Commentaire de docdory
sur AF447 : Décrochage « Vautour »


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docdory docdory 5 juillet 2011 00:02

@ Alexis Barecq

Si je fais une synthèse de cette discussion, le problème est le suivant : sur un avion volant à 800 km/h, avec un vent extérieur qui, dans un orage , doit rarement dépasser les 150 km h, l’incertitude de la vitesse par rapport au sol, déterminée par le GPS, par rapport à la vitesse de l’avion par rapport à l’air est-elle suffisante pour qu’on ne puisse pas faire appel, en cas d’extrême urgence et à défaut de solution plus précise, à cette vitesse « sol » plutôt qu’à la vitesse « air » ?
Cette incertitude fait que, avec une mesure GPS utilisée à défaut de sonde Pitot, la vitesse de l’avion par rapport à l’air peut se situer entre 650 et 950 km/h, alors que , sans indication de vitesse du tout, la vitesse de l’avion par rapport à l’air est non quantifiable.
Ne vaut-il pas mieux, en cas d’urgence absolue, une mesure très imprécise que pas de mesure du tout ?
C’est un peu comme en médecine lors des problèmes cérébraux aigus : lorsque l’IRM n’est pas accessible en urgence,il vaut mieux se contenter d’un scanner nettement moins précis que de ne pas faire d’examens du tout. On fera quand même la plupart des diagnostics avec le scanner, même s’il y aura dans ce cas de temps en temps, mais très rarement, une erreur fatale...

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