Commentaire de Laurent Pinsolle
sur Plan grec : la victoire de l'Allemagne et la défaite des fédéralistes


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Laurent Herblay Laurent Pinsolle 23 juillet 2011 13:19

@ Papi

Je crois qu’à un moment, le peuple grec en aura assez de l’austérité et il y a des chances qu’il finisse par renvoyer le gouvernement actuel (à moins que Papandréou finisse par se rendre compte de l’absurdité de ce qu’il fait).

Le Portugal serait gérable avec le fonds européen mais a priori, les besoins de trésorerie sont couverts jusqu’en 2013. Le risque, c’est l’Espagne et surtout l’Italie car les sommes en jeu n’ont rien à voir et l’Allemagne refusera de prêter autant…

@ BA

Complètement d’accord 

@ Lloreen

C’est juste. Je devrais dire « cette Europe ». Et clairement, elle ne sert que les intérêts de la finance (comme je le dis dans le papier).

L’abstention ne me semble pas une bonne option car cela n’affaiblit en aucun cas les gouvernements en place.

@ Wesson

Complètement d’accord. Aujourd’hui, les Etats sont au service des banques. On mobilise des centaines de milliards mais on demande parallèlement des efforts considérables aux peuples. Le système ne tourne pas rond.

Mais ce système va finir par imploser car à un moment, un Etat plus important que l’Islande finira par faire défaut et là, le système financier s’effondrera, laissant alors la possibilité aux politiques de reconstruire sur les décombres de l’ancien ordre, un peu à la manière de Roosevelt dans les années 30.

La prochaine grande crise qui nous donnera cette opportunité pourrait bien n’avoir lieu que dans quelques années.

@ Ykpaiha

Merci pour le lien. Voici un très bon papier d’un collègue blogueur sur l’Argentine qui montre que nous avons beaucoup de choses à apprendre de leur expérience :

http://lebondosage.over-blog.fr/article-la-fin-de-la-mondialisation-commence-par-l-argentine-69039223.html



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