surtout dans son cas) comme Strauss-Kahn. Ca, ils l’ont déjà compris. Alors qu’est ce qui reste ? La grosse avec sa perruque blonde ? Non pas de ça. Le navet ? On n’en peut plus. Bref, c’est la mouise mais à part ça, tout va bien.
Merci Verdi pour cet édito. Quelques nouvelles de Taïwan seraient les bienvenues.