Commentaire de Imhotep
sur L'étrange stratégie juridique de Tristane Banon


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Imhotep Imhotep 12 juillet 2011 14:10

Puisque vous vous situez dans le pur droit. J’ai une question qui mérite une réponse. Le 22 octobre 2008 Agoravox publie un article dans lequel le nom de DSK apparaît sous les mêmes accusations qu’aujourd’hui par Tristane Banon. Pourquoi n’a-t-il pas porté plainte pour diffamation ni contre Banon ni contre Agoravox e-fin 2008 ? Question subsidiaire, alors que l’accusation était gravissime, et qu’aujourd’hui ses avocats ont déposé en son nom une plainte pour dénonciation calomnieuse, il avait fait déclarer à l’époque que tout le récit était imaginaire. Juridiquement que doit-on conclure si, selon DSK, tout le récit (tout le récit) est imaginaire et que l’on retrouve l’appartement, les témoignages prouvant que le rendez-vous a bien eu lieu ? Est-ce que donc si un élément prouve que tout n’est pas imaginaire alors tout est vrai ?


Por rappel, DSK a déclaré dans un premier temps, par la voix de ses avocats américains, avocats de la mafia au passage, qu’aucune agression ne pouvait avoir lieu à 13 heures car à cette heure-là il avait un alibi. Souvenez-vous que tout le monde parlait de cet alibi, sa fille en l’occurrence. Les mots ont un sens les phrases aussi. Vouloir se défendre à partir d’une déclaration erronée d’un membre de la police (et non de la relation faite de l’agression qui dans les documents officiels a bien précisé que cela s’était passé entre 12 h et 12 h 30) tout en sachant - puisque reconnue ensuite officiellement par DSK à cause des preuves ADN arrivant - qu’il y a eu pour le moins une relation sexuelle, par une phrase qui pourrait sembler de bonne guerre disant qu’aucune agression ne pouvait avoir lieu car à cette heure-là il avait un alibi est évidemment un mensonge. Il a même déclaré, à l’époque, qu’il n’avait pas rencontré cette femme. Ce qui est pire. Les deux voies les moins éloignées de la vérité auraient pu être :
- pour la plus éloignée Il n’y a pu y a avoir quoi que ce soit à cette heure-là car à cette heure-là j’étais avec ma fille. Ce qui est fort différent d’il n’y a pu y avoir aucune agression car en prouvant que j’étais ailleurs à cette heure cela nie de fait une possible relation quelle quelle fût. Une négation d’un fait par la preuve qu’un autre était impossible. La différence est évidemment énorme. La première version en laissant supposer qu’il pouvait y avoir eu une relation à une autre heure était évidemment une bataille d’arrière garde mais laissait la place à ne pas mentir, au moins. Et quel besoin a-t-on d’user de cette échappatoire si on est si sûr que rien de peut prouver qu’il y ait eu agression et si on n’a rien fait et que l’on est certain ? Pour ce brillant stratège c’est une belle connerie sachant que les preuves ADN prouveront le contraire.
- dire il y a eu une relation consentie mais à une autre heure.

S’il avait pris la seconde voie, aujourd’hui il serait crédible, un peu plus. Il a pris la pire des trois : le mensonge.

PS l’auteur admire donc celui qui ponctionne la MNEF de 600 000 F d’honoraires pour 12 demi journées de travail, pour intervenir et conseiller dans un domaine illégal pour la mutuelle étudiante (immobilier, action hors statut) privant en plus les étudiants de ces 600 000 F alors que c’est la vocation de la MNEF d’aider les étudiants et non d’enrichir des avocats qui oublient de facturer.

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