Commentaire de Jaime Horta
sur 14 Juillet : Mme Aubry se paye à nouveau la tête des Français


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Jaime Horta Jaime Horta 15 juillet 2011 15:05

Que ce soit Martine Aubry ou le discours PS en général, il se limite seulement à flatter le narcissisme de quelques fonctionnaires et cadres moyens, par des formules creuses et des lieux communs.

Pour ce qui est de l’économie, le langage s’articulera tout comme la droite, au tour de concepts abscons de macro économie, qui fera croire et donnera l’illusion à beaucoup de gens qui n’y comprennent rien, que nous avons affaire à des personnes compétentes seules aptes à diriger un pays, autant dire que pour la plus part ils voterons tous en aveugles.

Bref, rien ne changera sur le fond, et surtout pas les bases économiques sur lesquelles reposent touts nos systèmes, mais qui devraient être en réalité le vrais débat de cette présidentielle, or on nous a profondément conditionné en nous répétant que ce système est absolument irrévocable, ainsi il n’est même pas question que l’on imagine même en rêve que l’on puisse en discuter.

Ainsi sur ce point, majorité et opposition sont parfaitement en phase, ainsi sur la base de cet accord de principe, ils se définissent tantôt comme les partis « utiles », les partis de « gouvernement » seuls habilités et compétents pour gouverner, ce qui en démocratie est un sophisme des plus crasse.

Cela dit, démocratiquement il n’est pas légitime non plus de remettre en question la légitimité de ces deux partis, dans la mesure où l’on assistera et on constatera encore une fois à la formidable masse de moutons restant inexorablement encore trop nombreux, et ce malgré les mensonge répétés plus crasses les uns que les autres.

Il ne peut en être autrement, tellement le système politico-médiatique est aujourd’hui érigé en une oligarchie quasiment uniforme, verrouillant les débat à toutes idée alternative, dont on peut voir que dès lors qu’une idée dissidente ose s’exprimer, elle est automatiquement diabolisée, en particulier par la classe médiatique qui est aujourd’hui un des rouage stratégique essentiel du système, donnant l’impression ou l’illusion d’une certaine objectivité dans ses analyses en jouant le rôle d’arbitres, alors qu’en réalité ils ne font que de défendre les intérêts de leur patrons.

Le véritable changement passera inévitablement par une révolution, car dans ces conditions on ne voit vraiment pas par quel moyens démocratiques on peut espérer une quelconque alternance, et je suis même prêt à parier que si d’aventure par la voie électorale si le système se sent menacé, il irait même jusqu’à annuler les élections, en inventant un quelconque prétexte fumeuse comme la défense de la démocratie et des principes républicains.

Mr Asselinau, évoque le BCE et la nomination Mr Draghi, absolument élu par personne, or j’ai même entendu de la bouche de Sarkozy et d’autres, que ce système d’indépendance des banque centrales, est le top du top de la démocratie, ainsi une quelconque remise en question de ce système serait aujourd’hui l’apanage des nations fascistes et de la dictature.

Cette inversion des valeurs, les notion et les propos qui sont tenus, en disent assez long sur ce quoi nous avons affaire, ainsi il serait bon que l’on prennent conscience à quel point la barre qui nous a été mise est haute, tellement haute, d’autant plus haute qu’elle est invisible pour la majorité des citoyens.


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